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C'est parti

« Il était une fois… »

1.       Ce texte appartient au genre du conte. Trois indices le prouvent : la formule liminaire, « il était une fois », les personnages qu’on ne connaît que par leur fonction (calife, intendant, cuisinier…) et les temps utilisés : alternance des temps du récit, imparfait « avait-on » et passé simple « ordonna ». (on peut citer aussi le fait que l’intrigue ne pas située précisément dans le temps ni dans l’espace)

2.

a) Le calife organise une compétition pour départager deux cuisiniers concurrents qui sont annoncés comme équivalents.

b) La compétition consiste à organiser un repas pour la cour à tour de rôle, le dimanche.

3.       Le calife révèle dans cet extrait trois traits de caractère : il est colérique (« la colère dont il allait foudroyer… »), il est impartial puisqu’il cherche à départager les cuisiniers à la lumière de leurs performances (il « demeura inébranlable ») et susceptible (« un tyran ombrageux »). Il sait aussi garder son sang froid (il « mangeait imperturbablement »)

4.

a) Ce sont les convives qui s’expriment ainsi à la lumière des performances du premier cuisinier. Leur but est de dissuader le calife de laisser une chance au second cuisinier, le premier ayant fait des merveilles.

b) Ces paroles sont rapportées au discours indirect libre.

Deux banquets

5.       a) Le mot « incomparable » est formé d’un radical « comparer », auquel on a ajouté deux affixes : un préfixe « in » et un suffixe « able » qui donne son appartenance grammaticale (adjectif qualificatif)

b) Aucun repas ne l’égale : en effet, les adjectifs pour le qualifier sont très élogieux (« finesse, originalité, richesse et succulence des plats ») ; les convives sont eux-mêmes très surpris de l’excellente qualité des plats (« dépassèrent toute attente » et ils sont impatients de le nommer cuisinier de la cour (« sans plus attendre »)

6.       Le second cuisinier est dans une position défavorable car le premier a tellement convaincu et enthousiasmé les convives qu’il va lui être difficile de faire mieux (rappelons qu’il s’agit d’une compétition, il faut donc ‘battre son adversaire’)

7.       a) la figure de style utilisée est une énumération. On peut même y voir une gradation (énumération croissante) ; elle repose sur plusieurs noms communs  juxtaposés. L’intention est d’insister sur le fait que le repas est vraiment de très bonne qualité.

b) Les adjectifs utilisés dans la seconde énumération « fin, original, riche, succulent » sont les dérivés des noms communs utilisés dans la première.

8.       Non, le second banquet ne joue pas le rôle attendu. Ni déception, ni enthousiasme mais stupeur chez les convives qui sont étonnés de voir que les plats sont identiques et crainte en attendant la réaction du calife : « la cour tout entière attendait épouvantée »

Réaction des convives et du calife

9.       Trois réactions se succèdent : d’abord la surprise. Cela s’explique par un étonnement premier face à la coïncidence. Ensuite des rires et des murmures : les gens commentent ce phénomène étrange. Enfin la consternation et le silence car les convives craignent une réaction cinglante du calife.

10.   Le verbe aller est utilisé pour marquer un futur proche : « il allait foudroyer » : la colère semble donc inévitable.

11.   L’attitude du calife est étonnante car, alors que sa grande colère est attendue et redoutée par les convives, l’homme reste de marbre, imperturbable comme si tout cela lui paraissait aller de soi.

12.   Elle est plaisante mais pas pour les raisons ni pour les individus que l’on croyait. Bien sûr les convives sont effrayés à la fin du conte et comme dans l’attente d’un événement noir, eux qui pensaient prendre plaisir à une telle compétition. Pourtant, le lecteur s’amuse de cette fin inattendue et de la réaction (ou de l’absence de réaction du calife).

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !