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Proposition de première partie de sujet : 1 heure

Décider dans un contexte exceptionnel

Quelles que soient les perturbations de l’environnement et les difficultés rencontrées, les décideurs doivent exercer des choix en conformité avec leurs finalités.

Vous analyserez la situation de management présentée dans les annexes 1 à 3 en effectuant les travaux suivants :

1. Caractérisez l’organisation Médecins sans Frontières

2. Présentez les décisions successives prises par Médecins sans Frontières et explicitez les arguments qui les ont motivées.

Liste des annexes :

 

  1. ANNEXE 1 : « Pourquoi nous suspendons la collecte sur l'urgence en Asie » - Les explications dePierre Salignon, directeur général de MSF.
  2. ANNEXE 2 : MSF – Arrêt de la collecte pour l’Asie - Les questions de nos donateurs
  3. ANNEXE 3 : MSF – Tsunami –Le point sur les financesSource : www.msf.fr Document d’accompagnement bac STG  -

 

ANNEXE 1 : « Pourquoi nous suspendons la collecte sur l'urgence en Asie »

- Les explications de Pierre Salignon, directeur général de MSF. « MÉDECINS SANS FRONTIÈRES A REÇU ÉNORMÉMENT DE DONS. QUE PENSEZ-VOUS DE CET ÉLAN DE GÉNÉROSITÉ ? »

C'est un élan de solidarité exceptionnel, à l'instar de l'ampleur de la catastrophe et de l'émotion qu'elle a suscitée à travers le monde. Nous en remercions chaleureusement les donateurs qui nous permettent de déployer nos secours.

En France, comme dans l'ensemble des sections MSF à l'étranger, nous constatons une mobilisation du public sans précédent. Huit jours après la catastrophe, nous avons déjà collecté plus de 40 millions d'euros de fonds affectés à cette crise au niveau international, dont 5 millions pour la seule section française de MSF.[…] « COMMENT ALLEZ-VOUS CONCRÈTEMENT UTILISER CES FONDS SUR LE TERRAIN ? » Après avoir conduit plusieurs explorations et apporté un appui ponctuel notamment en Thaïlande, nous avons décidé de concentrer essentiellement nos secours sur les côtes Est et Sud du Sri Lanka et la région de Banda Aceh au Nord de l'Indonésie, deux zones où les populations ont été particulièrement touchées .

A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle.

Vu l'ampleur de la catastrophe et l'ampleur de la mobilisation, nous pouvons également être amenés à sortir de notre rôle strictement médical comme nous l'avons déjà fait au Kosovo en 1999, lorsque nous avions lancé l'opération " 1000 toits pour le Kosovo ".En effet, au-delà des besoins d'urgence (soins, eau, abris, nourriture, etc.), les pays touchés vont avoir d'énormes besoins sur le moyen et long terme. Même si nous envisageons de nous engager en ce sens, nous sommes une ONG médicale et ne pouvons nous improviser spécialistes de la reconstruction. Nous n'en avons ni les compétences, ni les capacités. Cela relève de plus d'avantage de l'aide bilatérale d'Etat à Etat. Il faut le dire, c'est une question de transparence vis-à-vis de nos donateurs.

C'est pourquoi nous suspendons la collecte pour nos programmes de secours à destination des populations sinistrées par le raz-de-marée.

L'argent déjà reçu nous permet d'envisager des opérations massives dans les différents pays concernés. « N'EST-CE PAS CHOQUANT, COMPTE TENU DE L'ÉMOTION PROVOQUÉE PAR LA CATASTROPHE, D'APPELER À STOPPER LES DONS POUR L'ASIE ? » Attention, loin de nous l'idée de vouloir briser l'élan de solidarité à destination de l'Asie. Nous ne prenons cette décision que pour notre association. Parce que les 40 millions d'euros collectés pour l'Asie du Sud nous permettent déjà de couvrir une opération massive et d'envergure de l'ensemble de notre mouvement international. Or, nous avons des engagements très stricts vis-à-vis de nos donateurs : chaque euro collecté pour l'Asie du Sud sera dépensé pour des programmes dans la région. C'est vrai pour les dons que nous avons déjà reçus, et pour ceux qui continuent de nous parvenir par courrier avec une demande d'affectation à cette catastrophe. En cas de trop perçu, nous nous engageons à demander individuellement à nos donateurs s'ils acceptent que leurs dons soient affectés à une autre crise, ou, le cas échéant, à les rembourser. C'est la première fois que nous sommes amenés à prendre ce genre de décision de suspension d'appel à la générosité de nos donateurs. Cela peut paraître complètement à contre-courant de l'atmosphère de mobilisation générale mais c'est une question d'honnêteté vis-à-vis de nos donateurs : nous ne voulons pas continuer à solliciter le public pour des opérations qui sont déjà financées. En revanche, nous avons toujours besoin du soutien du public et de fonds pour l'ensemble de nos autres programmes. Nous continuons de travailler notamment auprès des malades victimes des grandes pandémies, comme le sida et la tuberculose, et auprès des populations victimes de conflits oubliés comme celui qui continue de faire rage dans le nord de la République Démocratique du Congo ou qui ont quitté la Une de l'actualité comme au Darfour (Soudan). Pour tous ces programmes, moins médiatisés, nous continuons d'avoir besoin du soutien du public. Document d’accompagnement bac STG

ANNEXE 2 : MSF – Arrêt de la collecte pour l’Asie -

Les questions de nos donateurs « VU L'AMPLEUR DE LA CATASTROPHE, COMMENT POUVEZ-VOUS DIRE QUE VOUS AVEZ ASSEZ D'ARGENT ? » Parce que, en se basant sur leurs expériences passées, les personnes qui, chez nous, gèrent les opérations de secours estiment que 40 millions d'euros suffisent à mettre en place des programmes importants, dans plusieurs régions, sur l'urgence et sur le moyen terme. Et puis c'est important de souligner que nous ne disons pas qu'il y a assez d'argent pour l'Asie en général, nous ne parlons que des programmes MSF « PUISQUE VOUS AVEZ COLLECTÉ AUTANT D'ARGENT, POURQUOI N'ENVOYEZVOUS PAS PLUS D'ÉQUIPES ? » Envoyer plus d'équipes, pourquoi pas ? Mais il faut d'abord être sûr que c'est réellement utile. Pour l'instant, il y a énormément de monde, énormément d'associations dans la région. Il ne faut pas que les actions des uns et des autres fassent doublon. Par ailleurs, pour mener des programmes de qualité vraiment utiles, nous devons prendre en compte nos limites opérationnelles. Il est par exemple impossible de trouver du jour au lendemain un très grand nombre de volontaires qualifiés et expérimentés, qui peuvent partir plusieurs mois dans la région. Et de toute façon, nous ne pourrions pas gérer efficacement un trop grand nombre de programmes. Encore une fois, il ne faut pas oublier qu'en plus des volontaires que nous envoyons en Asie du Sud, nous en avons près de 450 dans sur nos autres missions, dont une cinquantaine au Darfour (Soudan), 43 en République Démocratique du Congo, 14 en Côte d'Ivoire, etc. Pour assurer des programmes de qualité, nous sommes obligés de reconnaître nos limites Mis en ligne le 6 Janvier 2005 Document d’accompagnement bac STG

ANNEXE 3 : MSF – Tsunami –

Le point sur les finances Suite à un mouvement exceptionnel de générosité, Médecins Sans Frontières a reçu 105 millions d'euros (9,1 millions d'euros en France), à travers l'ensemble de son mouvement international.

Fin avril, MSF avait dépensé 17,9 millions d'euros auprès des personnes sinistrées dans plusieurs régions d'Asie du sud-est. Au total, nous avons prévu de dépenser 24,5 millions d'euros jusqu'à la fin 2005. Les fonds déjà dépensés Indonésie : 13,61 M€ Sri Lanka : 3,88 M€ Inde : 0,29 M€ Thaïlande : 0,06 M€ Malaisie : 0,05 M€

Moins d'une semaine après le tsunami, alors que nous avions déjà reçu 40 millions d'euros, nous avons demandé à nos donateurs de ne plus nous faire de dons pour cette urgence mais de continuer à nous soutenir sur d'autres terrains de crise aiguë comme la République Démocratique du Congo, le Darfour ou encore pour nos actions auprès des malades du sida dans les pays pauvres.

Les donateurs de MSF ont très majoritairement compris et soutenu cette décision.

Nous leur en sommes très reconnaissants.

Parce que les sommes reçues par le mouvement international MSF dépassent très largement ce que nous sommes en mesure de dépenser en Asie du Sud-Est pour les victimes du tsunami, les 19 sections ont commencé à contacter leurs donateurs pour leur demander l'autorisation d'utiliser leur don sur d'autres urgences. Ce processus de désaffectation des fonds est en cours et, jusqu'à maintenant, la grande majorité des donateurs qui ont fait connaître leur décision ont accepté que leur don soit orienté vers d'autres opérations de secours.

C'est une nouvelle marque de confiance qu'expriment les donateurs vis-à-vis de MSF. Seul 1% d'entre eux a demandé à être remboursé.

Alors que le processus de désaffectation est toujours en cours, 52% des fonds reçus à la suite du tsunami peuvent déjà être utilisés sur d'autres urgences. MSF compte en désaffecter encore 23,5%. Au total, 75,5% des dons reçus devraient donc être utilisés sur d'autres terrains de crise. Désaffectation des dons : la situation à fin mai (en millions d'euros) : Fonds collectés : 105,4M€ (100%) Fonds déjà affectés à d'autres crises : 55M€ (52%) Fonds remboursés : 1,2M€ (1%) Fonds affectés restants : 49,2M€ (47%) Sur les 49,2 M€ de fonds affectés restants, 24,5 M€ seront dépensés en Asie du sud-est, 24,7 seront orientés vers d'autres opérations d'urgence ou remboursés. Mis en ligne le 22 Juin 2005 Source : : MSF – www.msf.frDocument d’accompagnement bac STG

MANAGEMENT DES ORGANISATIONS Corrigé indicatif

1. Caractérisez l’organisation « Médecins sans Frontières »

Cette question vise à évaluer la capacité du candidat à : - identifier les principales caractéristiques d’une organisation : type, taille, statut juridique, ressources MSF se définit comme une ONG médicale. Il s’agit d’une organisation à but non lucratif qui assure des services dans le domaine de l’humanitaire : secours aux populations en détresse et aux victimes de catastrophes. Ses ressources financières proviennent essentiellement des dons privés collectés par ses différentes sections. Elle emploie de nombreux bénévoles aussi bien dans le domaine médical, paramédical que dans la logistique et l’administration, son champ d’action est international. On classe MSF parmi les organisations non gouvernementales, c’est à dire qu’il s’agit une organisation d’intérêt public qui ne relève ni de l’Etat, ni d’une institution internationale.

2. Présentez les décisions successives prises par Médecins sans Frontières et explicitez les arguments qui les ont motivées.

La question vise à apprécier la capacité du candidat à exploiter une documentation et à l’utiliser pour mobiliser ses connaissances sur un point précis du programme : la prise de décision.

Il ne s’agit donc pas seulement de repérer les décisions prises, mais bien d’analyser celles ci. Trois décisions successives apparaissent : 1 Suite au Tsunami, MSF prend la décision de collecter des fonds pour l’Asie 2 MSF décide le 05 janvier de suspendre sa collecte sur l’Asie 3 MSF demande à ses donateurs s’ils acceptent une réaffectation des dons

Ces 3 décisions sont prises dans le même contexte, celui du séisme de décembre 2005 en Asie. La décision 1 d’appel aux dons est conforme aux finalités de MSF qui intervient dans les situations d’urgence humanitaire.

La décision 2 qui consiste à stopper les fonds peut paraître paradoxale, mais MSF revendique son souci d’être une ONG professionnelle qui respecte sa mission d’aide d’urgence et qui a la volonté de garantir la bonne utilisation des dons.

C’est une question de morale et d’éthique pour cette organisation, la traçabilité des fonds devient une nécessité.

Les fonds sont destinés d’avantage à la reconstruction qu’à l’urgence et ne correspondent donc plus vraiment à la vocation de MSF qui joue ici la carte de la transparence. Cette décision est évidemment stratégique puisqu’elle positionne MSF sur l’aide d’urgence plutôt que sur la reconstruction.

C’est une décision importante, non réversible qui engage l’avenir de l’organisation, son image de marque ainsi que son fonctionnement.

La décision 3 de demande de réaffectation des fonds montre que la gestion des dons est de plus en plus professionnalisée et que MSF veut être à l’écoute des donateurs, cette volonté de communication et de transparence est à l’origine de cette décision qui rapproche l’ONG de ses donateurs, les fonds remboursés ne représenteront d’ailleurs finalement qu’1 % de l’ensemble des dons. Ce pourcentage minime montre bien qu’MSF a su communiquer et faire comprendre sa position stratégique.

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Paul

Fort de mon expérience d'enseignant, je mets ma plume à votre service grâce à mes différents conseils et articles sur le développement personnel !