Valeurs défendues

CGT-FO défend essentiellement l'indépendance syndicale, et prend position pour la « solidarité envers tous les salariés ».

A l'occasion de la journée contre le racisme, Force Ouvrière souhaite rappeler son rejet absolu des idées, comportements ou actions racistes, xénophobes ou antisémites qui constituent une atteinte à la démocratie toute entière et son attachement au respect des droits de l'homme, aux valeurs républicaines de Liberté, d'Egalité, de Fraternité, de laïcité et de solidarité entre tous les travailleurs.

La lutte contre les discriminations fait partie intégrante de notre lutte syndicale et Force Ouvrière à l'occasion de cette journée appelle à une mobilisation accrue de tous ses militants pour lutter contre toutes les discriminations et le racisme.

A cet effet, une campagne d'affichage sur ces thèmes est lancée à compter de ce jour par notre Confédération.

Concernant la politique d'asile et d'immigration, nous considérons que les réponses ne sont pas dans le durcissement de la législation.

Compte tenu des modifications législatives précédemment adoptées en matière d'asile et d'immigration et des projets en cours, Force Ouvrière s'inquiète des dérives sécuritaires et du recul des libertés publiques.

A cet égard, nous considérons que le projet de loi modifiant les conditions d'entrée, de séjour et d'asile des étrangers (CESEDA) constitue une menace tant pour les libertés individuelles et les droits fondamentaux.

Force Ouvrière revendique une politique humaine de l'immigration créant les conditions d'une bonne intégration pour tous et définie dans le respect du dialogue social, tant il nous semble évident que ces questions sont intimement liées au contexte économique et social (conditions d'emploi, chômage, conditions de travail, précarité, formation, accès à l'enseignement, accès aux droits sociaux, législation du travail)

Notre mission est de maintenir et améliorer vos conditions de travail, votre protection sociale et la défense de vos droits avec l'aide des moyens suivants :

  • au sein des organismes paritaires statutaires,
  • en négociant des accords locaux (ex : accord sur la réduction du temps de travail),
  • à mettre en application toutes décision de la Fédération Nationale des Electricien et Gaziers (FNEG FO)

En plus notre mission s'étend aux sujets suivants :

  • · L'aboutissement de vos revendications au niveau local et national.
  • · Le maintien des statuts du personnel et de l'entreprise.

À la veille de la réunion du Conseil européen « Emploi, politique sociale, santé et consommateurs », FO met en garde contre le risque d'adoption d'un projet de directive qui pourrait être interprétée comme sonnant le glas de l'harmonisation sociale et consacrant une Europe de la déréglementation.

Les ministres auront en effet à examiner un projet de révision de la directive Temps de travail de 1993 qui non seulement pérenniserait l'opt out (dérogation individuelle jusqu'à 60 heures hebdomadaires) mais en outre instaurerait l'annualisation du temps de travail, permettant en l'état de la législation européenne des durées hebdomadaires jusqu'à 78 heures !

Le projet instaure aussi la notion de durée de travail inactive permettant de décompter du temps de travail effectif une partie des heures de gardes sur le lieu de travail, ce qu'empêche aujourd'hui la jurisprudence de la Cour européenne fondée sur la législation en vigueur. Une telle disposition conduirait à réintroduire les équivalences que l'action syndicale avait permis de supprimer dans nombres de secteurs d'activité.

FO qui est intervenue tant au sein de la CES – qui dénonce aujourd'hui ce projet comme contenant « une réduction totale dans la protection sans sauvegarde appropriée » – qu'au niveau du gouvernement souligne, qu'avec une telle directive, l'UE irait à l'encontre de la première convention de l'OIT, adoptée lors de la fondation de l'OIT en 1919 qui instaurait la limite de 48 heures comme limite maximale hebdomadaire de travail.

FO rappelle que cette limite, instaurée en 1919, reprise dans la directive de 1993 qui prévoyait cependant déjà, outre l'opt out, la possibilité d'un calcul en moyenne sur 4 mois, et qui fait partie de la législation nationale actuelle, a vocation à protéger la santé et la sécurité des travailleurs.

Fier de cet héritage qu'il entend préserver et renforcer, le CCN de la cgt-FO revendique, à ce titre, d'avoir construit les principaux progrès sociaux dans ce pays comme le niveau de vie des salariés, leur protection sociale collective ou le système de négociation collective et proclame que la Charte d'Amiens reste la référence indispensable dans le principe et la pratique de l'indépendance syndicale et dans le comportement de la cgt-FO tant au niveau national qu'européen et international.

Le syndicalisme indépendant reconnaît le rôle des partis politiques et leur nécessaire pluralisme dans l'exercice de la démocratie. Il n'est pas indifférent à la forme de l'Etat et il est attaché aux valeurs républicaines.

C'est pourquoi la cgt-Force Ouvrière continuera son combat contre toutes les discriminations et rappelle que la laïcité, principe juridique fondamental de la République, garantit les libertés individuelles et l'expression des convictions personnelles.

La conception républicaine d'égalité et de liberté se traduit dans l'ordre juridique des textes, ou hiérarchie des normes : constitution, loi, décrets, arrêtés. Cette hiérarchie se décline dans le domaine social de la même manière : loi, accord interprofessionnel, convention collective, accord de branche, accord d'entreprise.

De même, la hiérarchie des normes implique le principe de faveur qui veut qu'un texte ne puisse modifier un texte supérieur dans la hiérarchie des normes que pour améliorer la situation des travailleurs auxquels il s'applique.

C'est à travers le fédéralisme que se traduit, dans le mouvement syndical, cette liberté du syndicat et de la fédération dans l'élaboration des revendications, dans l'autonomie de leur comportement et dans la liberté de conclure des accords à leurs niveaux respectifs.

C'est dans le respect de cette conception républicaine de l'égalité et de la fraternité que Force Ouvrière a été déterminante pour la construction de systèmes égalitaires et solidaires de protection sociale collective.

Mais c'est parce que le syndicalisme authentique est attaché à la démocratie et aux valeurs républicaines qu'il entend, à travers cette déclaration du CCN de la cgt Force Ouvrière, au début du XXIème siècle, réaffirmer que le syndicalisme n'a pour seule vocation que de réunir et défendre les salariés actifs, chômeurs et retraités, et eux seuls, c'est-à-dire de représenter la classe ouvrière.

Aux partis politiques l'intérêt général, Au syndicat la défense et la représentation des intérêts matériels et moraux des salariés.

Le syndicat ne saurait donc assujettir ses analyses, ses revendications ou son calendrier aux analyses, engagements ou calendriers des partis politiques.

Le syndicat n'a pas vocation au pouvoir

L'un porte les revendications des salariés, les autres élaborent des programmes de gouvernement.

C'est pourquoi, aujourd'hui comme hier, le mouvement syndical indépendant n'accepte pas d'assujettir les aspirations revendicatives à un calendrier, agenda, ordre du jour ou structure qui conduirait à remettre en cause sa liberté de comportement à travers l'encadrement ou le contingentement de la libre négociation entre interlocuteurs sociaux.

Aujourd'hui comme hier, le syndicat entend placer exclusivement son action sur le plan économique où s'opposent les intérêts des salariés et ceux des actionnaires dans la répartition des richesses. A ce titre, il prétend continuer à développer ses propres analyses face notamment à la « pensée unique » ou au libéralisme économique engendré par la mondialisation financière.

La libre pratique conventionnelle entre interlocuteurs sociaux porteurs d'intérêts économiques contradictoires, doit produire des droits collectifs susceptibles de créer et de faire respecter les droits individuels des salariés.

 

Des femmes et des hommes libres dans une organisation indépendante, ensemble pour acquérir une force leur permettant de défendre leurs droits, d'en obtenir de nouveaux, de se faire respecter. 15 000 implantations syndicales réparties sur tout le territoire

Un rôle : Regrouper les salariés (actifs, chômeurs et retraités) au-delà de leurs choix politiques, religieux ou philosophiques pour représenter leurs intérêts communs.

Une conviction : Le syndicat n'a pas vocation au pouvoir, son rôle est d'être un contrepoids à tout pouvoir.

Des outils : Le contrat, l'action, les revendications. Au plan européen et mondial, Force Ouvrière est membre de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et de la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL). FO participe aux travaux du Comité syndical consultatif auprès de l'OCDE (TUAC). Elle est également impliquée dans les "Activités pour les travailleurs" de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) à Genève.

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Paul

Fort de mon expérience d'enseignant, je mets ma plume à votre service grâce à mes différents conseils et articles sur le développement personnel !