Le « Printemps des Peuples » est le nom donné  à la crise révolutionnaire qui a secoué l'Europe au milieu du XIXème siècle. Pratiquement tous les pays d'Europe sont touchés sauf la Russie, Péninsule ibérique et le Royaume-Uni.

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C'est parti

I) Les origines des révolutions de 1848

Causes lointaines, facteurs immédiats

Ce sont des révolutions libérales  et démocratiques.

Davantage de liberté

Instauration de la démocratie politique

Ce sont des révolutions nationales (Italie, Allemagne)

Profonde aspiration à l'unité nationale

Dans l'Empire d'Autriche, les populations dominées aspirent à l'autonomie, à l'indépendance.

A) Des revendications libérales aux aspirations démocratiques.

1) Au Royaume-Uni et en France

Le Royaume-Uni a été le premier pays gagné au libéralisme politique dès la fin du XVIIème siècle. Cependant depuis 1840, il existe un courant libéral avancé appelé radical (allure de socialiste).

Revendication chartiste 1836-1848, tient son nom de la « charte du peuple » qui veut entre autre le suffrage universel masculin.              Daniel O'connell participe au mouvement pour l'abrogation de l'acte d'Union de 1801, empêchant les Irlandais catholiques de remplir des fonctions politiques. Dès 1797, il a rejoint la société révolutionnaire des United Irishmen, mais préfère finalement la voie légaliste pour mettre son charisme et son éloquence d'homme de loi au service de l'Irlande. En 1823, il fonde l'Association catholique qui devient si puissante — chaque Irlandais doit verser une « rente catholique » d'un penny mensuel — que le gouvernement la dissout en 1825 (elle se reforme alors sous un autre nom). C'est à cette période que Daniel O'connell formule pour la première fois l'expression « Home Rule », symbolisant la revendication irlandaise d'autonomie politique et la constitution d'un parlement souverain pour les affaires intérieures de l'île.

En France, la monarchie de Juillet (1830-1848) est une monarchie constitutionnelle libérale et parlementaire. Les libéraux gouvernent la France.

Principal figure : François Guizot dirige de fait le gouvernement français de 1840 à 1848. Il incarne la tendance conservatrice du libéralisme : « la Résistance » ou « Partis de la résistance ». Il se différencie des libéraux réformateurs : « le Mouvement » ou « Gauche dynastique ». Les libéraux ne constituent pas un bloc. Guizot est un adversaire de la démocratie. Il considère que la réforme de la Charte et la baisse du cens suffit, que c'est un aboutissement que ce n'est pas une étape vers la démocratie. Guizot refuse la réforme ce qui conduit le régime à l'immobilisme, ce qui nourrit les oppositions à ce régime.

3 oppositions au régime de Juillet :

- Les légitimistes, héritiers des ultras, ils considèrent que Louis Philippe n'est pas le roi légitime. Forte implantation dans la France de l'Ouest. Opposition peu militante.

- Les bonapartistes, se développe en même temps que la légende napoléonienne  qui prend corps à la mort de Napoléon Ier (1821). Ce mouvement se développe dans les catégories populaires et dans les classes éclairées.

A partir de 1832, Louis Napoléon Bonaparte (neveu de Napoléon Ier) tente de prendre le pouvoir  à Strasbourg  (1836) mais c'est un échec, puis à Boulogne (1840) où il est arrêté.

- Les Républicains, les idées républicaines ont progressé assez nettement entre 1840 et 1848 en même temps que s'opère une réhabilitation de la révolution française de la 1ère République (1792-1799). La 1ère République ne se résume pas à la terreur car il y a un progrès politique. L'image de la 1ère république change d'une manière positive. Les Républicains se réunissent dans des sociétés qui ont une existence brève : Société des droits de l'homme et du citoyen.

Mais très surveillé :

9 septembre 1835 : loi sur la presse qui contraint fortement les moyens de propagande des Républicains.

Programme : la liberté et l'égalité des droits politiques se traduit par la revendication du suffrage universel.

Dans leur conception, le suffrage universel permet l'expression du peuple souverain. La souveraineté appartient au peuple et non au roi.

Dès les années 1840, les Républicains posent que l'instruction primaire doit être gratuite et obligatoire mais ce n'est réalisé qu'en 1881-1882 par Jules Ferry qui rajoute la neutralité. Il fait dire le lien très fort entre l'instruction gratuite et obligatoire et le suffrage universel. Le suffrage universel suppose l'instruction universelle. Le peuple doit choisir en toute connaissance de cause. Le républicanisme est marqué par son temps. Il subit deux influences celle du romantisme et celle du socialisme. Ce qui lui donne un caractère exalté, idéaliste quasiment religieux. En effet, on y décèle une foi sans borne dans le peuple. La croyance absolue d'une possible régénération de l'humanité par l'instruction : esprit quarantuitard.

Ils se distinguent des Républicains des années 1870 qui ont davantage les pieds sur terre.

Il existe chez les Républicains, une divergence quand au contenu social instauré. Ils ne forment pas un bloc. Les Républicains modérés refusent toutes contaminations des socialistes, leur programme concerne presque la politique. On trouve chez eux l'idée que la propriété est un droit sacré et inviolable. Ils ont comme principal organe de presse : le National.

Les Républicains avancés ou Républicains radicaux ou les Montagnards (référence au groupe le plus avancée au sein de la République est autant politique que social). Le principal journal des Montagnards est la Réforme (naissance 1843)

2) En Allemagne et en Italie

En Allemagne, à la veille de 1848, seuls une quinzaine d'états sur près de quarante sont dotés d'une institution, le pouvoir appartient au roi dans le cas de la Prusse ou à l'empereur dans le cas de l'Autriche. Néanmoins en Prusse, l'avènement de Frédéric Guillaume IV (1840) a fait naître beaucoup d'espoir mais n'a pas fait évoluer les libertés de la presse,… C'est ainsi que Karl Marx voit son journal La Gazette rhénane interdit en 1843, il est contraint de s'exiler à Paris.

= l'avant mars ou vormärz

En Italie, en 1847, il n'y aucun régime constitutionnelle  à une exception près : le royaume de Lombardie Vénétie (possession autrichienne qui leur a accordé une assemblée représentative).

B)  Les aspirations nationales

Elles n'ont cessé de monter en Allemagne, en Italie et dans l'Empire d'Autriche.

En Allemagne :

1807-1808 : discours à la nation allemande de Fichte

1813 : appel au soulèvement lancé par le roi de Prusse contre la domination de la France

= « guerre de libération »

Elle n'a cessé d'être idéalisée après 1815. Dans les années qui suivent, le sentiment national allemand et porté que par un petit nombre (professeurs des universités, étudiants).

Ex : université de Giessen

Ils lancent (1817) depuis le château de Wartburg un manifeste qui réclame unité de la patrie et liberté allemande. Mais très vite contenu par Metternich, par l'Autriche : congrès de Karlstad et congrès de Vienne.

Années 1840 : le sentiment national naît et s'est développé par un sentiment anti-français. On craint que la France veuille avoir la rive gauche du Rhin.

Témoins du patriotisme :

Nicolas Becker, Rheinlid

Von Fallersleben, Deutschland über alles

En Italie :

Aspiration à l'unité italienne et à la liberté

Dans le cas italien, revendiquer la liberté revient à chasser les autrichiens, les Tedeschi.

Les patriotes italiens aspirent à une véritable renaissance de l'Italie = Risorgimiento (terme forgé au milieu du XVIIIème siècle par le poète Vittorio Alfieri). Appel a une troisième Italie (Italie de l'Antiquité, Italie de la Renaissance et Italie du Risorgimiento)

Giacomo Leopardi, A l'Italie et Alessandro Manzoni, Les Fiancés jouent un rôle dans le développement du Risorgimiento.

3 formes du Risorgimiento :

- le mazzinisme doit son nom à Giuseppe Mazzini. Il doit s'exiler à Marseille et forme le mouvement « Jeune Italie » (Giovine Italia), mouvement secret pour une République italienne, unitaire, démocratique et chrétienne. Le moyen d'y parvenir est pour Mazzini, le soulèvement du peuple contre les têtes couronnées, les Autrichiens.          Italia fara da se.

C'est un mouvement idéaliste au point que Mazzini pense que tous les peuples européens opprimés vont suivre leur exemple et forme ainsi la « Jeune Europe ».  Mais le peuple ne se soulève pas.

Il faut trouver des moyens pratiques et réalistes qui pourraient donner à l'Italie la liberté.

Courant libéral : le comte Cesare Balbo qui publie les Espérances de l'Italie (Speranza Italia) en 1844 conçoit un royaume unitaire autour du roi de Piémont Sardaigne, Charles-Albert.

Un courant porté par les catholiques :

Abbé Vincenzo Gioberti publie La primauté morale et civile des Italiens en 1843, il conçoit une « Ligue des Etats Italiens » placé sous la présidence du pape. A propos de cette pensée, on parle de néo-guelfisme qui renvoi à un conflit qu'avait connu l'Italie du Moyen Age. Les guelfes s'opposent à l'autorité des maîtres du Saint Empire en Italie et soutiennent le pouvoir du pape, tandis que les gibelins appuient l'autorité impériale.

Un nouveau pape : Pie IX (Pio nono), pape de 1846 à 1878 suscite l'espoir. Forte effervescence patriotique.

Exaltation par la musique :

Giuseppe Verdi : Nabucco (1842), Les Lombards (1843) à la scala de Milan.

Effervescence contre la domination autrichienne.

Les murs d'Italie se couvrent de graffiti.

V.E.R.D.I. : Victor Emmanuel Roi D'Italie

C) Le contexte : la crise économique du milieu du siècle et ses conséquences sociales.

1) Crise agricole…

La crise agricole débute en 1845-1846, il y a des récoltes catastrophiques qui engendrent la pénurie et s'accompagne de la cherté des denrées alimentaires (pains, pommes de terre,…). La crise touche toute l'Europe.

Ex : 1846-1847 : la Grande Famine Irlandaise : 1milions de morts

Ils ont trop faim pour se révolter mais sur le continent il y a des émeutes paysannes.

2) … et industrielle.

Touché par les difficultés de l'agriculture, la population réduit sa consommation de sorte que les secteurs clefs des activités industrielles en subissent les conséquences (ex : textile). Les manufactures réduisent l'activité, se qui entraine une hausse du chômage. Les salaires baissent. Les paysans et les ouvriers ne sont pas les seuls à être touchés : la bourgeoisie d'affaires : faillite industrielle et faillite bancaire dues aux difficultés du secteur des chemins de fer : la « railway mania » = éclatement de la bulle financière

II) Les phases de la crise

A) La radicalisation du processus révolutionnaire

1) En France

La seconde république s'ouvre par la Révolution de février 1848 qui balaie la Monarchie de Juillet.

Le 24  février 1848 : proclamation de la 2nde République, c'est la fin de la monarchie (1000 ans de monarchie).

Un gouvernement est improvisé car la crise révolutionnaire a surpris tout le monde. Il est composé d'opposants. C'est le gouvernement provisoire.  Il est peu homogène puisqu'il comprend des républicains modérés  dont Lamartine, des républicains radicaux, un théoricien socialiste qui est Louis Blanc et un ouvrier socialiste passé dans l'histoire sous le nom de l'ouvrier Albert (Christophe Martin).

Le climat est à l'optimisme. L'idéalisme, la sensibilité romantique sont les composantes de l'esprit de 1848. On pense possible la transformation du monde, une « ère nouvelle » (aussi titre d'un journal), ère de paix social, de fraternité. Dans cet esprit, on retrouve une forte imprégnation de la religion. La révolution de 1848 en France n'est pas une révolution anticléricale, on parle du Christ des barricades. L'Eglise elle-même accueille favorablement l'évènement, ils bénissent les arbres de la liberté ? Les premières semaines passent dans l'euphorie générale : période de l'illusion lyrique.

Bilan du gouvernement provisoire :

Soucis de rassurer en France et à l'extérieur, car la résurrection pouvait inquiéter (1792 : 1ère République : terreur 1793-1794 : Robespierre, guillotine).

Ainsi dès le 25 février 1848, la peine de mort en matière politique est supprimée. Cela veut dire que tout retour à la terreur est exclu. Quelques jours plus tard, Lamartine annonce que la France Républicaine n'entreprendra jamais de guerre de conquête.  Ceci a pour but de rassurer les pays européens.

En deux mois, le gouvernement provisoire a pris toute une série de mesure sociale, humanitaire, politique,…

-proclamation du droit de travail

-organisation d'ateliers nationaux pour fournir du travail au chômeur

-création de la commission (du palais) du Luxembourg pour étudier la question ouvrière.

-réduction de la journée de travail

-adoption du suffrage universel (mars 1848) ainsi on quitte l'ère libérale, d'un coup l'électorat passe de 250 000 électeurs  à 9 millions 600 d'électeurs. (1er grand pays à avoir fait en 1848, l'expérience du suffrage universel. Les Etats Unis l'on fait avant mais ils sont beaucoup moins peuplé)

-liberté totale de presse et de réunion

-abolition de l'esclavage

Le 23 avril 1848, élection de la première assemblée constituante ainsi on sort du provisoire. Cette assemblée est la plus grande assemblée (880 députés) que la France est connu à l'époque contemporaine. Il ya une majorité de républicains modérés. Cela marque la fin du gouvernement provisoire et de la période vraiment révolutionnaire.

Le processus révolutionnaire est caractérisé par la multiplication des journaux (à Paris : 274 journaux), multiplication des clubs où on discute politique de façon radical ce qui inquiète l'opinion modéré qui souhaite après avril un retour à l'ordre.

2) En Italie

2 phases dans le processus révolutionnaire de 1848

Dès le début 1848 (avant les évènements français), les premières révolutions ont lieu en Sicile, à Palerme. La fièvre révolutionnaire gagne le Nord, Milan, Gènes,… Ce qui oblige les monarques italiens à faire des concessions. Charles Albert (roi du Piémont) se voit obliger d'octroyer le statut quo  (mars 1848). A Naples, le roi Ferdinand II accorde une constitution  au royaume des Deux-Siciles.

Consécutif aux éléments français et à la propagation dans l'empire autrichien.

13 mars 1848 : révolution à Vienne, Metternich est écarté du pouvoir.

Répercutions en Italie, a travers le soulèvement de Milan et de Venise c'est-à-dire le soulèvement de la Lombardie Vénétie : région sous domination autrichienne. Charles Albert, roi du Piémont Sardaigne, il s'est laissé convaincre de déclarer la guerre à l'Autriche. On voit des volontaires lombards et vénitiens rejoindre l'armée piémontaise, on voit quelques éléments de l'armée pontificale  et de l'armée napolitaine rejoindre l'armée piémontaise.

3) En Allemagne

L'agitation révolutionnaire a commencé dans le Sud (Bavière, Burtenberg) puis s'est propagé vers le Nord (la Hesse, la Saxe, Francfort (ville libre), Brenne (ville libre). Puis cette agitation a gagné la Prusse (principal état allemand). En Prusse, Fréderic Guillaume IV annonce le 18 mars, la formation d'une assemblée et prend la tête de la nation allemande. Parallèlement à l'ensemble des libéraux allemands convoquent leur propre parlement qui se réunit pour la première fois le 31 mars 1848. Les débats sont sans fin  autour de la question nationale : Faut –il créer un état allemand unitaire ? Ou fédéral ?, Quels sont les limites géographiques de cet état allemand ?, Faut il englober tous les pays germaniques ce serait alors une grande Allemagne mais elle se heurterait à l'Autriche.

B) La réaction et sa victoire

La force révolutionnaire est divisée, opposition des modérés, aux radicaux. Les modérés considèrent qu'il faut se satisfaire des réformes, des libertés de 1848. D'autre part les radicaux veulent aller plus loin, ils veulent des réformes économiques et sociales.

1) En France

La question se noue autour des ateliers nationaux ouverts en mars 1848.

Ex à Paris : 120 000 ouvriers

Les ateliers nationaux sont des affaires couteuses. L'affaire socialement marqué perçu par le gouvernement comme une expérience dangereuse, ces chômeurs ont été gagné par les idées socialistes.

Le 21 juin : fermeture des ateliers nationaux se qui provoquent une insurrection mais réprimé dans le sang.

4 jours : 6000 morts et 11 000 arrestations

C'est la fin de l'esprit fraternel, de l'illusion lyrique. La république perd le soutien des ouvriers. Les journées de Juin ont alimenté une peur des socialistes « Les barbares sont aux portes ». Ainsi la droite relève la tète, un parti de l'ordre se constitue avec des légitimistes, catholiques et orléanistes. L'Eglise rejette ce parti de juin à la République.

4 novembre 1848 : proclamation de la Constitution de la République et porte  la marque des journées de Juin (famille, travail, propriété, ordre public sont posés comme des bases de la République). La constitution prévoit l'élection d'un président au suffrage universel.

10 décembre 1848 : 74 % des votants ont élus Louis Napoléon Bonaparte (qui n'est pas républicains).

En mai 1849, on élit l'assemblée législative, sur 730 députés, il y a 450 monarchistes légitimistes ou orléanistes.

Dans les premiers temps, les opposants aux républicains se mettent d'accord pour liquider leurs principes.

Loi Falloux : 15 mars 1850, loi sur l'éducation

Loi du 31 mai 1850 : loi qui épure le suffrage universel (on enlève  une partie des ouvriers) on passe de 9,6 millions d'électeurs à 6 millions.

Loi du 8 juin 1850 : réduit encore cette liberté de la presse

Les adversaires de la République se sont ensuite diviser car la majorité à l'assemblée est de restaurer la monarchie alors que le président veut le pouvoir personnel.

1851 : coup d'état de Napoléon Bonaparte

2) En Italie

L'Autriche profitant de la division des forces révolutionnaires, s'est dégagé de ses problèmes intérieurs et a pu se retourner contre les insurgés italiens. Le succès de l'Autriche a été facilité par la défection de Pie IX et de Ferdinand II en effet ils ont retiré leurs appui militaire à Charles Albert ainsi les troupes piémontaises ont été défaites à Custoza, juillet 1848.

La défaite piémontaise a provoqué une vive réaction antimonarchique dans toute l'Italie. A Rome, Pie IX est chassé, la République Romaine est déclaré. Charles Albert, roi du Piémont Sardaigne a repris les armes contre l'Autriche pour éloigner la perspective d'une Italie Républicaine mais défaite à Novaré, Charles Albert abdique en faveur de son fils Victor Emmanuel II.

Le pape revient à Rome grâce à la France. Paradoxalement la République française entérine la république italienne mais c'est normal car le président français n'est pas républicain.

3) En Prusse

On voit l'armée prussienne aidait aux rétablissements des monarques allemands.

Janvier 1849 : le parlement de Francfort se prononce en faveur d'un état fédéral allemand centré sur le Prusse (sans l'Autriche). Le parlement propose la couronne à Fréderic Guillaume IV (roi de Prusse) mais il la refuse car il ne voulait pas d'une couronne fabriqué par une assemblée né de la révolution ? Frédéric Guillaume IV veut une couronne allemande donné par les princes allemands.

III) Le bilan de la crise du milieu du siècle

A) Le bilan politique

Bilan politique mitigé

1) Les régimes dynastiques et les monarchies ont survécu. Les républicains ont été balayés. Les princes et les souverains retrouvent leur couronne. Ou dans le cas de la France, empereur. Perte de la couronne très brève.

2) Néanmoins, les régimes constitutionnelles ont gagné du terrain (le Pape Pie IX, Fréderic Guillaume Iv, les princes italiens ont accordé une constitution), certaines constitutions sont maintenues. Exemple en Prusse, la constitution est maintenu jusqu'en 1918, élargit à toute l'Allemagne.

3) Durant cette séquence, il a pu être fait l'apprentissage du suffrage universel, apprentissage maintenu. Exemple en France : au moment du coup d'état, Louis Napoléon Bonaparte a rétablit intégralement le suffrage universel (élection des députés).

B) Les leçons de la crise pour les mouvements nationaux

1848 est un échec pour le mouvement national en Italie, et en Allemagne. Mais ils ont tiré des leçons de leurs échecs.

1) En Italie.

Les patriotes après 1849, tire trois leçons de l'échec du mouvement national italien :

-il n'y a rien à attendre de Pie IX

Le néo-guelfisme, imaginait une possible unification de l'Italie sous la présidence du Pape or l'attitude du Pape lors de la guerre de Piémont Sardaigne contre l'Autriche a ruiné l'hypothèse d'un Italie réunie sous la présidence du Pape. Le Pape est un mauvais patriote.

Les évènements ont fait du Piémont Sardaigne, les champions. Beaucoup d'attentes se font autour de Victor Emmanuel II ( V.E.R.D.I.) : solution piémontaise

Le slogan « Italia farà da se » a montrer ses limites, l'Italie toute seule a été incapable de battre l'Autriche ainsi il lui faut une aide extérieure pour pouvoir atteindre l'unification. Ce soutien ne peut être que celui de la France.

2) En Allemagne

Ils tirent également une leçon, les libéraux allemands acceptent de se rallier à la Prusse (état autoritaire) mais la solution prussienne apparait comme la seule pouvoir permettre l'unité allemande. Ainsi les libéraux acceptent de mettre une sourdine à leurs revendications libérales. Ils jugent que la priorité politique est l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse, seulement après ils pourront revendiquer des libertés. La cause libérale est subordonnée à la cause nationale.

En misant sur la Prusse, les patriotes et les libéraux se rallient de fait à la formule d'un état allemand qui exclu l'Autriche : petite Allemagne. Mais sa réalisation ne peut faire l'économie d'un affrontement entre l'Autriche et la Prusse.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !