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Leçons d’option du secteur A

  • Agrobacterium tumefaciens
  • ARNs et fonctionnement cellulaire
  • De la cellule germinale primordiale à l'ovocyte II chez les vertébrés
  • Interactions en immunologie
  • Interactions et différenciation cellulaires
  • Interactions lymphocyte T/lymphocyte B : des premiers modèles aux modèles actuels
  • Invalidation d’un gène pour l’étude d’une pathologie humaine
  • L’utilisation de la transgenèse pour l’études pathologies humaines
  • La cellule et l'eau
  • La contribution des vaisseaux dans la circulation sanguine chez les Mammifères
  • La dynamique des génomes eucaryotes
  • La fécondation chez les mammifères: mécanismes, conséquences et applications
  • La méiose et ses conséquences
  • La migration des cellules : développement et cancer
  • La mort cellulaire programmée chez les végétaux
  • La notion de gène : évolution historique et conceptions actuelles
  • La spermatogenèse chez les Mammifères
  • La thérapie cellulaire : méthodes et applications
  • La thérapie génique : attentes et difficultés
  • L'adhésion cellulaire
  • Le bois
  • Le chromosome eucaryote
  • Le contrôle de la procréation humaine
  • Le cytosquelette des cellules eucaryotes
  • Le fonctionnement cardiaque à l'échelle cellulaire
  • Le génome des mitochondries
  • Le métabolisme énergétique à l'échelle de l'organisme chez l'Homme
  • Le renouvellement tissulaire
  • Le rôle de l'auxine dans la croissance des Angiospermes
  • Le rôle du calcium dans les cellules musculaires
  • Les ARNm
  • Les bases cellulaires de la communication nerveuse
  • Les canaux membranaires
  • Les cellules embryonnaires animales communiquent et s’informent
  • Les cellules excitables
  • Les cellules osseuses et leurs différenciations chez le Mammifère adulte
  • Les cellules souches dans l’organisme humain
  • Les facteurs de croissance et leurs récepteurs: mode d'action et pathologies.
  • Les immunoglobulines
  • Les interactions enzymes-substrats
  • Les levures : organismes modèles en génétique
  • Les messages qui construisent le système nerveux
  • Les mutations
  • Les outils du génie génétique
  • Les pigments du chloroplaste
  • Les protéines nucléaires
  • Les réactions du muscle à l'activité sportive
  • Les risques de propagation des transgènes dans l'environnement
  • Les structures protéiques
  • Les transitions épithélium-mésenchyme
  • Les types trophiques à l'échelle cellulaire
  • L'hématie
  • Mécanismes de formation des tumeurs
  • Mise en mouvement du milieu intérieur chez l'Homme
  • Principes et apports du séquençage des génomes
  • Qu'est-ce qu'un virus ?
  • Réplication de l’ADN
  • Transgenèse végétale à partir de l'exemple des fruits
  • Utilisation des plantes transgéniques en agriculture

Leçons d’option du secteur B

  • Autofécondation et allofécondation
  • Biologie et physiologie des végétaux des milieux secs
  • Biologie, écologie et évolution des mammifères
  • Choix du partenaire et sélection sexuelle chez les Vertébrés
  • Classifications traditionelles et classifications évolutives
  • Conséquences de la fécondation chez les Angiospermes : les fruits et les graines
  • Du stade végétatif au stade reproductif chez les Angiospermes
  • Facteurs du milieu et morphogenèse chez les végétaux
  • Gènes du développement et évolution des plans d'organisation
  • La biologie des graines
  • La circulation de l'eau dans la plante
  • La compétition interspécifique
  • La dispersion chez les végétaux (on ne parlera pas de la dispersion du pollen)
  • La dissémination : spores, graines et fruits
  • La diversité des algues
  • La diversité des modes de vie des champignons
  • La domestication des plantes cultivées
  • La métamorphose : transition écologique
  • La mise en place du comportement chez les animaux
  • La prédation
  • La recherche de la nourriture chez les animaux
  • La réponse de l'organisme humain à l'effort physique
  • La reproduction asexuée chez les végétaux : modalités et conséquences écologiques
  • La reproduction sexuée des Angiospermes
  • La respiration pulmonaire chez les Vertébrés
  • La sélection sexuelle
  • La vie dans la zone intertidale
  • La vie dans l'écosystème récifal
  • La vie dans un étang
  • La vie de la feuille
  • La vie de la racine
  • La vie de l'arbre
  • La vie en groupe : avantages et inconvénients
  • La vie planctonique
  • L'activité cardiaque dans l'organisme humain
  • L'adaptation humaine à l'altitude
  • Le bilan hydrique chez les animaux terrestres
  • Le chant des oiseaux : mécanismes neurophysiologiques et importance biologique
  • Le choix de l'habitat chez les animaux
  • Le comportement territorial
  • Le contrôle photopériodique de la reproduction chez les Mammifères
  • Le passage de la mauvaise saison (hiver) chez les phanérophytes
  • Le polymorphisme génétique
  • Le rein : organe de l'équilibre hydrominéral (chez les Mammifères)
  • Le rôle des micro-organismes dans le cycle de l'azote
  • Le système circadien des Mammifères
  • L'équilibre hydrique chez les végétaux terrestres
  • Les animaux et la mauvaise saison
  • Les appendices des Arthropodes
  • Les apports de la domestication à la compréhension des mécanismes évolutifs
  • Les conséquences évolutives des modifications génomiques
  • Les corrélations entre organes chez les Angiospermes
  • Les fonctions branchiales
  • Les innovations dans la lignée verte en liaison avec la colonisation du milieu aérien
  • Les mécanismes photosynthétiques de type C4 et CAM et leur intérêt écologique
  • Les modalités de la prise alimentaire
  • Les perturbations et la dynamique des écosystèmes
  • Les phylogénies et leurs utilisations
  • Les relations gamétophyte/sporophyte chez les Embryophytes
  • Les relations insectes - végétaux
  • Les relations interspécifiques et la structure des communautés
  • Les relations sources / puits chez les végétaux terrestres
  • Les réponses des végétaux à la sécheresse
  • Les rôles des vaisseaux sanguins
  • Les soins parentaux chez les Vertébrés : coûts et bénéfices
  • Les squelettes des animaux
  • Les successions écologiques
  • Les symbioses microorganismes - Angiospermes
  • Les systèmes à contre-courant
  • Les systèmes d'appariement chez les Mammifères et les Oiseaux
  • Les tropismes
  • Les végétaux et l'altitude
  • L'homme et la biodiversité
  • L'importance de la vie ralentie chez les végétaux
  • L'organisation sociale chez les Hyménoptères
  • L'organisation sociale chez les Vertébrés
  • L'oxygène dans la vie des végétaux
  • Nutrition azotée chez les végétaux terrestres
  • Organisation et évolution du génome des Eucaryotes
  • Osmorégulation et ionorégulation en milieu aquatique
  • Parasitisme et mutualisme
  • Phéromones et vie sociale chez les Insectes
  • Pollen et pollinisation
  • Sélection naturelle et sélection artificielle
  • Transferts de matière et d'énergie dans les écosystèmes
  • Unité et diversité des Annélides
  • Unité et diversité des appareils racinaires
  • Unité et diversité des Arthropodes
  • Unité et diversité des Mollusques
  • Unité et plasticité du rameau feuillé des Angiospermes
  • Leçons d’option du secteur C
  • Différents types de bassins sédimentaires d'après l'analyse de la carte géologique au millionième
  • Dynamique de la chaîne alpine
  • Dynamique de la Terre interne
  • Énergie solaire et climat
  • Évolution de la biodiversité au cours du temps
  • Genèse des magmas granitiques
  • Géodynamique de la Méditerranée
  • Influence de la vie sur l'environnement au cours des temps géologiques
  • La différenciation de la Terre
  • La diversité des roches magmatiques
  • La lithosphère
  • La lithosphère continentale
  • La lithosphère océanique
  • La mesure du temps en Géologie
  • La nucléosynthèse et les grandes étapes de la formation du système solaire
  • La sismicité de la France dans son cadre géologique
  • La stratigraphie séquentielle
  • La subduction océanique
  • La variabilité climatique naturelle au Cénozoïque
  • L'archéen
  • Le couplage océan-atmosphère
  • Le noyau
  • Le système solaire
  • Le volcanisme cénozoïque en France métropolitaine
  • L'échelle des temps géologiques
  • L'enregistrement sédimentaire des variations du niveau marin
  • Les glaciations
  • Les marges continentales de la France métropolitaine
  • Les météorites
  • Les mouvements verticaux de la lithosphère
  • Les silicates
  • Les transferts de matière du continent à l'océan
  • Les variations du CO2 dans l'atmosphère terrestre : mise en évidence, causes et conséquences
  • Métamorphisme et déformation des roches à différentes échelles
  • Métamorphisme et géodynamique
  • Nature et structure de la lithosphère continentale à partir de la carte géologique de la France au millionième
  • Originalité de la Terre dans le système solaire
  • Origine et évolution des Hominidés
  • Origine et évolution des magmas basaltiques
  • Rôle de la tectonique des plaques sur le climat
  • Rôle de la vie dans la formation des roches
  • Sondes géophysiques et géochimiques de la Terre inaccessible
  • Subduction et collision
  • Transferts thermiques et mouvements de grande échelle dans les enveloppes du globe
  • Vitesse des processus géologiques

Quelques commentaires du jury propres à chaque secteur

Leçon de spécialité A

La leçon de spécialité A est proposée sous la forme d'un titre accompagné de quelques documents ou objets fournis par le jury. Après 4 heures de préparation, le candidat est invité à présenter sa leçon pendant 50 minutes. La leçon est ensuite suivie d’un entretien de 25 minutes qui, dans un premier temps, revient sur le sujet de la leçon, avant d'aborder d'autres thèmes portant sur l'ensemble du secteur A.

Les documents fournis par le jury revêtent une importance particulière, car ils peuvent aider le candidat à mieux cerner le sujet de la leçon, ou à l’orienter vers quelques aspects spécifiques mais essentiels du sujet. En revanche, les documents ne couvrent pas tous les aspects du sujet, il est donc indispensable que la leçon soit construite sur l'exploitation conjointe des documents fournis par le jury et de documents et matériels choisis par le candidat.

La plupart des documents proposés sont des transparents rapportant les résultats d'expériences scientifiques, que le candidat doit présenter au jury, interpréter et replacer dans le contexte de la leçon pour alimenter sa démonstration. Le jury constate que ces documents sont souvent mal exploités, aussi bien au niveau de leur présentation que des conclusions tirées de leur interprétation. Certains candidats donnent l'impression de découvrir les documents au moment de leur présentation, et dans ces conditions, il est très difficile d'en faire une exploitation satisfaisante.

Tout d'abord, il est conseillé d'annoter les documents pour en souligner les résultats principaux et les conclusions qui en découlent (pas directement sur le document, mais sur un transparent le recouvrant) et ceci pour deux raisons: la première est de les rendre plus compréhensibles pour l'auditoire en faisant ressortir les points importants.

La seconde, qui est la principale, est d'offrir au candidat des points de repère lui permettant d'exposer clairement son interprétation sans être obligé de refaire en direct tout le raisonnement, et en étant sûr de ne rien oublier. Le jury voit en effet des candidats perdre du temps à relire toutes les légendes et essayer de retrouver leurs conclusions, ce qui est très périlleux compte tenu du stress lié à la présentation.

Enfin, les candidats doivent prendre le temps nécessaire pour présenter, expliquer et exploiter les documents, car de trop nombreux transparents passent trop vite pour que l'auditoire puisse comprendre quoi que ce soit. Le fait de disposer de documents fournis par le jury ne doit pas empêcher les candidats d'utiliser du matériel supplémentaire susceptible d'illustrer certains aspects de la leçon. Les candidats ne doivent pas hésiter à demander tout échantillon ou matériel biologique qu'ils jugent intéressant dans le cadre du sujet proposé. L'exploitation à bon escient de matériel choisi par le candidat lui-même est jugée très positivement, car elle permet au jury d'apprécier sa créativité.

La maitrise des différents thèmes du programme du secteur A est très variable suivant les candidats, cependant quelques points apparaissent particulièrement mal connus par un nombre important de candidats:

  • les principes de base de l'immunologie (déroulement de la réponse immunitaire, interactions cellulaires, mécanismes de genèse de la diversité des anticorps ou des récepteurs T)
  • organisation générale et fonctionnement du système nerveux (potentiel d'équilibre et potentiel d'action, intégration neuronale)
  • les grandeurs physiques et chimiques, leurs unités et leur quantification

Le jury insiste sur le fait que détailler un mécanisme au niveau moléculaire ne sera apprécié que si le candidat est capable de nous expliquer ce que l'approche moléculaire apporte à la compréhension des phénomènes biologiques. Par exemple, faire le schéma détaillé de la présentation de peptides par le CMH aux lymphocytes T, sans être capable d'expliquer en quoi cela contribue à la compréhension du polymorphisme des réponses immunitaires face à un pathogène dans la population, ne valorise pas le candidat.

Par ailleurs, certains ouvrages de la bibliothèque ne sont presque jamais demandés par les candidats lors de la préparation des leçons, alors qu'ils constituent des ouvrages de référence dans leur domaine. C'est le cas, par exemple, de "Biochemistry and molecular biology of plants ", de Buchanan, Gruissem et Jones dont il n'existe malheureusement pas de traduction française, mais qui est abondamment illustré et qui contient des données relativement récentes sur de nombreux aspects moléculaires et cellulaires de la physiologie végétale.

Leçon de spécialité B

L’épreuve orale, dite de spécialité, est une épreuve exigeante, souvent redoutée. En effet, cette épreuve recouvre les thèmes de l’option choisie pas le candidat. Les champs disciplinaires concernés sont donc ceux qui doivent au mieux permettre au candidat de montrer sa valeur scientifique, et ses aptitudes pédagogiques pour énoncer clairement des notions de haut niveau. A travers ces quelques lignes, le jury voudrait partager avec les futurs candidats quelques considérations pour les aider à se préparer le plus efficacement possible à cet exercice très particulier.

Nous rappelions dans les commentaires  énéraux à quel point il est fondamental que la leçon s’enracine autour d’une problématique clairement énoncée par le candidat et se développe autour d’un raisonnement qui utilisera les connaissances du candidats, les données collectées dans les ouvrages et le matériel sorti comme des arguments -des outils- à son service et non pas comme un objectif en soi. Ceci est bien évidemment particulièrement important dans le cas de la leçon de spécialité.

La leçon se présente tout d’abord sous la forme d’un titre. Parfois, les titres sont très explicites et renvoient à des thèmes classiques connus de la majorité des candidats ; parfois également ils abordent des thèmes à priori plus délicats à cerner, et pour lesquels les candidats estiment leurs connaissances initiales plus limitées.

Paradoxalement, les leçons à priori plus difficiles peuvent souvent être mieux traitées par les candidats que les leçons à priori classiques, car leurs connaissances initiales ne pouvant servir de refuge, ils sont forcés de rentrer dans une démarche de raisonnement pour construire une leçon qui leur permettra de présenter un exposé de 50 minutes. Ce constat nous oblige à répéter qu’il est indispensable de passer du temps, de prendre du recul pour construire sa leçon, pour qu’elle devienne un exposé personnel mettant en avant les qualités scientifiques et pédagogiques du candidat, et non pas ses seules capacités mnésiques.

Les membres du jury tiennent à insister sur le fait que la leçon est un exercice scientifique avec toutes les exigences de raisonnement et de justification que cela impose. Il est regrettable de voir des leçons où les connaissances sont présentes mais simplement restituées et énoncées dans une juxtaposition sans raisonnement. Ces leçons conduisent le plus souvent à un échec au concours, alors que les entretiens révèlent que dans bon nombre de cas, les candidats avaient la capacité de mener sa leçon autrement.

Accompagnant le titre de la leçon, des documents imposés sont fournis par le jury en nombre restreint. Ils sont là, bien sûr, pour être exploités au cours de la leçon mais également pour aider le candidat à mieux cerner le sujet, ou à l’orienter vers quelques aspects spécifiques mais essentiels du sujet. Une analyse rigoureuse des documents devrait donc aider le candidat à orienter, au moins partiellement la problématique de sa leçon.

Certains sujets de leçons peuvent moins que d’autres s’appuyer sur des ouvrages et des ressources bibliographiques. C’est alors une raison supplémentaire pour soigner l’analyse des documents imposés, en extraire les informations pertinentes et formuler explicitement des hypothèses et/ou conclusions, trop souvent absentes.

En revanche, les documents ne couvrent en général pas tous les aspects du sujet. Il est donc impensable que l'intégralité de l'exposé soit construite autour des seuls thèmes que les documents permettent d'aborder. Il revient donc au candidat de compléter l’illustration de sa leçon par du matériel et/ou expérimentations complémentaires. Cependant, le matériel demandé, doit être exploité avec la même rigueur que le matériel imposé, et ces étapes sont très clairement prises en compte dans l’évaluation de la leçon par le jury. Ainsi les candidats doivent essayer d’appuyer et illustrer leurs propos à partir d’observations argumentées sur du matériel biologique ou géologique.

En secteur B, les observations sur du matériel frais sont souvent trop rares. Pour les observations microscopiques, il faut privilégier l’observation directe d’une coupe plutôt que sa présentation en diapo ou sur une photo ou encore sur un dessin d’ouvrage. Prendre l’initiative de sortir, de présenter et de manipuler du matériel est aussi une occasion que trop peu de candidats saisissent pour montrer leur créativité, leur habileté à manipuler, leurs connaissances naturalistes et leur goût pour le réel et l’observation de terrain.

Au cours de la leçon, la démarche scientifique doit s’appuyer sur une analyse rigoureuse des objets et expériences proposés par le jury et apportés par le candidat. Cette démarche doit commencer par une description des objets, spécimens et faits expérimentaux, ensuite suivie d’une interprétation raisonnée qui pourra soit conclure un paragraphe et donc répondre à une question, soit donner lieu à une nouvelle question, et servir alors de transition avec la suite de l’exposé. L’exploitation des documents est trop rarement accompagnée d’un véritable travail traduisant sa réelle appropriation par le candidat.

Trop souvent, le document est seulement un prétexte pour exposer des généralisations et des modèles théoriques recopiés dans des ouvrages, et donc écrit dans un autre contexte que celui de la leçon. Trop souvent aussi, la présentation de la théorie précède l'exploitation des documents, ce qui est tout à fait contraire à la démarche scientifique.

La conclusion doit mettre en valeur ces idées-clés et déboucher sur une généralisation et/ou une nouvelle question. Il n'est donc pas nécessaire de paraphraser (oralement et/ou sous forme de schéma ou tableau bilan) tout ce qui a été dit auparavant.

Le jury est tout à fait conscient que 50 minutes est un temps d’exposé limité. Le candidat sera généralement amené à faire un important travail de synthèse : il devra alors clairement justifier, dans son introduction, les différents aspects du sujet qu’il souhaite traiter, et, inversement, pourquoi il délaissera volontairement certains aspects. C’est la rigueur de la démarche qui justifiera la validité de ses choix.

La leçon est ensuite suivie d’un entretien qui, dans un premier temps, a pour but de faire réfléchir le candidat sur l’exposé qu’il vient de produire, pour l’aider à découvrir d’éventuelles omissions, imprécisions ou erreurs, et l’inviter à les corriger. Il sert également à évaluer l’aptitude du candidat à raisonner et à exploiter ses connaissances en temps réel.

L’interrogation est ensuite ouverte aux autres domaines de la spécialité, sous des formes très variables, qui visent à évaluer les connaissances du candidat dans le secteur de spécialité, sa culture générale en rapport avec le domaine de spécialité ainsi que ses aptitudes à construire un raisonnement logique. Il est à noter que l’entretien peut porter sur des parties du programme spécifique.

Leçon de spécialité C

La leçon d'option a la particularité de demander au candidat de construire, autour d'un "titre", une démarche scientifique qui s'appuie sur des documents imposés par le jury et d'autres qu'il choisit librement. L'objectif est de répondre à une problématique claire que le candidat doit bien définir, d'emblée, en fonction de ses connaissances du sujet et des documents fournis.

Les sujets de leçons peuvent être vastes, plus focalisés, classiques ou non. Les leçons plus complexes en apparence ne sont pas moins bien traitées que des leçons "classiques" (ex. "les marges passives", etc.). La bibliographie en sciences de la Terre s'étant considérablement enrichie ces dernières années, il est tentant de se borner à utiliser "l'ouvrage", qui traite quasi exclusivement du sujet et à aller chercher dans d'autres références, seulement quelques détails. C'est un écueil à éviter.

Trop souvent les documents fournis par le jury, assez peu nombreux en général (5 à 6 grand maximum), sont sous exploités ou mal utilisés ; ils ne servent alors qu'à l'illustration rapide d'un aspect de la leçon. C'est souvent le cas lorsque le titre de la leçon a mal ou partiellement perçu et que les documents fournis n'ont pas été suffisamment analysés et compris durant la préparation. Ils ont alors beaucoup de mal à s'insérer correctement dans la leçon. Ces documents ne sont pas donnés au hasard ! Ils sont là pour permettre au candidat, d'après leur analyse détaillée, de réaliser des démonstrations qui l'aident à argumenter, à montrer ses capacités de raisonnements scientifique et pédagogique.

Les candidats doivent bien réfléchir à quand et pourquoi utiliser tel ou tel document imposé et aux liens pouvant exister entre eux (fréquents !); certains documents fournis en appellent d'autres et le candidat doit également s'en rendre compte. Finalement, une vraie réflexion sur la signification et l'utilisation des documents doit donc être réalisée durant le temps de préparation de la leçon.

En géologie, les cartes et les échantillons sont à ce titre très mal exploités en général. Il est vrai que la réflexion à mener sur ces documents est peut être plus difficile ou déroutante pour les candidats que sur des tableaux, des photographies, etc. On attend alors de leur part, et c'est très rarement le cas, qu'ils intègrent réellement ces données dans leurs démonstrations ou leurs raisonnements.

En ce qui concerne maintenant le matériel supplémentaire, il doit être choisi et exploité avec la même rigueur que celui qui est imposé et avec la même pertinence.

Enfin, durant la leçon, le candidat doit partir des faits. Il faut décrire puis analyser, avant d'interpréter.

L'inverse a souvent été constaté (pour parler des caractéristiques d'une chaîne de montagnes, la sismique et la gravimétrie sont présentées avant les roches métamorphiques, ou les arguments cartographiques (chevauchements, etc.). Dans le déroulement de la leçon, les transitions entre les différentes parties sont rarement soignées ; elles sont essentielles et doivent apparaître logiques, voir évidentes ! La leçon doit avoir une colonne vertébrale (les documents sortis à bon escient), et un fil conducteur, qui doit permettre au jury de suivre le candidat dans sa démarche, dans sa logique, dans son raisonnement et ses démonstrations.

Enfin, durant l'entretien qui suit la leçon, le jury déplore le manque de culture géologique, pourtant attendu chez des candidats dont le choix s'est porté sur cette spécialité.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !