Chapitres
- 01. Introduction
- 02. Lecture analytique
- 03. Conclusion
Introduction
Présentation de l'auteur:
Pierre Choderlos de la Clos est un auteur du XVIIIeme. Il était militaire et à continué sa arrière après la parution des Liaisons dangereuses, un roman scandaleux et un grand succès.
Présentation de l'œuvre:
Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire, qui reprend les correspondances entre la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. Ils se livrent un duel pervers, et sont deux nobles bien-nés, manipulateurs et libertins.
Situation du passage:
Notre passage se situe au milieux du roman, dans cette lettre Madame de Merteuil se confie pour la seule et unique fois. Elle fait une analepse, où elle raconte son éducation. Au XVIIIeme les femmes ont peu d'éducation et elle a du s'auto-éduquer en observant. Elle a toujours rêvé de liberté, elle met donc son intelligence au service de la tromperie et pervertit les idéaux du XVIIIeme.
Lecture du texte
Reprise de la question:
Nous allons voir en quoi cette lettre dénonce la société du XVIIIeme.
Annonce du plan:
Dans un premier temps nous allons voir que c'est une lettre confidence, puis dans un second temps que c'est une société hypocrite.
Lecture analytique
I°/ Lettre confidence
1) Les marques de l'épistolaire
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Il y a de nombreuses marques de l'épistolaire, l’émetteur et le destinataire sont noté: « La Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont ».
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Il y a aussi de nombreuses marque de la première personne: « je » (x35)..
2) L'absence d'éducation des filles
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Elle explique, qu'a l'époque, les filles sont prises pour des idiotes: « J'étais vouée par état au silence et à l'inaction » (l.1/2), « Étourdie et distraite » (l.3).
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Mme de Merteuil joue parfaitement ce rôle, « mais » (l.15) elle ne fait pas que cela, son caractère est différent des autres jeunes filles.
3) Une éducation personnelles et particulière
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Elle profite que l'on ne s'occupe pas de l'éducation des filles pur « observer et réfléchir » (l.2). Elle apprend aussi l'art de la dissimulation: « m'apprit encore à dissimuler » (l.5).
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Elle se compare aux politiques: « Je n'avais que quinze ans, je possédais déjà les talents auxquels la plus grande partie de nos politiques doivent leur réputations » (l.27/28).
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Elle est sa propre œuvre, sa propre construction, car elle dit toujours « je »
II°/ Une société hypocrite
1) L'art du paraitre
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Il y a un champ lexical de la dissimulation: « dissimuler » (l.5), « cacher » (l.6), « réprimer » (l.13), « je ne montrai plus que celle qu'il m'était utile de laisser voir » (l.21/22).
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Elle dissimule et elle observe, c'est de la duplicité.
2) Une comédienne talentueuse
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Elle s'est beaucoup entrainée: « Je me suis travaillée »(l.12).
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Elle a plusieurs phases : Observation puis action, comme dans les films.
3) Une libertine
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Elle pense que l'individu l'emporte sur la société: « Je n'en sentit pas moins vivement le pris de la liberté qu'allait me donner mon veuvage, et je me promis bien d'en profiter. » (l.41/42).
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Elle n'a aucune morale: « un champ plus vaste à mes expériences » (l.35/36), et un orgueil demeurer.
Conclusion
Bilan:
Mme de Merteuil a fait sa propre éducation, c'est une libertine, elle est froide et manipulatrice. Elle veut absolument satisfaire ses désirs.
Ouverture:
Ne se met-elle pas en danger en se livrant et en retirant sa carapace?
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Article très très complet pour du free ! Bravo.