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Le corps dans la tradition chrétienne (prémoderne)

On y observe une ambivalence autour du corps : « Le corps humain, dans la tradition chrétienne, semble tout à la fois être le lieu de la grâce et du péché » (J.N. Bezançon). Au niveau de la doctrine chrétienne, le corps est en effet l’objet de tensions axiologiques : respect et magnification d’une part, mépris et haine de l’autre…

« L’anthropologie biblique ne s’appuie pas sur un dualisme corps-âme, mais sur une dialectique chair-esprit… Si l’on doit vivre dans la chair (le corps étant avant tout l’œuvre de Dieu), on ne peut vivre selon la chair (on ne peut disposer librement de ce corps), car cela serait devenir charnel… La résurrection du Christ permettra de substituer un corps spirituel au corps charnel » (Braunstein & Pépin : « La place du corps dans la culture occidentale »).

Le corps chrétien médiéval est de part en part traversé par cette tension, ce balancement, cette oscillation entre le refoulement et l’exaltation, l’humiliation et la vénération. Donc, fondamentalement sont opposés…

  • Le corps de la grâce
  • La chair du péché

Le corps dans les traditions judaïques et musulmanes

Les religions judaïques et musulmanes ont un certain nombre de points communs dans leur rapport au sacré :

  • Le pur et l’impur constituent des catégories de compréhension fondamentales pour ces traditions religieuses
  • Il existe une codification culturelle stricte encadrant de multiples usages du corps
  • Il y a absence de mépris a priori du corps
  • Il existe un interdit absolu concernant la représentation picturale de la divinité (religions juive et musulmane) et même un interdit de la représentation du corps humain (religion musulmane)

Le corps dans la religion judaïque

Il y a absence de tout mépris déclaré du corps dans la tradition judaïque. Même si des règles strictes fixent en réalité des limites importantes à la vie matérielle et aux jouissances corporelles.

Le pur et l’impur constituent une catégorie fondamentale aux yeux du judaïsme.

La pureté est la véritable antichambre de la sainteté. La pureté concerne son corps propre :

  • circoncision;
  • purification rituelle du corps avant chacune des trois prières quotidiennes,
  • règles concernant la pudeur du corps et la sexualité,
  • repos obligatoire du corps (lors du « chabbat »)...

Elle concerne également la nourriture :

  • classification des animaux purs et impurs,
  • préparation rituelle de la nourriture (règles de « cacherout »)…

La prescription à la circoncision…celle-ci représente un acte de haute signification rituelle et ne se limite pas à une simple opération chirurgicale. La qualité d’ « incirconcis » est synonyme d’état d’impureté. Les règles de « cacherout », c’est-à-dire l’ensemble des lois et interdits alimentaires, déterminent la préparation rituelle des aliments… La cacherout est une diététique au service de l’éthique… Elle distingue strictement entre les animaux purs et les animaux impurs. Au fondement de la cacherout gît le principe biblique suivant : le peuple d’Israël, peuple de Dieu, doit rester pur, il doit chérir par-dessus tout la pureté qui est la véritable antichambre de la sainteté Les trois prières quotidiennes exigent l’implication du corps. Celui-ci doit être pur rituellement : on doit se laver les mains et prononcer la bénédiction requise par cette action…

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Le corps dans le religion musulmane

Selon l’islam, l’homme est originairement pur, mais cette pureté originelle (qui pourrait le rapprocher de la sphère divine) est mise en danger par le fait même de vivre et ce, au-delà de toute idée de péché. Le fait même de vivre engendre la souillure, et à ce titre le bon croyant est celui qui rétablit sans cesse l’équilibre perdu.

« Allah aime ceux qui se repentent et se purifient sans arrêt » dit un verset du Coran.

Le corps est soumis à un ensemble complexe de techniques visant à le purifier des éléments de souillure qui l’affectent (substances impures extérieures, écoulements de son propre corps, actes d’ordre sexuel…). Chaque degré de purification répond à un niveau de souillure donné :

  • ablutions mineures pour celui qui s’apprête à prier,
  • ablutions majeures à la veille des grandes cérémonies (fête de l’Aïd ou du Ramadan), etc…

Le corps de l’ivresse est impur, car il est privé de conscience, livré à la déviation spirituelle (d’où la prohibition portant sur l’abandon du corps à la boisson). La pureté rituelle s’exprime aussi, entre autres :

  • dans les règles alimentaires (fortes convergences avec le judaïsme),
  • des aliments tabous,
  • des rituels de préparation de la nourriture (ex : la viande halal)...

Tradition islamique et problématique de la domination masculine

Des trois religions monothéistes, la religions islamique est aujourd’hui la moins sécularisée. C’est celle donc qui présente aujourd’hui encore la plus forte emprise sur les corps, et notamment sur les corps des femmes. Un verset du Coran (4;34), affirme divinement la supériorité de l’homme sur la femme. Si les hommes et les femmes sont égaux dans leur devoir religieux, c’est en matière matrimoniale et de capacité juridique que l’inégalité coranique s’affirme le plus clairement. Le corps créé par Dieu exige la pudeur et pour les femmes la pudeur est plus conséquente encore (c’est là qu’intervient le voile). La pudeur prescrite aux femmes va parfois ainsi jusqu’à ce que les mains, les pieds, le visage ne puissent pas être vus des hommes, de peur de les attirer.

Spiritualités orientales

Le Taoïsme

Le taoïsme est la plus ancestrale spiritualité (« religion ») chinoise indigène.

Le texte de base du taoïsme est le « Tao-te-king » de Lao Tseu. Le sens premier du terme Tao est « voie ». Le taoïsme développe sa spiritualité par et dans le corps lui-même…

La spécificité fondamentale du taoïsme, c’est la correspondance entre le corps physique de l’être humain, le corps social et le cosmos. Cette spiritualité tout à la fois sociale et cosmologique est fondée sur la complémentarité de deux principes fondamentaux : le yin et le yang. Le « corps-personne », agglomérat éphémère de souffles divisés qui constituent le monde, n’est pas parfait à la naissance. Il s’agit donc de s’adonner quotidiennement à la culture de soi. Œuvrer au perfectionnement spirituel, c’est donc œuvrer au perfectionnement du corps par une action consciente et pertinente, afin de trouver l’ « UN ». Le corps peut mieux se porter et rayonner d’énergie, c’est-à-dire devenir transcendant par une culture de soi (sieou-yang). Le corps taoïste suppose ainsi des pratiques corporelles quotidiennes : c’est le T’ai-ki k’iuan.

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Spiritualités indiennes

Les religions principales de l’Inde (l’Inde est à proprement parler une « mosaïque religieuse ») sont :

  • hindouisme,
  • jinisme,
  • sikhisme...

Dans les religions indiennes, il n’y a pas de regard porté vers un dieu extérieur et tout-puissant, mais une méditation tournée vers un dialogue intérieur

« Dans tous les corps, les dieux résident » (adage tantrique).

Radicalement distinctes, les religions indiennes ont toutes pourtant une préoccupation commune : le salut individuel et la délivrance.

Hindouisme et corps humain

Une notion fondamentale : « purusartha » => « fins de l’Homme » Ces fins sont hiérarchisées. Elles culminent dans la libération, « fin ultime » qui correspond à une « chute des entraves » (cf les « ascètes hindous » et autres « renonçants »). L’enjeu spirituel est, à travers la quête de l’intériorité de parvenir à s’identifier avec l’Absolu. L’ascète hindoue comporte de nombreux éléments que l’on trouve partout :

  • la rupture avec le milieu familial,
  • l’errance solitaire,
  • le détachement des biens et des ambitions,
  • la chasteté,
  • la non-violence etc.

Tous constituent des aspects quasi universels de la vie ascétique. Dans son effort héroïque de détachement, l’ascète hindou rencontre inévitablement de nombreuses et rudes tentations. Mais, à la différence de l’ascète chrétien, il n’est pas enclin à « diaboliser » les forces négatives auxquelles il est confronté.. Pour lui, le désir n’est pas mauvais en soi.

Bouddhisme et corps humain

Même postulat que l’hindouisme sur les naissances répétées (=> mettre un terme au cycle des renaissances). Il consiste essentiellement en une recherche de sagesse personnelle, pour « s’éveiller », et réussir à stopper le cycle des renaissances. Afin d’atteindre le nirvana. Le désir corporel est l’ennemi n°1. Il s’agit donc de mortifier le désir par évitement et renoncement. Cela suppose l’observance d’une morale rigoureuse et la pratique assidue de méditations et d’exercices apparentés au yoga qui purifient l’esprit et le rendent enfin apte à constater clairement la « Vérité-Réalité » Cette vision coïncide avec la « délivrance définitive » de toute renaissance et avec une sérénité inébranlable, appelée nirvana, littéralement extinction des passions et des erreurs. Devenu ahrant, l’homme ainsi délivré peut encore vivre longtemps, mais quand il mourra, il ne renaîtra plus nulle part. Qu’il s’agisse de la tradition hindouiste ou bouddhiste, le but des pratiques corporelles à vocation spirituelle est la « mortification » par évitement (et non répression) du plaisir et du désir, grâce à un ascétisme plus ou moins rigoureux (ex : yoga). Il ne s’agit pas tant de déprécier le corps pour lui-même que de parvenir à s’en détacher, à y « renoncer ». Variante : avec le tantrisme, il s’agit de maîtriser et non de combattre le désir ! (cf le « kama sutra ») Vous cherchez un coach sportif a domicile pour garder la forme ?

Spiritualités et rituels modernes ou postmodernes autour du corps

Pour parler de spiritualités « profanes » (oxymore) au sein de notre modernité contemporaine et des rituels qui en témoignent, il faut bien comprendre qu’il y a des déplacements du champ du rituel dans la société actuelle.

« Du cœur du social [les lieux de culte des religions traditionnelles, les lieux et moments individualisés de prière], les rites se sont déplacés le plus souvent à sa marge. On les retrouve dans le domaine du sport, du hors-travail… Les formes rituelles dans la société moderne permettent l’expression de valeurs et d’émotions qui ne trouvent pas de lieu d’expression dans le monde du travail ou dans le monde domestique », (M. Segaelen; « Rites et rituels contemporains »)

Premier exemple : le bizutage

  • Le bizutage apparaît comme une figure postmoderne des rites initiatiques propres aux sociétés archaïques,
  • Le bizutage est d’abord le propre d’une situation d’enfermement et concerne des populations dont le statut social est en devenir. Rituels initiatiques et corporatifs, les bizutages se ressemblent tous et infligent aux bizutés la souffrance et l’humiliation. Ils se réfèrent à un substrat idéologique global dont la violence ne fait aucun doute.
  • Le bizutage se marque sur les corps au moyen de signes et d’insignes et fait ainsi rentrer dans les catégories de l’ordre social. Le décor du corps est signe d’appartenance et rien n’y est laissé au hasard.

Le bizutage est une socialisation initiatique : « La socialisation initiatique doit habiller les corps. La nudité, plus ou moins complète, est la marque extrême de la différenciation car elle est l’aspect de la naissance au monde….Déguiser un bizut est une procédure par laquelle on le dénude symboliquement », (R. de Vos ; « Le bizutage »). Le bizutage reprend le principe archaïque ou traditionnel d’un ordre social construit d’une part à travers la négation de l’individualité, d’autre part grâce à la fusion dans une communauté (corporatiste en l’occurrence; émotionnelle dans d’autres cas) :

« Disparaître en tant que personne individuelle, n’œuvrer que dans le groupe et pour le groupe, obéir pour que s’établisse le groupe : les bizutages n’enseignent rien d’autre… » (R. de Vos ; « Le bizutage »).

Le bizutage relève bien en ce sens d’une spiritualité profane.

Deuxième exemple : les rituels sportifs

Les espaces contemporains de ritualisation (rituels sportifs, pratique ou spectacle) : courses pédestres « open », matchs de football, tauromachie…peuvent être l’occasion de productions sacrificielles ou d’une communion émotionnelle relevant de spiritualités profanes. Là aussi, d’une manière ou d’une autre son propre corps ou le corps des autres est sur-investi symboliquement.

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Gaspard

Ancien étudiant de STAPS et passionné de Coaching Sportif. Je mets mes cours de sport à votre disposition !