Chapitres
I/ Les défaillances du marché
A) Les effets externes et les biens publiques
Ce sont les 2 causes des défaillances du marché.
1. Les effets externes
Aussi appelés externalités, ils correspondent à des services rendus non rémunérés (effets externes négatifs), ou cela correspond aussi à des dommages causés non compensés (effets externes poitifs) et aboutissent à un équilibre de marché en dessous de ce qu'il devrait être (non optimal).
Dans le cas de l'externalité négative, les coûts privés sont inférieurs aux coûts sociaux, on risque donc de produire en quantité excessive des biens qui vont être à l'origine des faits nuisibles pour d'autres agents économiques (ex : bénévolat).
Dans le cas des externalités positives, les bénéfices privés sont inférieurs aux bénéfices sociaux, le risque est de décourager l'initiative privée.
2. Les biens collectifs ou publics
Ce sont des biens indivisibles, c'est-à-dire, que leur consommation par une personne n'entraîne pas la baisse de la consommation des autres individus (non rivalité d'usage).
Lorsqu’un bien public est également un bien consommé de la même façon par tous les agents économiques et dans la même quantité, on parle de bien public pur (ex : panneaux indicateurs, défense nationale).
B) Les formes de l'intervention de l’État
1. Le financement des biens collectifs
Il est dû au fait que les entreprises privées ne sont pas capables de produire elles-mêmes des biens publics. C'est donc ce qui justifie leur production par l'Etat qui les finance par l'impôt.
2. L'action de l'Etat pour internaliser les effets externes
Dans le cadre des effets externes négatifs, l'Etat va imposer des interdictions, fixer ds normes ou créer des impôts.
Dans le cadre des effets externes positifs, l'Etat peut envisager la subvention de certaines activités ou réaliser lui même certains investissements, c'est ce qui se passe dans le cadre des investissements publics en infrastructures.
II/ Les imperfections de la concurrence
A) Les comportements anti-concurrentiels des entreprises
1. Les ententes ou cartels sur les marchés oligopolistiques
C'est un marché qui fausse la concurrence et qui donne lieu à des ententes : ententes horizontales, quand elles concernent des entreprises de la même branche d'activité, on parle d'ententes verticales lorsqu'elles concernent des entreprises situées dans la même branche mais à des stades de production différents.
2. Les abus de position dominantes
Elles se définissent par des pratiques anti-concurrentielles pour empêcher un concurrent d'entrer sur le marché.
Parmi les procédés utilisés, on peut citer tout d'abord les prix bas ou au contraire les prix hauts, le refus de vente.
3. Les coûts de ces comportements
2 conséquences négatives :
- ça diminue le bien être des consommateurs
- quand il y a peu d'offreurs sur un marché et qui en plus s'entendent pour ne pas se concurrencer, sa freine la dynamique de l'innovation. C'est pourquoi tout comportement anti-concurrentiel relève d'un délit. Lorsqu'il y a une fusion d'entreprises, elles doivent d'abord recevoir l'autorisation du ministère de l'économie qui prendra sa décision avec l'avis du conseil de la concurrence.
B) La politique de concurrence
Dans un Etat où le système capitaliste conduit l'économie, même si on est face à un État libéral, le minimum reconnu à l’état en place, c'est de veiller/contrôler/surveiller à la bonne concurrence entre les entreprises. C'est le seul pouvoir que les économistes libéraux reconnaissent à l’État.
L'Etat pour contrôler la concurrence va s'aider d'autorités compétentes.
1. Les autorités de la concurrence
Ce sont des organes indépendants de l'Etat chargés de mettre en œuvre une politique de concurrence. En France, on peut siter le conseil de la concurrence. Au niveau Européen, on est confronté à la commission européenne. Par contre, il n'y a rien au niveau international.
2. Le champ d'application de la politique de la concurrence
Les autorités de la concurrence disposent de pouvoirs importants pour enquêter, pour démanteler ce qui a été créé en fraude de la concurrence et sanctionner financièrement les ententes entre entreprises lorsqu’elles portent atteintes à cette concurrence.
Que se soit au niveau national ou européen, tout projet de fusion entre entreprises (qui réduit le nombre d'offreurs sur un marché) doit faire l'objet d'un accord des autorités de la concurrence.
Les autorités de la concurrence, et particulièrement le conseil de concurrence, sont chargés aussi de mettre un terme à toute formes d'abus de position dominante.
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