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  1. 01. I/ La notion de désir

PHILOSOPHIE

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C'est parti

I/ La notion de désir

 

COMMENT POURRIONS-NOUS DÉFINIR SIMPLEMENT LA NOTION DE DÉSIR ? : Le désir est l'attrait qui anime l'essentiel d'une vie humaine. Sans désirs, nous perdrions le goût de vivre et serions condamnés à l'ennui ou la mort. Le désir est néanmoins un aspect soumis au regard de la raison qui met en garde contre les désirs fous et leurs illusions. La morale engage à maîtriser ses désirs pour ne pas devenir leur esclave. Le désir, c'est donc la vie !


A) Selon Platon

Quand on réfléchit sur le désir, il faut distinguer le sujet qui désir et l'objet qui est désiré. Il faut alors tenir compte du fait que l'objet désiré, le sujet en est privé. Comme le montre Platon, le désir est avant tout l'expression d'un manque : On ne désire les objets que lorsque nous en sommes privés. Le sujet le perçoit alors comme un bien à atteindre. À partir de cette idée, s'entrevoit deux possibilités : Soit le sujet parvient à assouvir son désir, soit il n'y arrive pas.

B) Pour le philosophe Aristote

L'objet le plus désiré doit être le bonheur considéré comme souverain bien. L'Homme par nature désire donc d'être heureux.

 

Aristote écrit également la chose suivante : « tout les hommes désirent naturellement savoir, ce qui le montre, c'est le plaisir causé par les sensations car en dehors même de leurs utilités, elle nous plaisent par elle-même et plus que toutes les autres, les sensations visuelles ».

 

Pour Aristote, le savoir c'est ce qui s'oppose à l'ignorance. En disant cela, il se rattache à la conception philosophique classique selon laquelle l'ignorance est un mal et la connaissance, un bien ( l'ignorance rend l'homme faible et vulnérable, elle l'empêche de savoir, de comprendre ).

 

L'Homme est un être qui fait parti de la nature et c'est celle-ci qui suscite en nous le désir de savoir. Le savoir apparait en nous de cette façon comme le but du désir, ce qui nous amène à distinguer deux choses, d'une part le sujet qui désire et de l'autre, l'objet du désir. S'établit de cette manière une relation entre le sujet désirant et l'objet désiré.

 

L'apprentissage permet de passer de l'état d'ignorance à l'état de connaissance. La connaissance peut porter sur des domaines extrêmement variés et le désir s'éveille en nous selon l'objet qu'on étudie. Le désir est l'expression d'un manque ( Platon ) ou de la recherche d'un intérêt. La connaissance se présente sous le forme de réponses aux questions que l'on se pose. Pour les acquérir, il faut s'interroger, former des problèmes et en trouver la solution. Les premiers philosophes ont souvent eu un impact important sur la science ( Thalès, Pythagore, Platon ), car ceux-ci ont tentés de résoudre des questions axées sur la nature et se sont efforcé de comprendre les phénomènes naturels.

 

Pour Aristote, l'idée de sensation, c'est ce qui met en relation le sujet et l'extérieur. Les sensations sont selon lui, multiples mais possède néanmoins un point commun : toutes sont à l'origine de la connaissance du monde qui nous entoure. On appelle les philosophes qui partage cette réflexion, des empiristes. Aristote est donc un empiriste car il partage le fait que les sensations sont à l'origine de la connaissance. Il faut distinguer parmi les sensations, les sensations visuelles, olfactives, auditives, tactiles et gustatives. La nature de la sensation dépend de l'objet sur lequel elle porte.

 

En ce qui concerne la notion de sens : Qu'appelle-t-on les sens ? Les sens peuvent être rattachés à l'organe qui nous permet de percevoir les sensations ou la faculté selon laquelle on peut éprouver des sensations. Selon Aristote, la vue est le sens principal.

 

L'idée de plaisir causée par les sensations : Aristote explique que l'acquisition de la connaissance s'accompagne de plaisir. On a donc ici une position positive du savoir, un savoir qui présente des avantages en sortant son détenteur de l'ignorance. Le plaisir est causé par les sensations...

Vous verrez cela avec un prof de philo.

C) Épicure dit que

Le bonheur dépend en grande partie du plaisir, élément constitutif principal au bonheur. L'Homme doit alors fuir la douleur. On peut distinguer plusieurs plaisirs comme celui du corps ( plaisir physique ) et de l'âme ( plaisir intellectuel ). En revanche, l'extrait étudié nous explique qu'il faut éviter l'abus dans la mesure où l'excès peut engendrer des désagréments. D'où l'idée de toujours rester le plus raisonnable possible.

D) Le désir selon le philosophe Fénelon 

Fénélon écrit : « Les hommes veulent tout avoir et ils se rendent malheureux par le désir du superflu ». Le superflu c'est ce qui s'oppose au nécessaire. Fénélon veut montrer par cette phrase que la recherche des choses inutiles constitue pour l'Homme une source de malheur. Ceci implique qu'un individu raisonnable comme l'avait déjà remarqué Épicure, doit se contenter du nécessaire, c'est-à-dire des biens lui sont indispensable à l'entretien de sa vie.

 

Il se dégage de cette phrase une conception négative de l'Homme. Celui-ci apparaît en effet comme un être avide, un être tourmenté par un désir excessif de possession. Pour Fénélon, l'homme doit donc apprendre à distinguer ce qui est nécessaire de ce qui est superflu. Pour cela, il doit se servir de sa raison. De ce point de vue, la raison possède un caractère pragmatique c'est-à-dire que son usage permet d'opérer des distinctions entre l'utile et l'inutile. Le désir effréné de posséder des biens matériels inutiles à la vie et ne correspondant à aucun besoin réel, exprime une sorte de faiblesse. Cette faiblesse consiste dans le fait que le sujet trouve dans la possession et dans l'aisance une forme de sécurité et de protection contre les aléas de la vie.

 

RdM...

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !