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C'est parti

Bref Historique de la Das Reich

Créée comme service d'ordre et de protection d'Adolf Hitler la :" Troupe de choc d'Hitler" devient en 1925, la Schutzstaffel : la S.S Dirigée par Heinrich Himmler à partir de 1929. C'est lorsqu'Hitler devient chancelier le 30 Janvier 1933 que la S.S devient le réservoir des hommes de confiance de l'état nazi. La S.S aura son armée : La Waffen S.S. Comme pour presque toutes les unités de la S.S, l'histoire de la formation de la division Reich, qui reviendra Das Reich, est relativement complexe, car elle n'a pris corps que progressivement, en fonction d'amalgames et de situations diverses.

La division S.S Das Reich est connue pour son efficacité au combat, mais surtout pour ses massacres commis sur le front Russe, de nombreux villages y ont été brûlés et le massacre de Tulle en France le 8 Juin 1944 où la division fait pendre 99 hommes. Deux jours plus tard c'est au tour du village devenu martyr d'Oradour sur Glane de subir un massacre d'une cruauté sans précédent où plus de 800 victimes trouvent la mort ce jour-là.

Unité d’élite, commandée par des chefs redoutables, la Division Das Reich s'est illustrée sur tous les champs de bataille d’Europe, de Moscou, en Normandie, dans les Ardennes. Son histoire faite de sang et de violence a semé la terreur aussi bien chez les officiers antinazis de la Heer que chez les populations civiles Françaises et Russes.

Oradour sur Glane

Le Samedi 10 Juin 1944 est le jour de la distribution du tabac et de vaccinations, ce qui explique le nombre important de victimes du massacre.

14 Heures

Un détachement de 160 Hommes de la division Das Reich pénètre à Oradour.

15 Heures

Dans le plus grand calme, les S.S rassemblent la population sur le champ de foire, personne ne se doute de ce qui vas arriver excepté un ami de Robert Hebras (un survivant) qui part inquiet. Tout le monde se moque de lui et c'est ce qui le sauvera de fuir ! Les S.S se montrent même serviables avec le boulanger :" J'ai un pain dans mon four " :» ne t’inquiète pas pour ça on va s'occuper de ton four ». Les S.S prétextent également un simple contrôle d'identité et prétendent rechercher des armes dans le village.

Dialogue entre le maire et un S. S:

Maire: " Laissez les villageois tranquilles je me porte pour être vôtre otage avec ma famille"
Le S.S ne réponds pas

15h30

Les Hommes sont emmenés dans 5 granges tandis que les femmes et les enfants prennent le chemin de l’église. Les S.S balayent les granges tranquillement puis y installent des mitrailleuses.

Robert Hebras se souvient :" Mon ami Joseph disait qu’ils allaient nous tuer. Je ne voulais pas y croire. Quand les mitrailleuses se sont mises en place, ils ont lancé des :" Hé-Ho" puis quelques minutes plus tard, une explosion a donné le signal. Ils nous ont mitraillé."

16 Heures

Une détonation donne le signal , le massacre commence: les hommes fusillés , les femmes et les enfants enfermés dans l'église se font ecraser par toutes sortes de débris lancés par les S.S sur eux, ainsi que 2 Grenades incendiaires. Le toit de l'église s'écroule sur les pauvres victimes , seule madame Rouffanche survivra en sautant d'une fenêtre , une femme avec son bébé criant n'aura pas cette chance un S.S videra son chargeur sur eux.
Les S.S regardent l'église brûler au garde à vous . La chaleur est telle à l'intérieur du bâtiment que la cloche fond littéralement !

19 Heures

Le Tramway rentre de Limoges et les S.S font sortir les habitants d'Oradour et les amènent à une grange pour pouvoir les exécuter mais finalement les relâchent dans la soirée. Un S.S dit à ce sujet :" Eh bien vous pouvez dire que vous avez de la chance car on les a tous massacrés " !

Il ne reste d'Oradour que 326 Bâtiments incendiés et plus de 642 Victimes !

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Les Survivants

Madame Rouffanche est la seule femme à avoir échappé au massacre d'Oradour aucune autre personne ne peut témoigner de ce qu'il s’est passé dans l'édifice. Tout ce qui vous aura été raconté en dehors du récit :" Oradour Vision d'Epouvante" et des paroles de Madame Rouffanche ne serait que pure légende , c'est dans cet optique d'authenticité et d'horreur que le témoignage de Madame Rouffanche permet de se donner une idée de ce qu'aura été l'église d'Oradour en ce 10 Juin 1944.....

" Vers 14 heures, le 10 juin 1944, après avoir fait irruption dans ma demeure, des soldats allemands me sommèrent de rejoindre le Champ de Foire en compagnie de mon mari, de mon fils, de mes deux filles et de mon petit-fils.
Déjà de nombreux habitants d'Oradour y étaient rassemblés cependant que de tous les côtés, affluaient encore des hommes et des femmes, puis les enfants des écoles qui arrivèrent séparément. Les Allemands nous divisèrent en deux groupes : d'un côté, les femmes et les enfants ; de l'autre les hommes. Le premier, dont je faisais partie, fut conduit par des soldats armés jusqu'à l'église. Il comprenait toutes les femmes de la ville, en particulier les mamans, qui entrèrent dans le lieu saint en portant leurs bébés dans les bras ou en les poussant dans leurs petites voitures. Il y avait là également tous les enfants de l'école. Le nombre des personnes présentes peut être évalué à plusieurs centaines.

Entassés dans le lieu saint, nous attendîmes de plus en plus inquiets la fin des préparatifs auxquels nous assistions.

Vers 16 heures, des soldats, âgés d'une vingtaine d'années, placèrent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassaient des cordons qu'ils laissèrent traîner sur le sol.

Entre 16 et 17 heures, ces êtres ont dû vivre un calvaire effroyable, car le vacarme intense des tirs, des explosions, de l'incendie leur parvenait sans aucun doute. Qu'ont-ils pu penser ?

Ces cordons ayant été allumés, le feu fut communiqué à l'engin dans lequel une forte explosion soudaine se produisit et d'où une épaisse fumée noire et suffocante se dégagea. Les femmes et les enfants, à demi-asphyxiés et hurlant de frayeur, affluèrent vers les parties de l'église où l'air était encore respirable. C'est ainsi que la porte de la sacristie fut enfoncée sous la poussée irrésistible d'un groupe épouvanté. J'y pénétrai à sa suite et, résignée, je m'assis sur une marche d'escalier. Ma fille vint m'y rejoindre. Les Allemands, s'étant aperçus que cette pièce était envahie, abattirent sauvagement ceux qui y avaient cherché refuge. Ma fille fut tuée près de moi, d'un coup de feu tiré de l'extérieur. Je dois la vie à l'idée que j'eus de fermer les yeux et de simuler la mort.

Une fusillade éclata dans l'église, puis de la paille, des fagots, des chaises, furent jetés pêle-mêle sur les corps qui gisaient sur les dalles.

Ayant échappé à la tuerie et n'ayant reçu aucune blessure, je profitai d'un nuage de fumée pour me glisser derrière le maître-autel.

Il existe dans cette partie de l'église trois fenêtres. Je me dirigeai vers la plus grande qui est celle du milieu et, à l'aide d'un escabeau qui servait à allumer les cierges, je tentai de l'atteindre. Je ne sais alors comment j'ai fait, mais mes forces étaient décuplées. Je me suis hissée jusqu'à elle, comme j'ai pu. Le vitrail étant brisé, je me suis précipitée par l'ouverture qui s'offrait à moi. J'ai fait un saut de trois mètres.

Ayant levé les yeux, je me suis aperçue que j'avais été suivie dans mon escapade par une femme qui, du haut de la fenêtre, me tendait son bébé. Elle se laissa choir près de moi. Les Allemands, alertés par les cris de l'enfant, nous mitraillèrent. Ma compagne et le poupon furent tués. Je fus moi-même blessée en gagnant un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, j'attendis dans l'angoisse qu'on vienne à mon secours. Je ne fus délivrée que le lendemain vers 17 heures ".

Après diverses lectures de livres sur Oradour j'ai pu établir la liste des rescapés

6 Rescapés officiels :

Les 5 Hommes rescapés de la grange Laudy :

M Mathieu Borie 34 ans Clément Broussaudier 26 ans Marcel Dartmouth 19 ans, Robert Hebras 19 ans, Yvon Roby 18 ans

Madame Marguerite Rouffanche unique rescapée de l'église 47 ans

22 Rescapés par miracles qui ne sont pas au rassemblement sur la place du champ de Foire :

Deux enfants : Roger Godfrain 7 ans et demi, André Pinède 9 ans

Ci-dessus Roger Godfrain à la commémoration de la première année du massacre d'Oradour sur Glane le 12 Juin 1945
Cinq femmes : Madame Auzanet, Janine Rénaud, Maria Robert, Jacqueline Pinède et sa sœur Francine

Quinze Hommes :

Mr Maurice Beaubreuil et son frère Joseph, Marcel Bellivier, Robert Besson, Martial Brissaud, Crémoux, Paul Doutre, Jacques Garraud, Lang, Martial Litaud, Martial Machefer, Hippolyte Redon, Aimé Renaud, Armand Senon, Hubert.

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LES LIEUX DE SUPPLICE

1- Chai Denis

2 - Forge Beaulieu

3 - Grange Laudy

4 - Garage Desourteaux

5 - Grange Milord

6 - Grange Bouchoule

Ainsi que l'église......

Notes Supplémentaires

Quelques éléments supplémentaires concernant Oradour

-Le Maire et sa famille ont été les premiers tués leurs corps ont été retrouvés près du Chai Denis.

-Un collaborateur avec les nazis a également trouvé la mort à Oradour sur Glane Robert Hebras raconte :" Ce collaborateur qui dénonçait les juifs en semaine c'est précipité vers ses : "amis" les S.S pour montrer sa carte de collaborateur, un S.S l'a repoussé dans les rangs ; Pas de témoins"

-Le nombre de victimes officielles est de 642, élevé à 644 après un procès, mais officieusement il y en aura eu plus de 800 si on compte ses touristes en vélos massacrés sur le champ de foire, et les personnes des villages aux alentours qui se sont précipité à Oradour alerté par les tirs et les cris, puis un mécanicien du tramway fusillé.

- A 19 heures le tramway retourne en gare, les passagers sont conduits dans une grange mais les S.S les relâchent un S.S leurs dit :" Vous pouvez dire que vous avez de la chance car on les a tous massacrés"

- Denis Bardet a fêté ses 24 ans quand elle a trouvé la mort à Oradour, elle avait déjà fui les nazis c'est pour cela qu'elle s'était installée à Oradour ...

J'ai eu la chance de connaitre une personne proche de Madame Rouffanche qui m'a affirmé que cette dernière a souhaité que son cercueil fasse le tour du village

Le Procès de Bordeaux

*Un procès douloureux*

Après la Libération de la France, le 12 janvier 1953, un procès s'ouvre devant le tribunal militaire de Bordeaux, pour juger les meurtriers d'Oradour-sur-Glane.

Le général Lammerding, condamné à mort par contumace deux ans plus tôt pour le massacre de Tulle, ne se présente pas au procès et la France ne fait rien pour obtenir son extradition. Il finira ses jours en 1971 à Düsseldorf en chef d'entreprise prospère.

Dans le box des accusés figurent seulement vingt et un SS sur les 65 accusés. Parmi eux 14 Alsaciens, dont deux engagés volontaires et 12 qui disent avoir été enrôlés de force dans le corps des SS.

Cette présence d'Alsaciens rend le forfait doublement douloureux pour la conscience nationale.

Elle ravive en Alsace et en Moselle la plaie laissée ouverte par l'incorporation de 130.000 « malgré-nous » dans la Wehrmacht en 1942. Beaucoup étaient des jeunes gens très jeunes, incapables de résister à la pression de l'occupant.

À Bordeaux, les « malgré-nous » sont condamnés comme les autres à différentes peines d'emprisonnement. Mais ils sont amnistiés huit jours après par une loi d'exception votée par l'Assemblée nationale au nom de la réconciliation nationale. Cette loi modifie opportunément la loi du 15 septembre 1948 sur la responsabilité collective.

Il s'ensuit dans le Limousin un profond ressentiment. L'association des familles des martyrs et le maire d'Oradour-sur-Glane renvoient la Légion d'Honneur au représentant de l'État.

La ville attendra octobre 2000 pour accepter enfin cette décoration et se réconcilier avec l'Alsace.

Conclusion

Je laisse la liberté à chacun de se faire sa propre opinion sur le massacre et j'encourage vivement de visiter les ruines pour réellement avoir un aperçu de ce qu'a été cette journée du 10 Juin 1944, d'ici 20 ans les ruines ne seront plus beaucoup de choses et emporterons avec elles leurs témoignages sur le drame...les survivants d'Oradour ne serons plus de ce monde d'ici peu dus à leur vieillesse les ruines ne sont désormais plus que les seuls témoins de cette tragédie pour l'éternité....

 

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !