Chapitres
I/ Nature/Culture
Inné/Acquis
La nature, c'est le règne animal, végétal..., ici, il s'agit de l'innée, ce qui est présent, au départ comme les gènes qui sont héréditaires.
Mais on parle aussi de "nature humaine" et on entend par là ce que l'homme possède à la naissancedu fait de l'héritage (gènes).
Ensembles de caractéristiques propres à tous les hommes sans exception, on parlera d'héritage biologique.
La culture, c'est tout ce que l'homme s'ajoute à lui-même, on parlera d'héritage social.
La question va être de savoir quelle est la part de culture. C'est ce qui va déterminé notre vision de l'homme.
Beaucoup de préjugés entre nature et culture.
Il y a 2 raisonnements possibles:
1) Prendre un comportement culturel pour une donnée naturelle, c'est faire de ce comportement inné un fait indispensable dont on ne peut se débarrasser.
2) Prendre un comportement culturel pour une donnée naturelle et justifiez nos comportements acquis en leur donnant l'alibi du naturel conduit à déterminer des comportements normaux que l'on opposera à des comportements que l'on jugera barbares, anormaux.
Ici la nature est la norme, on doit donc s'y plier sous peine d'exclusion ou de rejet.
La biologie nous montre qu'il y a pas d'héridité de l'acquis: les gènes que je transmets sont indépendants de ce que j'acquiert au cours de mon existance. De même, il n'y a pas de langue naturelle. A première vue, cette distinction nature / culture nous permettraient de faire de l'une et de l'autre des couches superposées et bien séparés. Mais l'homme s'est domestiqué, ce processus s'est traduit par la disparition de l'instinct, de comportement préétablit génétiquement et en évoluant, le corps humain est devenu dépendant de l'environnement qu'il s'est crée. Notre conditionnement social nous porte à penser que tout ce qui est normal selon notre culture est aussi naturel donc universel et inscrit dans la nature.
L'homme est donc un être artificiel et perfectible.
Texte de Rousseau:
Thème: la spécifité de l'homme
Thèse: la perfectibilité de l'homme
Arguments: l'acquisition
Le premier argument c'est que la faculté de se perfectionner plus les connaissances, cela entraîne le développement des autres facultés.
Le deuxième argument, l'homme peut s'affaiblir par la vieillesse et autres accidents et retourne dans son état primitif.
La nature humaine se laisse donc penser en terme de manque.
Pour les mythes, on tire la leçon suivante: la part de nature en l'homme se mesure par sa défaillance biologique et par la même, c'est dans le défaut d'adaption naturel qu'accaparer le développement de l'humanité (culture se développe dans la faille)
II/ On devient homme
En cour de philosophie, pour Aristote, pas de coupures brutales entre l'homme et la nature, même si l'homme n'a pas la même place dans la nature.
La nature propre est dans les éléments: Terre, (ciel), feu, eau.
La nature animal est la reproduction
La nature de l'homme est la raison (usage)
L'homme a un développement propre.
Avec la science moderne (17 siècle), il y a une représentation mécaniste, on va comparer des animaux à des machines.
Distinguer les hommes et les animaux rapidement:
Hommes: Royaume de la pensée et de l'humain => Culture
Animaux: Règne du mécanisme de la nature => Nature
L'idée de nature humaine pose problème. Pour Socrate, seule la pensée prescrit à l'homme ce qu'il peut être puisque l'homme n'est pas naturel d'où la nécessité de l'éducation.
En quel sens peut-on dire que l'homme est un être de culture?
La culture: ensemble de productions sgnifiantes d'une société (définition ethnologie) humaine organisé =>
- langage
- moeurs
- Tradition => dans une sociète donnée
- Politesse
- Manière de vivre et de se comporter.
N.B.: Notre conditionnement social nous porte à penser que tout ce qui est normal selon notre culture et aussi naturel donc universel et inscrit dans la nature. En fonction de la représentation que l'on a de la position extrême:
1) Soit on par du principe que la nature humaine existe, qu'il y est une nature humaine innée (douée du langage)
2) Soit on part du principe si l'enfant peut apprendre dans une relation sociale les éléments humanités alors on ne naît homme mais on le devient
Malgré tout, on est tous différents des uns des autres(diversités, génétique, hérédité) donc l'éducation ne fait pas tout mais y a pas de fatalitégénétique.
L'homme n'est pas programmé pour agir mais pour apprendre.
L'enfant n'est pas une bande magnétique vide.
Il porte en lui une configuration individuelle psychologique. L'expérience se conjugue avec son passé et forme sa culture III/ Culture et éducation
Suite la semaine prochaine.
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