Héraclès (HraklhV) est le célèbre héros grec, personnification de la force, et identifié plus tard avec des types d'autres pays : le Phénicien Melkarth, l'Ogmios des Celtes, l'Hercule des Latins.
Il était fils de Zeus et d'Alcmène, femme d'Amphitryon. Héra envoya deux serpents pour le dévorer dans son berceau ; mais il les étouffa de ses mains. Il reçut une solide éducation.Lorsqu'il eut atteint sa dix-huitième année Héraclès quitta la ferme et les vaches et entreprit de tuer le lion de Cithéron qui ravageait les troupeaux d'Amphitryon et de son voisin, le roi Thespios. Après divers exploits il se rendit à Thèbes, où il épousa Mégare, fille de Créon. Dans un accès de folie, il la tua avec leurs enfants communs. Pour expier ce crime, il dut obéir au roi Eurysthée, qui lui imposa une série d'épreuves, qu'on nomme les 12 Travaux d'Héraclès (d'Hercule) :

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C'est parti

Le lion de Némée

Le premier travail qu'Eurysthée imposa à Héraclès fut de tuer et de ramener le lion de Némée dont la peau était si dure que ni le fer ni l'airain ne pouvait l'entamer.

Ce lion était la progéniture monstrueuse d'Echidna et de Typhon. Mais certains auteurs pensent qu'il est l'oeuvre de Séléné soit son enfant soit une création à partir de l'écume de mer faite à la demande d'Héra

Parvenu à Cléonae, à mi-chemin entre Corinthe et Argos, Héraclès logea chez un berger du nom de Molorchos, dont le lion avait tué le fils. Un jour, comme Molorchos était sur le point d'offrir un bélier à Héra pour obtenir ses faveurs, Héraclès le retint et le demanda d'attendre un mois avant de faire un sacrifice au héros s'il revenait.

Héraclès arriva à Némée, mais, comme le lion avait dépeuplé tous les environs, il ne trouva personne pour le renseigner et il ne vit aucune empreinte du fauve.

Après avoir d'abord cherché sur le mont Apesas, du nom d'Apesanlus un berger que le lion avait tué, Héraclès se rendit au mont Trétos et là, il aperçut le lion qui revenait à sa tanière, tout maculé du sang de sa dernière victime. Il tira une volée de flèches sur le fauve, mais elles rebondirent sur sa peau épaisse sans lui faire aucun mal, le lion se contenta de lécher ses côtes en baillant. Ensuite, il utilisa son épée qui plia comme un fétu de paille, finalement, il brandit sa massue et assena un tel coup sur la gueule du lion qu'il rentra dans sa tanière à double sortie en secouant la tête, non pas de douleur, mais parce que ses oreilles lui tintaient. Héraclès, après avoir regardé tristement sa massue hors d'usage, disposa alors un filet à l'une des issues de l'antre et entra par l'autre.

Sachant à présent qu'aucune arme ne servirait de rien contre le monstre, il le prit à bras-le-corps et engagea la lutte. Le lion lui coupa un doigt, mais, lui ayant saisi la tête, il fit la prise du collier et serra avec tant de force qu'il étouffa la bête.Héraclès revint à Cléonae le trentième jour en rapportant le cadavre du lion sur ses épaules et il fit avec Molorchos un sacrifice à Zeus Sauveur.

Puis Héraclès se tailla une nouvelle massue et, après avoir apporté plusieurs changements aux Jeux Néméens jusque-là célébrés en l'honneur d'Opheltès, et qu'il dédia à Zeus, il emporta le cadavre du lion à Mycènes.
Eurysthée, stupéfait et terrifié, lui interdit à jamais l'accès de la ville et lui ordonna, à l'avenir, de déposer le fruit de ses Travaux en dehors des portes. Eurysthée donna l'ordre à ses forgerons de fabriquer une jarre en bronze qu'il enfouit dans la terre.

Et, depuis lors, chaque fois qu'Héraclès revenait, il se réfugiait dans la jarre et envoyait ses ordres par la voix d'un héraut appelé Coprée qu'il avait purifié après un meurtre. Pendant un certain temps, Héraclès fut embarrassé, il ne savait comment s'y prendre pour écorcher le lion, jusqu'à ce qu' il eut l'idée d'utiliser les propres griffes du fauve, tranchantes comme un rasoir. Bientôt, il put revêtir sa peau invulnérable et s'en faire une armure pour la suite de ses aventures. Il utilisa la tête du lion comme casque.
Le lion fut mis au nombre des constellations par Zeus, pour perpétuer l'exploit d'Héraclès.

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L'Hydre de Lerne

Pour le deuxième des douze Travaux, Eurysthée demanda à Héraclès de tuer l'Hydre de Lerne, monstre né de Typhon et d'Echidna et élevé par Héra.

Lerne se trouve près de la mer, à quelque distance de la cité d'Argos. A l'ouest se dresse le mont Pontinos, avec son bois de platanes sacrés. Chaque année, des rites nocturnes et secrets se tenaient à Lerne en l'honneur de Dionysos qui était descendu au Tartare à cet endroit pour aller chercher Sémélé, et, non loin de là, étaient célébrés les Mystères de Déméter Lernéenne, dans une enceinte qui marquait l'emplacement où Hadès et Perséphone descendirent, eux aussi, au Tartare.

Cette région fertile à la fois et sacrée vivait dans la terreur de l'Hydre, dont le repaire se trouvait sous un platane à la septuple source du fleuve Amymoné, et qui hantait les marais sans fond de Lerne et le lac Alcyonien qui se trouvait dans le voisinage. Ces marais sont devenus le tombeau de bien des voyageurs imprudents.

Athéna avait médité sur le meilleur moyen pour Héraclès de venir à bout de ce monstre, et, lorsqu'il arriva à Lerne, Iolaos conduisant son char, elle lui indiqua le repaire de l'Hydre. Sur son conseil, il força l'Hydre à sortir en lui lançant des flèches embrasées puis, retenant son souffle, il s'empara d'elle. Mais le monstre s'enroula autour de ses pieds pour essayer de le faire tomber. C'est en vain qu'avec sa massue il lui assenait des coups sur la tête: à peine en avait-il écrasé une que deux ou trois autres repoussaient à leur place.

Un crabe géant sortit du marais pour venir en aide à l'Hydre et mordit au pied Héraclès, qui, furieux, écrasa sa carapace et appela Iolaos à son secours Iolaos mit le feu à un côté du bois, puis pour empêcher l'Hydre de faire renaître de nouvelles têtes, il cautérisa les chairs à leur racine avec des brandons et réussit aussi à arrêter le sang.

Alors, avec une épée Héraclès décapita la tête immortelle, dont une partie était en or, et l'enterra toute vivante, alors qu'elle lançait encore des sifflements terribles, sous un lourd rocher près de la route d'Elaeos. Il arracha les entrailles du cadavre et trempa ses flèches dans son venin, et depuis lors, la moindre blessure de l'une d'elles est irrémédiablement mortelle.

Pour récompenser le crabe de ses services, Héra le mit au nombre des douze Signes de Zodiaque; quant à Eurysthée, il ne voulut pas considérer ce Travail comme régulièrement accompli, à cause de l'intervention d'Iolaos qui avait apporté les brandons.

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La Biche de Cérynie

Le Troisième des Travaux d'Héraclès fut de capturer la Biche de Cérynie et de la ramener vivante d'Oensoé à Mycènes.

Cet animal tacheté, rapide à la course, possédait des sabots d'airain et des cornes d'or comme un cerf, en sorte que certains le considèrent comme un cerf. Cette biche était consacrée à Artémis, qui lorsqu'elle était enfant, avait aperçu cinq biches, plus grandes que des taureaux, paissant sur les bords du fleuve thessalien Anauros qui roule des cailloux noirs dans ses eaux au pied du mont Parrhasion. Le soleil étincelait sur leurs cornes. Elle se mit à courir, les poursuivit et en captura quatre, successivement en ne se servant que de ses mains et les attela à un char; la cinquième s'enfuit en traversant le fleuve Céladon jusqu'à la Colline de Cérynie comme le voulait Héra, qui avait déjà en tête les Travaux d'Héraclès.

Ne voulant ni tuer ni blesser la biche, Héraclès accomplit le troisième de ses Travaux sans faire usage de sa force. Il la poursuivit sans relâche durant une année entière et sa chasse l'entraîna jusqu'en Istrie et au pays des Hyperboréens. Finalement, lorsque exténuée elle se réfugia sur le mont Artémision, et de là descendit jusqu'au fleuve Ladon, Héraclès banda son arc et d'une flèche qui passa entre l'os et le tendon, sans que soit répandue une seule goutte de sang, il lui immobilisa les deux pattes de devant. Ainsi il la captura et, l'ayant chargée sur ses épaules il traversa l'Arcadie et se hâta vers Mycènes. Artémis vint à la rencontre d'Héraclès et lui reprocha d'avoir maltraité son animal sacré mais il fit ressortir l'obligation dans laquelle il se trouvait et rejeta la faute sur Eurysthée. Sa colère alors s'apaisa et elle lui permit d'emporter la biche vivante à Mycènes.

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Le Sanglier d'Erymanthe

Le Quatrième des Travaux imposé à Héraclès fut de prendre vivant le Sanglier d'Erymanthe: c'était une bête sauvage aux proportions gigantesques qui vivait sur les pentes recouvertes de cyprès du mont Erymanthe ou dans les fourrés du mont Lampéia en Arcadie, et dévastait le pays aux abords de Psophis

Capturer vivante une bête aussi sauvage était une tâche d'une difficulté peu commune; cependant, il réussit à la faire sortir de son fourré en poussant des cris puissants, la conduisit dans un trou profond rempli de neige et sauta sur son dos. Il l'attacha alors avec des chaînes et l'emporta vivante sur son dos à Mycènes; mais, lorsqu'il apprit que les Argonautes se rassemblaient pour partir pour la Colchide, il déposa à terre le sanglier et l'abandonna en dehors de la grande place du marché et, au lieu d'attendre de nouveaux ordres d'Eurysthée, qui s'était caché dans sa jarre en bronze, il partit avec Hylas pour se joindre à l'expédition. On ignore par qui fut tué le sanglier qu'il avait capturé, mais ses défenses furent conservées dans le temple d'Apollon, à Cumes.

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Les écuries d'Augias

Le cinquième Travail d'Héraclès fut de nettoyer, en un seul jour, les écuries d'Augias, qui étaient dans un état de saleté répugnante. Eurysthée avait plaisir à imaginer le dégoût d'Héraclès, obligé de charger le fumier dans des paniers qu'il transporterait sur ses épaules. Augias, roi d'Elis, était fils d'Hélios, par Naupiadamé, fille d'Amphidamas; ou, selon certains, par Iphiboë. D'autres en font le fils de Poséidon. Il était l'homme le plus riche de la terre, en bétail: en effet, par une grâce divine, ses troupeaux préservés de toute maladie étaient d'une fécondité sans pareille et ses bêtes n'avortaient jamais. La plupart du temps les naissances donnaient des femelles, il possédait néanmoins trois cents taureaux noirs à pattes blanches et deux cents taureaux reproducteurs, rouges; en outre, douze taureaux blanc argenté consacrés à son père Hélios. Ces douze taureaux défendaient ses troupeaux contre les bêtes sauvages, qui, des collines boisées, venaient roder autour d'eux.

Or, le fumier dans les Écuries d'Augias n'avait pas été enlevé depuis trente ans et sa puanteur infecte se répandait à travers tout le Péloponnèse. En outre, les pâturages de la vallée étaient recouverts d'une couche si épaisse de bouse et de crottin qu'on ne pouvait plus guère les labourer pour y planter du grain. Héraclès salua Augias de loin et proposa de curer ses écuries avant la nuit en échange d'un dixième de son troupeau. Augias se mit à rire; il pensait que la chose n'était pas possible et il appela Phylée, son fils ainé, pour être témoin de l'offre d'Héraclès. Héraclès jura et Augias, de même, prêta serment.

Sur les conseils de Ménédèmos l'Eléen et avec l'aide d'Iolaos Héraclès fit d'abord une brèche dans le mur des Écuries en deux endroits et ensuite dévia le cours des deux fleuves du voisinage: l'Alphée et le Pénée, en sorte que leurs eaux se précipitèrent dans les Ecuries, les nettoyèrent et s'en furent ensuite nettoyer la bouse qui recouvrait les pâturages de la vallée. Ainsi Héraclès accomplit-il ce labeur en une seule journée, et remit en état les terres sans s'être sali le bout du doigt. Mais Augias, qui avait appris par Coprée qu'Héraclès obéissait aux ordres d'Eurysthée en nettoyant les Écuries, refusa de payer le prix convenu et il eut même l'audace de dire qu il n'y avait jamais eu entre Héraclès et lui aucun marché conclu.

Héraclès proposa que l'affaire fût soumise à un arbitre, mais lorsque les juges furent assis et que Phylée, cité comme témoin par Héraclès, attesta la vérité, Augias se dressa furieux et les bannit tous deux de l'Elide en déclarant qu'Héraclès l'avait trompé car c'étaient les dieux-Fleuves et non pas lui qui avaient effectué tout le travail. Pour aggraver encore les choses, Eurysthée refusa de considérer ce labeur comme un des Travaux parce qu'il avait touché un salaire d'Augias.

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Les Oiseaux du Stymphale

Le Sixième des Travaux d'Héraclès était d'exterminer les oiseaux innombrables, consacrés à Arès, qui, effrayés par les loups du ravin des Loups, sur la route d'Orchomène, s'étaient rassemblés autour du lac Stymphale. Le bec, les pattes, les ailes de ces oiseaux étaient en bronze et ils dévoraient les hommes. Ils se reproduisaient auprès du fleuve du même nom, s'envolant par bandes, de temps en temps, pour tuer des hommes et des animaux en leur lançant une grêle de plumes de bronze, en outre leur fiente empoisonnée détruisait les récoltes.

En arrivant près du marais entouré d'épaisses forets, Héraclès comprit qu'il lui serait impossible de chasser les oiseaux avec ses flèches car ces espaces marécageux n'étaient ni assez fermes pour supporter le poids d'un homme ni assez liquides pour qu'on put utiliser un bateau. Comme Héraclès, indécis, s'était arrêté sur le bord du lac, Athéna lui remit une paire de castagnettes de bronze, fabriquées par Héphaïstos. S'étant mis sur un éperon du mont Cyllene, qui domine les marais, Héraclès fit claquer ses castagnettes, et déclencha un tel vacarme que les oiseaux, effrayés, s'élevèrent dans le ciel par bandes, en un vol immense. Il en abattit alors un nombre considérable tandis qu'ils s'envolaient vers l'île d'Arès dans la mer Noire, où les Argonautes les retrouvèrent plus tard.

Le Taureau de Crète

Eurysthée ordonna à Héraclès, pour le Septième de ses Travaux de capturer le Taureau de Crète; dont Minos empêcha le sacrifice à Poséidon et qui engendra le Minotaure avec Pasiphaé.

A cette époque, il ravageait la Crète, spécialement la région arrosée par le Téthris, arrachant les plantations dans les champs et renversant les murs des vergers.

Lorsque Héraclès s'embarqua pour la Crète, Minos lui offrit toute l'aide qui était en son pouvoir, mais il préféra capturer le Taureau avec ses mains nues, bien qu'il soufflât des flammes par son museau. Après un long et dur combat, il ramena le monstre à Mycènes où Eurysthée le dédia à Héra et le remit en liberté.

Mais Héra, ne voulant pas d'un présent qui contribuait à la gloire d'Héraclès, mena d'abord le Taureau à Sparte puis le ramena par l'Arcadie; elle lui fît traverser l'isthme et le conduisit à Marathon en Attique, où Thésée par la suite l'amena à Athènes et l'offrit en sacrifice à Athéna

Les juments de Diomède

Eurysthée donna l'ordre à Héraclès pour le huitième de ses travaux de capturer les juments sauvages du roi de Thrace, Diomède, celui-ci était-il le fils d'Arès et de Cyrènen, ou bien était-il né des relations incestueuses d'Astéria et de son père Atlas, la question est controversée; il régnait sur le peuple belliqueux des Bistoniens, et ses les écuries, dans la ville de Tirida, à présent disparue, étaient la terreur de la Thrace.

Diomède maintenait ses juments attachées par des chaînes de fer à leurs mangeoires de bronze et les nourrissait de la chair de ses hôtes. Accompagné de quelques volontaires, Héraclès s'embarqua pour la Thrace et rendit visite, en cours de route, à son ami Admète, roi de Phères. Arrivé à Tirida, il se rendit maître des valets d'écurie de Diomède et mena les juments jusqu'à la mer où il les laissa sur un monticule, à la garde d'Abdéros, son favori, puis il se tourna contre les Bistoniens qui s'étaient lancés à sa poursuite. Comme son camp allait succomber sous le nombre, il vint à bout ingénieusement de ses ennemis en creusant un tunnel qui fit que la mer inonda les basses terres.

Il poursuivit les Bistoniens qui s'étaient mis à fuir, assomma Diomède avec sa massue, traîna son corps autour du grand lac qui venait de se former, et le présenta à ses propres juments qui dévorèrent sa chair encore vivante. Rassasiées car elles avaient aussi dévoré Abdéros pendant qu'Héraclès était occupé il put alors facilement en venir à bout.

La Ceinture d’Hippolyte

Le Neuvième des Travaux d'Héraclès fut d'apporter à la fille d'Eurysthée, Admètè, la ceinture d'or d'Arès, que portait la reine des Amazones, Hippolytè. Ayant frété un navire, et réuni une troupe de volontaires, parmi lesquels se trouvaient Iolaos, Télamon d'Egine, Pelée d'Iolcos et, d'après quelques récits, Thésée d'Athènes, Héraclès mit à la voile en direction du fleuve Thermodon.

Au moment où Héraclès se rendit chez les amazones, elles avaient toutes regagné le fleuve Thermodon et leurs trois villes étaient gouvernées par Hippolytè, Antiope et Mélanippe. En chemin il s'arrêta à l île de Paros, célèbre pour son marbre le roi Rhadamanthe l'avait léguée à un certain Alcée, fils d'Androgée mais quatre des fils de Minos, Eurymédon, Chrysès, Néphalion et Philolaos, s'y étaient également fixés. Après le meurtre de deux membres de l'équipage d'Héraclès descendus à terre pour chercher de l'eau par les fils de Minos, Héraclès indigné les avait tués tous les quatre et avait attaqué si violemment les habitants de Paros que ceux-ci lui avaient envoyé des émissaires pour lui offrir en dédommagement des deux marins tués, deux hommes qu'il choisirait et qui seraient ses esclaves. Satisfait de cette réparation, Héraclès leva le siège et choisit le roi Alcée et son frère Sthénélos qu'il prit à bord de son navire. Ensuite, il voyagea à travers l'Hellespont et sur le Bosphore jusqu'à Mariandyne, en Mysie, où il fut reçu par le roi Lycos de Paphlagonie, fils de Dascylos et petit-fils de Tantale. En échange, il aida Lycos dans une guerre contre les Bébryces, dont il tua un grand nombre, parmi lesquels leur roi Mygdon, frère d'Amycos; il reprit une grande partie du territoire de Paphlagonie aux Bébryces, qu'il rendit à Lycos; celui-ci lui donna le nom d'Héracléide, en l'honneur d'Héraclès. Par la suite Héracléia fut colonisée par les Mégariens et les Tanagriens, sur le conseil de la Pythonisse de Delphes qui leur recommanda de fonder une colonie près de la mer Noire, dans une région dédiée à Héraclès.

Parvenu à l'embouchure du Thermodon, Héraclès jeta l'ancre dans le port de Thémiscyra où

Hippolytè lui rendit visite, séduite par son physique et sa belle musculature, elle lui offrit la ceinture d'Arès en témoignage d'amour. Mais entre-temps Héra, déguisée en Amazone, était allée partout répandre le bruit que ces étrangers avaient l'intention d'enlever Hippolytè; les femmes-guerriers alors, pleines de courroux, sautèrent en selle et attaquèrent le navire. Héraclès, croyant à une trahison, tua Hippolytè de sa main lui retira sa ceinture, prit sa hache et d'autres armes et se prépara à se défendre. Il tua tour à tour toutes les Amazones qui dirigeaient la bataille, et mit en déroute leur armée après un terrible massacre.

A son retour de Thémiscyra, Héraclès revint à Mariandyne et prit part aux Jeux funèbres du frère du roi Lycos, Priolas, qui avait été tué par les Mysiens. Héraclès boxa contre le champion Mariandynien Titias, lui brisa toutes les dents et le tua d'un coup de poing à la tempe. Pour manifester son regret à la suite de cet accident, il soumit les Mysiens et les Phrygiens en faveur de Dascylos; mais il soumit également les Bithyniens jusqu'à l'embouchure du fleuve Rhebas et au sommet du mont Colonne et revendiqua leur royaume pour lui-même. Les Paphlagoniens de Pélops se rendirent de leur propre gré. Cependant à peine Héraclès était-il parti que les Bébryces, sous la conduite d'Amycos, fils de Poséidon, s'emparèrent, une fois de plus, du territoire de Lycos, étendant ainsi leurs frontières jusqu'au fleuve Hypios.

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Le Troupeau de Géryon

Le dixième des Travaux d'Héraclès fut de ramener le fameux troupeau de Géryon d'Erythie, une île située près de l'Océan, sans doute près de Gibraltar, sans autorisation ni paiement. Géryon, fils de Chrysaor et de Callirhoé, fille du Titan Océan, était roi de Tartessos, en Espagne, et il avait la réputation d'être l'homme le plus fort de la terre. Il était né avec trois têtes, six mains et trois corps réunis à la taille. Quant aux troupeaux de Géryon, ils étaient d'une beauté merveilleuse; ils étaient gardés par le berger Eurytion, fils d'Arès, et par le chien à deux têtes Orthros, né de Typhon et d'Echidna et qui avait appartenu à Atlas.

Au cours de son passage à travers l'Europe, Héraclès tua de nombreuses bêtes sauvages et, lorsqu'il atteignit finalement Tartessos, il éleva deux colonnes l'une en face de l'autre, de part et d'autre du détroit, l'une en Europe, l'autre en Afrique. D'après certains, les deux continents étaient auparavant réunis et Héraclès creusa un tunnel ou bien sépara les rochers; d'après d'autres au contraire, il réduisit la largeur du détroit, qui existait déjà, pour empêcher les requins et les monstres marins de le franchir.

Hélios dardait ses rayons sur Héraclès qui, trouvant qu'il était impossible de travailler sous une telle chaleur, banda son arc et tira une flèche contre le dieu. " Arrête ", s'écria Hélios furieux. Héraclès s'excusa pour sa mauvaise humeur et détendit aussitôt son arc. Pour ne pas être en reste avec lui, Hélios tendit à Héraclès sa coupe d'or, en forme de nénuphar, dans laquelle il se rendit à Erythie; mais le Titan Océanos, pour l'éprouver, agita fortement la coupe sur les vagues. De nouveau Héraclès sortit son arc et Océanos, effrayé, calma la mer.

Aussitôt arrivé, il se rendit au mont Abas. Le chien Orthros s'élança sur lui en aboyant, mais Héraclès l'abattit de sa massue et Eurytion, le berger de Géryon, qui se précipitait au secours d'Orthros, périt de la même manière. Héraclès se mit alors à emmener le troupeau. Ménoetès, qui faisait paître les troupeaux d'Hadès dans le voisinage rapporta la nouvelle à Géryon. Défié en un combat singulier, Héraclès attaqua Géryon par le flanc et le transperça en lui envoyant une flèche dans le côté qui traversa ses trois corps. Puis, comme Héra se précipitait pour aider Géryon Héraclès la blessa d'une flèche au sein droit et elle s'enfuit. Ainsi, il obtint le troupeau sans autorisation ni paiement et s'embarqua dans la coupe d'or, sur laquelle il traversa la mer jusqu'à Tartessos et il la rendit à Hélios en le remerciant. Du sang de Géryon naquit un arbre qui, à l'époque où apparaissent les Pléiades, porte des fruits sans noyaux qui ressemblent à des cerises.

La manière dont il emmena ensuite le troupeau à Mycènes est très controversée. D'après certains, il passa par Abdère, une colonie phénicienne, puis par l'Espagne, en laissant en arrière quelques-uns de ses compagnons comme colons. Dans les Pyrénées, il courtisa puis enterra la princesse Bébryce, Pyréné, dont cette chaîne de montagne porte aujourd'hui le nom. Puis il se rendit en Gaule où il abolit la coutume barbare des indigènes de tuer les étrangers et s'attacha à ce point les habitants du pays par ses exploits qu'il fut en mesure de fonder une grande ville à laquelle il donna le nom d'Alésia ou " Pérégrinations ", en souvenir de ses voyages. A l'époque romaine encore les Gaulois honoraient Alésia et la considéraient comme le centre et la capitale de tout leur pays. Ils se prétendaient descendants d'Héraclès par son union avec une princesse de haute taille du nom de Galata qui l'élut comme amant et engendra de ses œuvres cette race guerrière.

Pendant qu' Héraclès conduisait le troupeau de Géryon à travers la Ligurie, deux fils de Poséidon, nommés Ialébion et Dercynos, essayèrent de le lui voler; il les tua l'un et l'autre. A un certain moment, au cours de la bataille qui l'opposait aux Liguriens hostiles, Héraclès se trouva à court de flèches et s'agenouilla en pleurant, blessé et épuisé. Le sol étant en terre molle il ne trouvait pas de pierres à lancer contres ses ennemis-dont Ligys, le frère d'Ialébion, était le chef-, alors Zeus le prenant en pitié à cause de ses larmes, recouvrit la terre d'un nuage d'où s'abattit une pluie de pierres grâce auxquelles il put mettre en fuite les Liguriens. Zeus plaça parmi les étoiles une image d'Héraclès combattant les Liguriens: c'est la constellation d'Engonasis. Un autre souvenir de cette bataille a survécu sur la terre: la vaste plaine de forme circulaire, qui s'étend entre Marseille et Arles, la plaine de la Crau, qu'on appelle aussi la " Plaine Pierreuse ", parce que son sol est jonché de pierres de la taille d'une main d'homme vestige de l'ancien estuaire de la Durance; on y trouve aussi des sources d'eau salée.

Lorsqu'il passa les Alpes Liguriennes, Héraclès construisit une route pour ses armées et ses fourgons à bagages; il détruisit également toutes les bandes de brigands qui infestaient le défilé avant de pénétrer dans ce qu'on appelle la Gaule cisalpine et l'Etrurie. C'est seulement après avoir parcouru toute la côte italienne et après avoir traversé la mer pour aller en Sicile, qu'il se dit: " Je me suis trompé de route! " Les Romains disent que lorsqu'il atteignit l'Albula il fut reçu par le roi Evandre, exilé d'Arcadie. Le soir, il traversa à la nage en poussant devant lui le troupeau et s'étendit sur l'herbe pour se reposer. Dans une profonde caverne du voisinage, vivait un berger hideux, à trois têtes et aux proportions gigantesques. Il s'appelait Cacus, fils d'Héphaïstos et de Méduse, et il semait la terreur dans la forêt Aventine; ses trois bouches crachaient des flammes. Des crânes humains et des bras étaient cloués sur les parois de sa caverne dont le sol était blanchi par les ossements accumulés de ses victimes. Pendant qu'Héraclès dormait, Cacus lui vola ses deux plus beaux taureaux ainsi que quatre génisses qu'il tira à reculons dans son repaire.

Aux premières lueurs de l'aube, Héraclès s'éveilla et il remarqua immédiatement qu'il manquait des bêtes au troupeau. Après les avoir cherchées en vain, il était sur le point de continuer sa route avec le reste du troupeau quand une des génisses volées poussa un beuglement de faim. Héraclès, ayant repéré d'où venait le cri, se dirigea vers la caverne mais il trouva l'entrée barrée par un rocher que dix bœufs attelés n'auraient pas pu déplacer. Cependant, il l'écarta comme s'il s'était agi d'un simple caillou, et, sans se soucier des flammes qui sortaient des bouches de Cacus, il le prit à bras-le-corps et lui arracha la peau du visage à force de coups.

Puis avec l'aide du roi Evandre, Héraclès éleva un autel à Zeus et y sacrifia un des taureaux qu'il avait retrouvés et ensuite organisa son propre culte.

Selon les Romains, Héraclès délivra Evandre du tribut aux Etrusques auquel il était tenu; tua le roi Faunus, qui avait coutume de sacrifier des étrangers à l'autel de son père Hermès et engendra Latinos, l'ancêtre des Latins, par la veuve de Faunus. On croit qu'Héraclès a aussi fondé Pompéi et Herculanum; qu'il a lutté contre des géants dans la plaine Phlegréenne de Cumes; qu'il a construit une chaussée de deux kilomètres traversant le golfe de Lucrin, appelée par les Romains Route d'Héraclès, qu'il utilisa pour faire passer le troupeau de Géryon.

On dit aussi qu'il s'étendit pour se reposer non loin de la frontière de Rhégium et de Locres Epizéphyrienne. Ce jour-là un taureau quitta le troupeau, plongea dans la mer et partit à la nage jusqu'en Sicile. Héraclès s'élança à sa poursuite et le découvrit caché parmi les bêtes du troupeau d'Eryx roi des Elymes, fils d'Aphrodite par Boutès. Eryx, qui était champion de lutte et de boxe, le défia à une quintuple épreuve. Héraclès accepta de se mesurer à lui, à la condition qu'Eryx mît en jeu son royaume contre le taureau échappé, et il gagna les quatre premières épreuves; finalement, dans l'épreuve de lutte, il souleva Eryx très haut, le lança par terre et le tua-ce qui apprit aux Siciliens que le fait d'être né d'une déesse ne rend pas nécessairement immortel. Ainsi Héraclès obtint le royaume d'Eryx, qu'il laissa aux mains des habitants du pays jusqu'au jour où un de ses descendants viendrait le réclamer.

Poursuivant sa route à travers la Sicile, Héraclès parvint aux lieux où se trouve aujourd'hui la ville de Syracuse; là, il offrit des sacrifices et institua la fête annuelle à la source sacrée de Cyané auprès de laquelle Hadès enleva Coré pour l'emmener dans le Monde Souterrain. A ceux qui l'honoraient dans la plaine de Léontini, Héraclès laissa des souvenirs impérissables de son passage. Près de la ville d'Agyrium on trouva sur les pierres de la route l'empreinte des sabots de son troupeau, comme si elles avaient été en cire; et Héraclès, considérant ce fait comme un signe de son immortalité, accepta des habitants qu'ils lui rendissent les honneurs divins qu'il avait jusque-là obstinément refusés. Puis, afin de leur témoigner sa reconnaissance pour les faveurs dont ils l'honoraient, il creusa un lac d'une circonférence de huit cents mètres en dehors des murs de la ville et fonda les sanctuaires locaux d'Iolaos et de Géryon.

Revenant en Italie en quête d'une autre route vers la Grèce, Héraclès conduisit son troupeau le long de la côte orientale, puis se proposa de conduire le troupeau de Géryon en Epire, à travers l'Istrie et de là au Péloponnèse, en passant par l'Isthme. Mais à l'entrée du golfe de l'Adriatique, Héra envoya un taon qui jeta la panique dans le troupeau qui se répandit en Thrace et dans le désert de Scythie où Héraclès partit à sa poursuite.

Héraclès, après être rentré en possession de ses juments et de la plus grande partie de son troupeau, le ramena en lui faisant traverser le Fleuve Strymon, qu'il combla avec des pierres pour la circonstance, et n'eut pas d'autres aventures jusqu'à ce qu'Alcyonée, le berger géant qui avait pris possession de l'isthme de Corinthe, lançât un rocher contre l'armée qui, comme de coutume, suivait Héraclès ne détruisant pas moins de douze chars et tuant le double de cavaliers. C'est ce même Alcyonée, qui, par deux fois, avait volé le troupeau sacré d'Hélios, une première fois d'Erythie et une seconde fois de la citadelle de Corinthe. Non content d'avoir attaqué les compagnons d'Héraclès, il reprit le rocher et, cette fois, il le lança contre le héros en personne qui le lui renvoya d'un coup de massue et tua ainsi le géant.

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Les Pommes des Hespérides

Héraclès avait accompli ses Dix Travaux en l'espace de huit ans et un mois; mais Eurysthée, qui n'avait compté ni le second ni le cinquième, lui en infligea deux autres. Le Onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier , cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas ( mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.

Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avertit: " un jour bientôt, Titan, ton arbre sera dépouillé de son or par un fils de Zeus. " Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire.

Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.

Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.

A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était illicite que la propriété d'Héra leur fût enlevée. Héraclès, ayant soif, après avoir accompli ce labeur frappa la terre de son pied et fit jaillir un ruisseau qui, par la suite, devait sauver la vie des Argonautes lorsqu'ils furent pris par la soif dans le désert de Libye. Entre-temps Héra, pleurant Ladon, le plaça au milieu des étoiles où il figure la constellation du Dragon.

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La capture de Cerbère

Le dernier et le plus difficile des Travaux d'Héraclès fut de ramener des Enfers le chien Cerbère. Pour s'y préparer, il commença par aller à Eleusis où il demanda à participer aux Mystères et à porter la couronne de myrte. A l'époque d'Héraclès, seuls les Athéniens y étaient admis, Thésée proposa qu'un certain Pylios l'adoptât. C'est ce qui fut fait; et, après qu'Héraclès eut été purifié du meurtre des Centaures, car il était interdit à quiconque avait du sang sur les mains d'assister aux Mystères, il fut initié selon les règles par Musée, fils d'Orphée, tandis que Thésée était son parrain.

Ainsi donc, ablutionné et préparé, Héraclès descendit au Tartare par le Ténare en Laconie. Il était conduit par Athéna et Hermès, car, toutes les fois qu'épuisé par ses Travaux et désespéré il implorait Zeus, Athéna descendait auprès de lui pour le réconforter. Terrorisé par l'air farouche d'Héraclès et quelques coups de rame, Charon ne fit aucune difficulté pour lui faire traverser le Styx, lorsque Héraclès, quittant la vieille barque délabrée, mit pied à terre, toutes les Ombres s'enfuirent, excepté Méléagre et la Gorgone Méduse. En apercevant Méduse, il tira son épée, mais Hermès le rassura: elle n'était ici qu'un fantôme; et lorsqu'il pointa sa flèche vers Méléagre, qui était revêtu d'une brillante armure, Méléagre se mit à rire: " Tu n'as rien à redouter des morts ", dit-il. Ils causèrent amicalement pendant un moment et Héraclès offrit à Méléagre d'épouser sa sœur Déjanire.

Près des portes du Tartare, Héraclès vit ses amis Thésée et Pirithoos attachés de façon cruelle à leurs sièges et il libéra Thésée en l'arrachant du sien, mais il fut obligé d'abandonner Pirithoos. Puis il déplaça le rocher sous lequel Déméter avait emprisonné Ascalaphos; ensuite désirant gratifier les Ombres d'une libation de sang chaud, il tua une bête du troupeau d'Hadès. Leur berger Ménoetès ou Ménoetios fils de Ceuthonymos, le défia à la lutte mais Héraclès le saisit à la taille et lui brisa les côtes. Perséphone sortit alors de son palais, vint à la rencontre d'Héraclès, l'accueillit comme un frère et intercéda pour la vie de Ménoetès.

Quand Héraclès demanda Cerbère, Hadès debout auprès de sa femme répondit d'un air sombre: " Il est à toi, à la condition que tu parviennes à le maîtriser sans avoir recours à ta massue ni à tes flèches. " Héraclès découvrit le chien attaché par des chaînes aux portes de l'Achéron; il le saisit hardiment au cou dont il surgit trois têtes munies de serpents. Sa queue, hérissée de fer, se dressa prête à frapper, mais Héraclès, protégé par sa peau de lion, ne relâcha pas son étreinte, et Cerbère, étouffé, dut céder.

Avec l'aide d'Athéna, Héraclès repassa le Styx sans encombre et remonta Cerbère tantôt en le traînant et tantôt en le portant- il le fit passer par la fissure près de Trézène, à travers laquelle Dionysos avait conduit sa mère Sémélé. Héraclès amena Cerbère à Mycènes et Eurysthée, qui était en train de faire un sacrifice, lui tendit une part réservée aux esclaves et garda les meilleurs morceaux pour ses parents; Héraclès alors manifesta son juste courroux en tuant trois fils d'Eurysthée: Périmèdes, Eurybios et Eurypyle.

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Mathieu

Professeur d'histoire, de français et d'anglais dans le secondaire et le supérieur. J'aime la littérature, les jeux vidéo et la tartiflette. La dalle angevine me donne soif de savoirs !