Chapitres

  1. 01. Lecture
Les meilleurs professeurs de Français disponibles
Sophie
4,9
4,9 (33 avis)
Sophie
40€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Julie
5
5 (95 avis)
Julie
75€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Cristèle
4,9
4,9 (84 avis)
Cristèle
100€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Adélie
5
5 (65 avis)
Adélie
50€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Albane
4,9
4,9 (143 avis)
Albane
70€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Koffi felicien
4,9
4,9 (66 avis)
Koffi felicien
21€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Konan pacome
5
5 (48 avis)
Konan pacome
35€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Julia
5
5 (46 avis)
Julia
50€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Sophie
4,9
4,9 (33 avis)
Sophie
40€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Julie
5
5 (95 avis)
Julie
75€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Cristèle
4,9
4,9 (84 avis)
Cristèle
100€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Adélie
5
5 (65 avis)
Adélie
50€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Albane
4,9
4,9 (143 avis)
Albane
70€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Koffi felicien
4,9
4,9 (66 avis)
Koffi felicien
21€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Konan pacome
5
5 (48 avis)
Konan pacome
35€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Julia
5
5 (46 avis)
Julia
50€
/h
Gift icon
1er cours offert !
C'est parti

Lecture

Nous allons prendre le café sur le toit? demanda le capitaine.

    Je répondis:

    - Mais oui, certainement.

    Il se leva. Il faisait déjà sombre dans la salle
éclairée seulement par la cour intérieure,
selon la mode des maisons mauresques. Devant les hautes fenêtres
à ogive, des lianes tombaient de la grande terrasse où
l'on passait les soirées chaudes de l'été.
Il ne restait sur la table que des fruits, des fruits énormes
d'Afrique, des raisins gros comme des prunes, des figues molles
à la chair violette, des poires jaunes, des bananes allongées
et grasses, et des dattes de Tougourt dans un panier d'alfa.

    Le moricaud qui servait ouvrit la porte et je montai l'escalier
aux murs d'azur qui recevait d'en haut la lumière douce
du jour mourant.

    Et bientôt je poussai un profond soupir de bonheur en arrivant
sur la terrasse. Elle dominait Alger, le port, la rade et les
côtes lointaines.

    La maison achetée par le capitaine était une ancienne
demeure arabe, située au centre de la vieille ville, au
milieu de ces ruelles en labyrinthe où grouille l'étrange
population des côtes d'Afrique.

    Au-dessous de nous, les toits plats et carrés descendaient
comme des marches de géants jusqu'aux toits obliques de
la ville européenne.

    Derrière ceux-ci, on apercevait les mâts des navires
à l'ancre, puis la mer, la pleine mer, bleue et calme sous
le ciel calme et bleu.

    Nous nous étendîmes sur des nattes, la tête
soutenue par des coussins, et, tout en buvant lentement le café
savoureux de là-bas, je regardais paraître les premières
étoiles dans l'azur assombri. On les apercevait un peu,
si loin, si pâles, à peine allumées encore.

    Une chaleur légère, une chaleur ailée, nous
caressait la peau. Et parfois des souffles plus chauds, pesants,
où passait une odeur vague, l'odeur de l'Afrique, semblaient
l'haleine proche du désert, venue par-dessus les cimes
de l'Atlas. Le capitaine, couché sur le dos, prononça:

    - Quel pays, mon cher! comme la vie y est douce! comme le repos
y a quelque chose de particulier, de délicieux! Comme ces
nuits-là sont faites pour rêver!

    Moi, je regardais toujours naître les étoiles, avec
une curiosité molle et vive cependant, avec un bonheur
assoupi.

    Je murmurai;

    - Vous devriez bien me raconter quelque chose de votre vie dans
le Sud.

    Le capitaine Marret était un des plus vieux Africains
de l'armée, un officier de fortune, ancien spahi, arrivé
à coups de sabre.

    Grâce à lui, à ses relations, à ses
amitiés, j'avais pu accomplir un superbe voyage au désert;
et je venais, ce soir-là, le remercier, avant de retourner
en France.

    Il dit:

    - Quel genre d'histoire voulez-vous? Il m'est arrivé tant
d'aventures pendant mes douze années de sable, que je n'en
sais plus une seule.

    Et je repris:

    - Parlez-moi des femmes arabes.

    Il ne répondit pas. Il demeurait étendu, les bras
repliés et les mains sous sa tête, et je sentais
par moments l'odeur de son cigare, dont la fumée montait
droit dans le ciel par cette nuit sans brise.

    Et, tout d'un coup, il se mit à rire.

    - Ah! oui, je vais vous raconter une drôle d'affaire qui
date de mes premiers temps d'Algérie.

    Nous avions alors dans l'armée d'Afrique des types extraordinaires,
comme on n'en voit plus et comme on n'en fait plus, des types
qui vous auraient amusé, vous, à vous faire passer
toute votre vie dans ce pays.

    J'étais simple spahi, un petit spahi de vingt ans, tout
blond, et crâne, souple et vigoureux, mon cher, un vrai
soldat d'Algérie. On m'avait attaché au commandement
militaire de Boghar. Vous connaissez Boghar, qu'on appelle le
balcon du Sud; vous avez vu du sommet du fort le commencement
de ce pays de feu, rongé, nu, tourmenté, pierreux
et rouge. C'est bien là l'antichambre du désert,
la frontière brûlante et superbe de l'immense région
des solitudes jaunes.

    Donc, nous étions à Boghar une quarantaine de spahis,
une compagnie de joyeux, plus un escadron de chasseurs
d'Afrique, quand on apprit que la tribu des Ouled-Berghi avait
assassiné un voyageur anglais venu on ne sait comment dans
ce pays, car les Anglais ont le diable au corps.

    Il fallait faire justice de ce crime commis sur un Européen;
mais le commandant supérieur hésitait à envoyer
une colonne, trouvant vraiment qu'un Anglais ne valait pas tant
de mouvement.

    Or, comme il causait de cette affaire avec le capitaine et le
lieutenant, un maréchal des logis des spahis, qui attendait
pour le rapport, proposa, tout à coup, d'aller châtier
la tribu si on lui donnait six hommes seulement.

    Vous savez que dans le Sud on est plus libre que dans les garnisons
des villes, et il existe, entre l'officier et le soldat, une sorte
de camaraderie qu'on ne retrouve pas ailleurs.

    Le capitaine se mit à rire:

    - Toi, mon brave?

    - Oui, mon cap'taine, et, si vous le désirez, je vous
ramènerai toute la tribu prisonnière.

    Le commandant, qui était un fantaisiste, le prit au mot:

    - Tu partiras demain matin avec six hommes de ton choix et, si
tu n'accomplis pas ta promesse, gare à toi!

    Le sous-officier souriait dans sa moustache.

    - Ne craignez rien, mon commandant. Mes prisonniers seront ici
mercredi midi, au plus tard.

    Ce maréchal des logis, Mohammed-Fripouille, comme on l'appelait,
était un homme vraiment surprenant, un Turc, un vrai Turc,
entré au service de la France après une vie très
ballottée, et pas très claire, sans doute. Il avait
voyagé en beaucoup de lieux, en Grèce, en Asie Mineure,
en Egypte, en Palestine, et il avait dû laisser pas mal
de forfaits sur sa route. C'était un vrai bachi-bouzouk,
hardi, noceur, féroce et gai, d'une gaieté calme
d'Oriental. Il était gros, très gros, mais souple
comme un singe, et il montait à cheval d'une façon
merveilleuse. Ses moustaches, invraisemblablement épaisses
et longues, éveillaient toujours en moi une idée
confuse de croissant de lune et de cimeterre. Il haïssait
les Arabes d'une haine exaspérée, et il les traitait
avec une cruauté sournoise épouvantable, inventant
sans cesse des ruses nouvelles, des perfidies calculées
et terribles.

    Il était, en outre, d'une force incroyable et d'une audace
invraisemblable.

    Le commandant lui dit:

    - Choisis tes hommes, mon gaillard.

    Mohammed me prit. Il avait confiance en moi, ce brave, et je
lui demeurai dévoué corps et âme pour ce choix,
qui me fit autant de plaisir que la croix d'honneur, plus tard.

    Donc nous partîmes le lendemain matin, dès l'aurore,
tous les sept rien que nous sept. Mes camarades étaient
de ces bandits, de ces forbans qui, après avoir maraudé
et vagabondé dans tous les pays possibles finissent par
prendre du service dans une légion étrangère
quelconque. Notre armée d'Afrique était alors pleine
de ces crapules, excellents soldats, mais peu scrupuleux.

    Mohammed avait donné à porter à chacun de
nous une dizaine de bouts de corde, longs d'un mètre environ.
J'étais chargé, en outre, comme étant le
plus jeune et le moins lourd, d'une grande corde entière,
de cent mètres. Comme on lui demandait ce qu'il voulait
faire avec toute cette ficelle, il répondit de son air
sournois et placide:

    - C'est pour la pêche à l'Arabe.

    Et il clignait de l'œil avec malice, mouvement qu'il avait
appris d'un vieux chasseur d'Afrique parisien.

    Il marchait en tête de notre troupe, coiffé d'un
turban rouge qu'il portait toujours en campagne, et il souriait
d'un air ravi dans son énorme moustache.

    Il était vraiment beau, ce large Turc, avec son ventre
puissant, ses épaules de colosse et son air tranquille.
Il montait un cheval blanc, de taille moyenne, mais robuste; et
le cavalier semblait dix fois trop gros pour sa monture.

    Nous nous étions engagés dans un petit vallon pierreux,
nu, tout jaune qui tombe dans la vallée du Chérif,
et nous causions de notre expédition. Mes compagnons avaient
tous les accents possibles, car on trouvait parmi eux un Espagnol,
deux Grecs, un Américain et trois Français. Quant
à Mohammed-Fripouille, il grasseyait d'une façon
invraisemblable.

    Le soleil, le terrible soleil, le soleil du Sud, qu'on ne connaît
point de l'autre côté de la Méditerranée,
nous tombait sur les épaules, et nous avancions au pas,
comme on fait toujours là-bas.

    Tout le jour, on marcha sans rencontrer un arbre ni un Arabe.

    Vers une heure de l'après-midi, nous avions mangé,
auprès d'une petite source qui coulait entre les pierres,
le pain et le mouton sec emportés dans notre sac, puis,
au bout de vingt minutes de repos, on s'était remis en
route.

    Vers six heures du soir, enfin, après un long détour
que nous avait fait faire notre chef, nous découvrîmes,
derrière un mamelon, une tribu campée. Les tentes
brunes, basses, faisaient des taches sombres sur la terre jaune,
semblaient de gros champignons du désert poussés
au pied de ce monticule rouge calciné par le soleil.

    C'étaient nos gens. Un peu plus loin, au bord d'une plaine
d'alfa d'un vert sombre, les chevaux attachés pâturaient.

    Mohammed ordonna: "Au galop!" et nous arrivâmes
comme un ouragan au milieu du campement. Les femmes, affolées,
couvertes de haillons blancs qui pendaient et flottaient autour
d'elles, rentraientvivement dans leurs tanières de toile,
rampant et se courbant, et criant comme des bêtes chassées.
Les hommes, au contraire, sortaient de tous les côtés
pour songer à se défendre.

    Nous allions droit sur la tente la plus haute, celle de l'agha.

    Nous gardions le sabre au fourreau, à l'exemple de Mohammed,
qui galopait d'une façon singulière. Il demeurait
absolument immobile, assis tout droit sur son petit cheval qui
se démenait sous lui comme un furieux pour porter cette
masse. Et la tranquillité du cavalier aux longues moustaches
contrastait étrangement avec la vivacité de l'animal.

    Le chef indigène sortit de sa tente comme nous arrivions
devant. C'était un grand homme maigre, noir, avec un œil
luisant, le front en saillie, le sourcil en arc de cercle. Il
cria, en arabe:

    - Que voulez-vous?

    Mohammed, arrêtant net son cheval, lui répondit
dans sa langue:

    - C'est toi qui as tué le voyageur anglais?

    L'agha prononça, d'une voix forte:

    - Je n'ai pas d'interrogatoire à subir de toi.

    C'était autour de nous comme une tempête grondante.
Les Arabes accouraient de tous les côtés, nous pressaient,
nous enfermaient, vociféraient.

    Ils avaient l'air d'oiseaux de proie féroces avec leur
grand nez recourbé, leur face maigre aux os saillants,
leurs larges vêtements agités par leurs gestes.

    Mohammed souriait, son turban de travers, l'œil excité,
et je voyais comme des frissons de plaisir sur ses joues un peu
tombantes, charnues et ridées.

    Il reprit d'une voix tonnante qui domina les clameurs:

    - La mort à celui qui a donné la mort!

    Et il tendit son revolver vers la face brune de l'agha. Je vis
un peu de fumée sortir du canon; puis une écume
rose de cervelle et de sang jaillit du front du chef. Il tomba,
foudroyé, sur le dos, en ouvrant les bras, qui soulevèrent,
comme des ailes, les pans flottants de son burnous.

    Certes, je crus mon dernier jour venu, tant le tumulte fut terrible
autour de nous.

    Mohammed avait tiré son sabre. Nous dégainâmes
comme lui. Il cria, en écartant d'un moulinet ceux qui
le serraient le plus:

    - La vie sauve à ceux qui se soumettront. La mort aux
autres.

    Et, saisissant de sa poigne d'hercule le plus proche, il le coucha
sur sa selle, lui lia les mains, en hurlant vers nous:

    - Faites comme moi et sabrez ceux qui résisteront.

    En cinq minutes, nous eûmes capturé une vingtaine
d'Arabes dont nous attachions solidement les poignets. Puis on
poursuivit les fuyards;car ç'avait été une
déroute autour de nous à la vue des sabres nus.
On ramena encore une trentaine d'hommes environ.

    Par toute la plaine, on apercevait des choses blanches qui couraient.
Les femmes traînaient leurs enfants et poussaient des clameurs
aiguës. Les chiens jaunes, pareils à des chacals,
tournaient autour de nous en aboyant, et nous montraient leurs
crocs pâles.

    Mohammed, qui semblait fou de joie, sauta de cheval d'un bond,
et saisissant la corde que j'avais apportée:

    - Attention, les enfants, dit-il, deux hommes à terre.

    Alors il fit une chose terrible et drôle: un chapelet de
prisonniers, ou plutôt un chapelet de pendus. Il avait attaché
solidement les deux poings du premier captif, puis il fit un nœud
coulant autour de son cou avec la même corde qui serrait
de nouveau les bras du suivant, puis s'enroulait ensuite à
sa gorge. Nos cinquante prisonniers se trouvèrent bientôt
liés de telle sorte que le moindre mouvement de l'un pour
s'enfuir l'eût étranglé, ainsi que ses deux
voisins. Tout geste qu'ils faisaient tirait sur le nœud coulant
du col, et il leur fallait marcher d'un pas égal sans s'écarter
d'un rien l'un de l'autre sous peine de tomber aussitôt
comme un lièvre pris au collet.

    Quand cette étrange besogne fut finie, Mohammed se mit
à rire, de son rire silencieux qui lui secouait le ventre
sans qu'aucun bruit sortît de sa bouche.

    - Ça, c'est la chaîne arabe, dit-il.

    Nous-mêmes, nous commencions à nous tordre devant
la figure effarée et piteuse des prisonniers.

    - Maintenant, cria notre chef, un pieu à chaque bout,
les enfants, attachez-moi ça.

    On fixa en effet un pieu à chaque bout de ce ruban de
captifs blancs pareils à des fantômes, et qui demeuraient
immobiles, comme s'ils eussent été changés
en pierres.

    - Et dînons, prononça le Turc.

    On alluma du feu et on fit cuire un mouton que nous dépeçâmes
de nos mains. Puis on mangea des dattes trouvées dans les
tentes; on but du lait obtenu de la même façon et
on ramassa quelques bijoux d'argent oubliés par les fugitifs.

    Nous achevions tranquillement notre repas quand j'aperçus,
sur la colline d'en face, un singulier rassemblement. C'étaient
les femmes qui s'étaient sauvées tout à l'heure,
rien que les femmes. Et elles venaient vers nous en courant. Je
les montrai à Mohammed-Fripouille.

    Il sourit.

    - C'est le dessert! dit-il.

    Ah! oui, le dessert!

    Elles arrivaient, galopant comme des forcenées, et bientôt
nous fûmes criblés de pierres qu'elles nous lançaient
sans arrêter leur course,et nous vîmes qu'elles étaient
armées de couteaux, de pieux de tente et de vieilles vaisselles.

    Mohammed cria: "A cheval!" Il était temps. L'attaque
fut terrible. Elles venaient délivrer les prisonniers et
cherchaient à couper la corde. Le Turc, comprenant le danger,
devint furieux et hurla: "Sabrez! - sabrez! -sabrez!"
Et comme nous demeurions immobiles, troublés devant cette
charge d'un nouveau genre, hésitant à tuer des femmes,
il s'élança sur la troupe envahissante.

    Il chargea, tout seul, ce bataillon de femelles en loques, et
il se mit à sabrer, le gueux, à sabrer comme un
forcené, avec une telle rage, un tel emportement, qu'on
voyait tomber un corps blanc chaque fois que s'abattait son bras.

    Il était tellement terrible que les femmes, épouvantées,
s'enfuirent aussi vite qu'elles étaient arrivées,
laissant sur la place une douzaine de mortes et de blessées
dont le sang rouge tachait les vêtements pâles.

    Et Mohammed, le visage bouleversé, revint vers nous, répétant:

    - Filons, filons, mes fils; elles vont revenir.

    Et nous battîmes en retraite, conduisant d'un pas lent
nos prisonniers paralysés par la peur de la strangulation.

    Le lendemain, midi sonnait comme nous arrivions à Boghar
avec notre chaîne de pendus. Il n'en était mort que
six en route. Mais il avait fallu bien souvent desserrer les nœuds
d'un bout à l'autre du convoi, car toute secousse étranglait
d'un seul coup une dizaine de captifs.

    Le capitaine se tut. Je ne répondis rien. Je songeais
à l'étrange pays où l'on pouvait voir de
pareilles choses; et je regardais dans le ciel noir le troupeau
innombrable et luisant des étoiles.

guy de maupassant

Vous avez aimé cet article ? Notez-le !

Aucune information ? Sérieusement ?Ok, nous tacherons de faire mieux pour le prochainLa moyenne, ouf ! Pas mieux ?Merci. Posez vos questions dans les commentaires.Un plaisir de vous aider ! :) 5,00 (1 note(s))
Loading...

Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !