Chapitres
- 01. Plan du commentaire
- 02. Développement
Plan du commentaire
Alinéa Introduction
2 lignes
Alinéa Transition
Alinéa Axe I, Partie 1
Alinéa Axe I, Partie 2
Développement
De nombreux auteurs font de la fin de leur histoire le début d'une autre, faisant ainsi travailler l'imagination de leurs lecteurs. Ainsi l'écrivain réaliste Balzac utilise ce procédé dans son roman Le Père Goriot. On retrouve dans la fin de cet ouvrage l'idée du changement que crée la mort du Père Goriot sur Rastignac. L'étude de ce texte nous permettra de montrer l'image du double enterrement mis en place par l'auteur. Puis, l'ouverture de cette fin sur la nouvelle vie de Rastignac.
Nous remarquons l'image du double enterrement et son importance dans le texte.
Ainsi, l'enterrement du Père Goriot, personnage principal du roman, avec sa rapidité et sa modestie est mis en avant dès le début du passage. La répétition des repères temporels, "5 heures et demie" (l.2) et "6 heures" (l.6) donne une impression d'importance du temps dès le début. Ce sentiment est rapidement renforcé par l'emploi du groupe nominal "courte prière" (l.8) et des négations "Il n'y a point de suite" (l.2), et "ne pas nous attarder" (l.2), ainsi que des mots "aller vite" (l.1). Le lecteur comprend alors l'envie de finir rapidement la cérémonie. Ces funérailles sont également marquées par leur pauvreté. En effet, on retrouve le thème de l'argent à travers plusieurs mots, comme : "emprunter" (l.12), "pourboire" (l.12) mais aussi "sous" (l.13). On découdre alors que l'absence "de suite" (l.1) est aussi liée au manque de fonds, ce qui est encore mis en relief par la "courte prière" (l.8) qui traduit un manque d'argent évident.
La solitude est un autre aspect important de cet enterrement. Le lexique de la solitude est présent dans le texte : "seul" (l.10) et "vides" (l.4), mots qui illustrent le peu de personnes assistant à la cérémonie, et donc l'intérêt très limité porté au Père Goriot. Le lecteur éprouve alors une certaine gêne pour cet homme pour lequel les filles n'ont même pas voulu se déplacer. "Les gens de ses filles" (l.7) remplacent la présence des deux jeunes femmes. Ce mépris des riches envers les pauvres reflète encore plus cette solitude . L'atmosphère lugubre liée à la mort et à la tristesse : "larme" (l.15), "crépuscule" (l.14), "horrible tristesse" (l.14), "cimetière" (l.20) sont des mots ou groupe de mots qui soulignent la solitude, l'abandon de cet homme. En effet cette atmosphre froide et pesante est généralement liée à l'idée de la solitude. Le thème de la mort, très présent, est également associé à cette image.
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