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I/ Mesures et caractéristiques du chômage

 

 A) Mesure du chômage

Le taux de chômage est le rapport entre la population à chômage et la population active.

Le chômage, au sens du BIT (Bureau International du Travail), regroupe les personnes qui sont sans travail, recherchent activement un emploi et sont immédiatement disponibles pour travailler.

A côté de la définition officielle, celle du BIT, apparaît un autre mode de comptage des personnes privées d’emplois.

Il s’agit de celui de l’ANPE (Agence Nationale Pour l’Emploi), qui recense les demandes d’emploi en fin de mois (DEFM) de différentes catégories.

La principale est constituée des DEFM 1 e se compose des personnes inscrites à l’ANPE déclarant être à la recherche d’un emploi à temps plein et à durée indéterminée, ayant éventuellement exercé une activité occasionnelle ou réduite d’au plus 78 heures dans le mois.

Pour info : les années 1995 et 1996 ont vu une hausse globale du chômage.

Après une baisse relativement forte entre 1997 et 2001, le chômage connaît un recul sensible, pour descendre en dessous de la barre des 10%.

 

  B) Caractéristiques du chômage

 

1. Sexe, âge, CSP et niveau de qualification

  • Le chômage touche inégalement les hommes et les femmes. Les femmes connaissent un taux de chômage plus élevé que celui des hommes. Le taux de chômage des femmes était, en 2006, de 1.5 point supérieur à celui des hommes (9.6% contre 8.1% en 2006). Toutefois, on observe une légère réduction de ces inégalités depuis le début des années 1990.
  • Le chômage des jeunes (entre 15 et 29 ans), hommes et femmes, est particulièrement important comparé aux autres classes d’âge.
  • On observe de fortes inégalités face au chômage selon les catégories socioprofessionnelles. Les ouvriers sont les plus touchés par le chômage, suivis par les employés. Les cadres et les professions intellectuelles supérieures ainsi que les professions intermédiaires sont relativement moins affectés. La proportion d’ouvriers au chômage est plus de deux fois supérieure à celle des cadres et des professions intellectuelles supérieures.
  • On peut affirmer que le diplôme constitue une protection significative contre le chômage. Les écarts entre diplômés (ou titulaires du certificat d’études primaires) sont relativement importants en France.

 

II/ Types et causes du chômage

 

  A) Les types de chômage

 

    1. Le chômage conjoncturel

Lorsque la croissance économique ralentit (lorsque la demande adressée aux entreprises est insuffisante), le chômage s’accroît. Lorsqu’elle redémarre, on observe une diminution du chômage. Il existe donc une forme de chômage, appelé « chômage conjoncturel », qui est liée aux variations du taux de la croissance économique. Le chômage conjoncturel est un chômage qui résulte d’un ralentissement temporaire de la croissance économique.

 

2. Le chômage structurel

Type de chômage lié aux profonds déséquilibres du marché du travail qui font que des offres d’emploi insatisfaites coexistent avec un nombre élevé de chômeurs. Explications : L’appareil productif connaît des transformations, des secteurs régressent, disparaissent, d’autres se développent, d’autres enfin émergent. Or, l’offre de travail des secteurs sinistrés ne correspond pas, d’un point de vue qualitatif, à la demande nouvelle de travail. De nouveaux métiers, de nouvelles, de nouvelles compétences apparaissent, alors un chômage structurel qui résulte de l’inadaptation de l’offre à la demande de travail. Ce type de chômage est durable.

 

3. Le chômage frictionnel

Des travailleurs peuvent être amenés, pour diverses raisons (restructurations d’entreprises, objectifs de carrière des salariés…), à changer d’emploi. Ces travailleurs vont donc passer par une période de chômage plus ou moins longue. Le chômage frictionnel est le chômage qui résulte du délai qui sépare le moment où un individu quitte son emploi et le moment où il en trouve un autre.

 

  B) Causes du chômage

 

1. Causes démographiques

La démographie a des incidences sur la population active. Elle peut entraîner une offre massive de travail. En conséquence, la démographie est une des causes du chômage.

 

2. Les mutations économiques

L’évolution de l’économie est aussi responsable du chômage. Les besoins des individus et les avancées technologiques entraînent une désaffectation de certains biens et services et donc l’apparition de chômage. De même, la mondialisation est responsable de délocalisation entraînant des pertes d’emplois en France.

 

3. La conjoncture

Le chômage s’explique aussi par le fait qu’il est tributaire des fluctuations de l’économie. En cas de récession, le chômage conjoncturel aura tendance à baisser mais le chômage structurel sera toujours présent.

 

4. La structure du marché du travaille

Dans l’analyse classique, le marché du travail est un marché comme un autre dont l’équilibre est assuré par la flexibilité d’un prix : le salaire prix du travail. Toute rigidité de ce dernier, en empêchant les ajustements nécessaires entre offre et demande de travail, va engendrer un déséquilibre économique générateur de chômage. Niveau du salaire minimum, rôle des syndicats, législations administratives trop contraignantes sont ici accusés de générer du chômage.

 

5. La mobilité

Les personnes en recherche d’emploi le sont pour des raisons volontaires. Par exemple pour s’occuper de sa famille, pour trouver un travail mieux rémunéré… La mobilité est donc la principale cause de chômage frictionnel. Celui-ci représente 1 à 3% de la population active.

 

III/ Les politiques de lutte contre le chômage

 

  A) Principales dimensions de la politique de l’emploi

La politique de l’emploi est l’ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics pour réduire le chômage et le rendre plus tolérable.

Elle agit sur l’offre de travail (formation professionnelle, âge de la retraite…).

 

  B) La dépense publique pour l’emploi : traitement social et traitement économique du chômage

La dépense publique pour l’emploi a deux composantes : les politiques passives et les politiques actives.

  • Les politiques passives de l’emploi s’efforcent d’atténuer les effets du chômage. L’indemnisation du chômage vise à garantir un minimum de ressources aux chômeurs. Elle répond aux logiques de l’assurance (indemnisation en fonction de cotisations) et de l’assistance (pour les chômeurs sans droits à l’assurance (pour les chômeurs sans droits à l’assurance). Avec l’incitation au retrait d’activité, il s’agit d’éloigner du marché du travail des personnes ayant un profil particulier (travailleurs âgés avec les préretraites, dispense de recherche d’emploi).
  • Les politiques actives visent à exercer un effet positif sur le niveau de l’emploi. Trois formes d’intervention sont principalement mobilisées. La formation professionnelle est considérée comme un facteur de réduction de la vulnérabilité au chômage et d’amélioration de l’employabilité. La promotion de l’emploi et la création de l’emploi ont pour but d’accroître le niveau de la demande de travail grâce à des exonérations ou à des réductions d’impôts et de cotisations sociales qui réduisent les coûts salariaux. Les autres formes d’intervention améliorent le fonctionnement du marché du travail.

 

  C) L’évolution des dépenses publiques

Face au poids des dépenses d’indemnisation, du chômage, on assiste à une nouvelle orientation de la politique de l’emploi en France.

Il s’agit, d’une part, de privilégier les mesures actives (formation professionnelle, fonctionnement du marché du travail, incitation à l’activité), et, d’autre part, de rendre les systèmes d’indemnisation du chômage plus favorables à l’emploi (dégressivité, subventions à la création d’entreprises pour les chômeurs, sanctions en cas de refus de propositions d’emploi).  

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Alban

Professeur en Economie Gestion (Comptabilité/Finance) accompagne étudiants filière expertise comptable en comptabilité, finance, contrôle de gestion