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C'est parti

Le chapitre étudié

CHAPITRE XLVIII

En ce moment la porte extérieure s’est ouverte à deux battants. Une clameur furieuse et l’air froid et la lumière blanche ont fait irruption jusqu’à moi dans l’ombre. Du fond du sombre guichet, j’ai vu brusquement tout à la fois, à travers la pluie, les mille têtes hurlantes du peuple entassées pêle-mêle sur la rampe du grand escalier du Palais ; à droite, de plain-pied avec le seuil, un rang de chevaux de gendarmes, dont la porte basse ne me découvrait que les pieds de devant et les poitrails ; en face, un détachement de soldats en bataille ; à gauche, l’arrière d’une charrette, auquel s’appuyait une roide échelle. Tableau hideux, bien encadré dans une porte de prison.

C’est pour ce moment redouté que j’avais gardé mon courage. J’ai fait trois pas, et j’ai paru sur le seuil du guichet.

— Le voilà ! le voilà ! a crié la foule. Il sort ! enfin !

Et les plus près de moi battaient des mains. Si fort qu’on aime un roi, ce serait moins de fête.

C’était une charrette ordinaire, avec un cheval étique, et un charretier en sarrau bleu à dessins rouges, comme ceux des maraîchers des environs de Bicêtre.

Le gros homme en chapeau à trois cornes est monté le premier.

— Bonjour, monsieur Samson ! criaient des enfants pendus à des grilles.

Un valet l’a suivi.

— Bravo, Mardi ! ont crié de nouveau les enfants.

Ils se sont assis tous deux sur la banquette de devant.

C’était mon tour. J’ai monté d’une allure assez ferme.

— Il va bien ! a dit une femme à côté des gendarmes.

Cet atroce éloge m’a donné du courage. Le prêtre est venu se placer auprès de moi. On m’avait assis sur la banquette de derrière, le dos tourné au cheval. J’ai frémi de cette dernière attention.

Ils mettent de l’humanité là dedans.

J’ai voulu regarder autour de moi. Gendarmes devant, gendarmes derrière ; puis de la foule, de la foule, et de la foule ; une mer de têtes sur la place.

Un piquet de gendarmerie à cheval m’attendait à la porte de la grille du Palais.

L’officier a donné l’ordre. La charrette et son cortège se sont mis en mouvement, comme poussés en avant par un hurlement de la populace.

On a franchi la grille. Au moment où la charrette a tourné vers le Pont-au-Change, la place a éclaté en bruit, du pavé aux toits, et les ponts et les quais ont répondu à faire un tremblement de terre.

C’est là que le piquet qui attendait s’est rallié à l’escorte.

— Chapeaux bas ! chapeaux bas ! criaient mille bouches ensemble. — Comme pour le roi.

Alors j’ai ri horriblement aussi, moi, et j’ai dit au prêtre :

— Eux les chapeaux, moi la tête.

On allait au pas.

Le quai aux Fleurs embaumait ; c’est jour de marché. Les marchandes ont quitté leurs bouquets pour moi.

Vis-à-vis, un peu avant la tour carrée qui fait le coin du Palais, il y a des cabarets, dont les entresols étaient pleins de spectateurs heureux de leurs belles places. Surtout des femmes. La journée doit être bonne pour les cabaretiers.

On louait des tables, des chaises, des échafaudages, des charrettes. Tout pliait de spectateurs. Des marchands de sang humain criaient à tue-tête :

— Qui veut des places ?

Une rage m’a pris contre ce peuple. J’ai eu envie de leur crier :

— Qui veut la mienne ?

Cependant la charrette avançait. À chaque pas qu’elle faisait, la foule se démolissait derrière elle, et je la voyais de mes yeux égarés qui s’allait reformer plus loin sur d’autres points de mon passage.

En entrant sur le Pont-au-Change, j’ai par hasard jeté les yeux à ma droite en arrière. Mon regard s’est arrêté sur l’autre quai, au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre assis de profil. Je ne sais pourquoi j’ai demandé au prêtre ce que c’était que cette tour.

— Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau.

J’ignore comment cela se faisait ; dans la brume, et malgré la pluie fine et blanche qui rayait l’air comme un réseau de fils d’araignée, rien de ce qui se passait autour de moi ne m’a échappé. Chacun de ces détails m’apportait sa torture. Les mots manquent aux émotions.

Vers le milieu de ce Pont-au-Change, si large et si encombré que nous cheminions à grand’peine, l’horreur m’a pris violemment. J’ai craint de défaillir, dernière vanité ! Alors je me suis étourdi moi-même pour être aveugle et pour être sourd à tout, excepté au prêtre, dont j’entendais à peine les paroles, entrecoupées de rumeurs.

J’ai pris le crucifix et je l’ai baisé.

— Ayez pitié de moi, ai-je dit, ô mon Dieu ! — Et j’ai tâché de m’abîmer dans cette pensée.

Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. Puis tout à coup je me suis senti un grand froid. La pluie avait traversé mes vêtements, et mouillait la peau de ma tête à travers mes cheveux coupés et courts.

— Vous tremblez de froid, mon fils ? m’a demandé le prêtre.

— Oui, ai-je répondu.

Hélas ! pas seulement de froid.

Au détour du pont, des femmes m’ont plaint d’être si jeune.

Nous avons pris le fatal quai. Je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes ; ces spectateurs avides et cruels ; cette foule où tous me connaissent et où je ne connais personne ; cette route pavée et murée de visages humains… J’étais ivre, stupide, insensé. C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous.

Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo, 1829

Qui était Victor Hugo ?
Perdu dans ses pensées, Victor Hugo a, pour sa part, toujours était un homme libre. Si libre que sa pensée lui a valu un exil : mais pour l'auteur romantique, l'esprit et la création sont plus forts que tout.

Méthode du commentaire composé

On rappellera ici la méthode du commentaire composé vu en cours francais :

Partie du commentaireViséeInformations indispensablesÉcueils à éviter
Introduction- Présenter et situer le texte dans le roman
- Présenter le projet de lecture (= annonce de la problématique)
- Présenter le plan (généralement, deux axes)
- Renseignements brefs sur l'auteur
- Localisation du passage dans l'œuvre (début ? Milieu ? Fin ?)
- Problématique (En quoi… ? Dans quelle mesure… ?)
- Les axes de réflexions
- Ne pas problématiser
- Utiliser des formules trop lourdes pour la présentation de l'auteur
Développement - Expliquer le texte le plus exhaustivement possible
- Argumenter pour justifier ses interprétations (le commentaire composé est un texte argumentatif)
- Etude de la forme (champs lexicaux, figures de styles, etc.)
- Etude du fond (ne jamais perdre de vue le fond)
- Les transitions entre chaque idée/partie
- Construire le plan sur l'opposition fond/forme : chacune des parties doit impérativement contenir des deux
- Suivre le déroulement du texte, raconter l'histoire, paraphraser
- Ne pas commenter les citations utilisées
Conclusion- Dresser le bilan
- Exprimer clairement ses conclusions
- Elargir ses réflexions par une ouverture (lien avec une autre œuvre ? Événement historique ? etc.)
- Les conclusions de l'argumentation- Répéter simplement ce qui a précédé

Ici, nous détaillerons par l'italique les différents moments du développement, mais ils ne sont normalement pas à signaler. De même, il ne doit normalement pas figurer de tableaux dans votre commentaire composé. Les listes à puces sont également à éviter, tout spécialement pour l'annonce du plan.

En outre, votre commentaire ne doit pas être aussi long que celui ici, qui a pour objectif d'être exhaustif. Vous n'aurez jamais le temps d'écrire autant !

Commentaire de l'extrait

Introduction

Victor Hugo est un auteur français du XIXème siècle. Il est tout à la fois connu pour ses oeuvres poétiques, théâtrales et romanesques. Mais il était aussi un grand défenseur des droits, engagé politiquement pour les plus pauvres et pour les injustices, à travers ses oeuvres autant que son action politique.

Le dernier jour d'un condamné, publié en 1829, fait partie de ces oeuvres engagées-là. Il y fait parler un condamné à mort, quelques semaines avant son passage à l'échafaud. Le lecteur lit ses pensées tandis que la date de son exécution approche, sans qu'on sache qui il est réellement et ce qu'il a fait pour subir un tel sort. Il s'agit, de fait, d'un réquisitoire contre la peine de mort.

Le chapitre qui nous occupe est le dernier : il s'agit ainsi de la dernière heure de vie du condamné, dont nous suivons l'effroi tandis qu'il se déplace de l'Hôtel de Ville jusqu'à la place de la Grève, lieu prévu de son exécution.

Annonce de la problématique

Aussi, comment Hugo fait-il passer un dernier sentiment d'effroi à son lecteur ?

Annonce des axes

Nous verrons d’abord ce qui rend le témoignage du condamné bouleversant. Dans un deuxième temps, nous analyserons la symbolique qui entoure la mise en scène de la condamnation.

Un témoignage bouleversant

Une scène joyeuse

Ce qui frappe dès l’entrée dans le chapitre – et dès la sortie du condamné de l’Hôtel de ville -, c’est la clameur de la foule.

Celle-ci est caractérisée par sa joie furieuse, avide de mort. Ainsi, le discours direct qui vient rapporter ses cris est jalonné d’exclamations et d’expressions mélioratives : « Le voilà ! le voilà ! », « Il sort ! enfin ! », « monsieur Samson ! », « Bravo, Mardi ! » ou encore : « Chapeaux bas ! ».

Mais les objets eux-mêmes semblent animés, ce qui confère à l’ensemble une vitalité presque pareille à celle du conte. Hugo use de personnifications pour faire bouger tour à tour la porte basse (« la porte basse ne me découvrait que les pieds de devant et les poitrails ») ou la charrette (« la charrette avançait »).

Les condamnations à mort étaient-elles publiques ?
Scène populaire au XIXème siècle : la foule se rassemble pour observer le spectacle tragique de la mise à mort... (Gravure de Louis Candide Boulanger)

Qui contraste avec le point de vue interne

Mais ces scènes de joie qu’incarne la foule contraste nettement avec le sentiment du condamné.

Hugo use de la focalisation interne (c’est-à-dire une narration à la première personne qui témoigne du point de vue du personnage) pour faire ressentir à son lecteur le décalage qui existe entre la foule et lui.

L’omniprésence du champ lexical relatif à la vue vient plonger un peu plus le lecteur dans le corps du condamné : « voyais », « yeux », « voir », etc.

De la même manière, beaucoup de réactions émotionnelles viennent confirmer toute la subjectivité du témoignage. Ainsi, le condamné dit : « j’ai frémi », « j’ai ri » ou encore « une rage m’a pris ».

Et fait voir sa solitude

C’est ainsi que le sentiment renvoyé au lecteur est celui de la solitude. Face à la foule immense (on pourra relever l’emphase du début « les milles têtes hurlantes du peuple »), le condamné est seul, radicalement seul.

Ainsi, la phrase : « J’ai voulu regarder autour de moi. Gendarmes devant, gendarmes derrière ; puis de la foule, de la foule, et de la foule ; une mer de têtes sur la place. » fait bien voir la détresse du condamné. La deuxième phrase est une phrase nominale, sans verbe, et développe ainsi l’idée de multitude sans fin « autour de [lui] ».

Enfin, il y a une espèce d’anonymisation opérée par la foule, soulignée par des formules indéterminées comme « ils » ou « là-dedans », qui contribuent à rendre le condamné encore plus seul.

Au contraire de lui qui possède un nom (« Monsieur Samson »), lui ne connaît personne. La phrase pathétique par excellence qui vient bouleverser le lecteur est ainsi celle-ci : « cette foule où tous me connaissent et où je ne connais personne ».

L’utilisation du présent, qui fait irruption ça et là dans le passage, vient fixer la solitude éternelle et fatale du condamné à mort.

Transition

Cette scène, en plus de faire se confronter la multitude joyeuse à la solitude apeurée, est organisée de manière symbolique, qui doit encore ajouter à l’effroi du lecteur.

La symbolique de la mise à mort

Une organisation logique

Ce qui frappe d’abord, c’est l’omniprésence des compléments circonstanciels de lieu, qui viennent préciser le cadre spatial. On trouve ainsi, pêle-mêle : « gauche », « arrière », « près de », « sur », », « à côté », « devant » et « derrière ». En plus de rappeler l’extrême solitude du condamné au milieu de cette mer de gens (la métaphore maritime est d’ailleurs allègrement utilisée par Hugo), cette omniprésence vient rappeler qu’aucun vide n’est permis, aucune place n’est laissée au hasard dans cette organisation macabre.

De même, les précisions temporelles rappellent l’organisation méthodique de la journée, qui est calibrée à la manière d’un spectacle : « moment », « avant, « journée », « jour ».

Surtout, le récit avance sur la base de connecteurs logiques, comme « et », « ou », « pour », « puis » et « alors », qui témoignent eux-mêmes de la logique de la mise à mort. Il y a des passages obligés et un ordre rigoureux à respecter : la sortie de l’Hôtel de Ville, le condamné à mort qui monte dans la charrette après les soldats, les chaises qui se louent, etc.

Comment vit un condamné à mort selon Victor Hugo ?
Jean-Pierre Norblin de La Gourdaine, Pendaison de traîtres en effigie, 1794

Un spectacle vivant de la mort

C’est que la mise à mort du condamné répond à une logique du spectacle. La foule est là pour son propre divertissement, comme le montre la présence des loueurs de chaises, et l’utilisation du mot « spectateurs ».

Hugo, par la voix de son narrateur, s’insurge contre ce marchandage de la mort, notamment lorsqu’il lui fait dire : « Une rage m’a pris contre ce peuple », après avoir utilisé l’expression connotée de « marchands de sang humain ».

Le groupe nominal « sang humain » vient rappeler que la foule assiste à la mort d’un congénère et, malgré cela, s’en gargarise. C’est ainsi que la foule spectatrice devient pareille à une bête sauvage, et nombreux sont les mots qui invitent à faire le parallèle : « battants », « clameur furieuse », « irruption », « brusquement », « hurlantes », « a crié », « criaient », « hurlement » et « bruit ».

On trouve aussi des synecdoques (= partie qui décrit le tout) pour désigner ces spectateurs avides de sang : « mille bouches », « mille têtes ». L’hyperbole « tremblement de terre » vient aussi rappeler le succès de la mise à mort et interroge la pulsion tribale, grégaire, qui y est associée.

Le condamné à mort est perdu au milieu de ces Hommes qui devraient être comme lui mais ne le sont pas : ils sont spectateurs, partout (on rappellera la redondance « de la foule, de la foule et de la foule », comme si le personnage était rendu fou par cette multitude).

La douleur du condamné

Car, enfin, cette dernière vision d’une foule en furie venue assister à sa mise à mort est la source d’une souffrance sans nom pour le narrateur. La gradation de la fin, avec « j’étais ivre, stupide, insensé », vient bien souligner son incapacité à comprendre ce qu’il se passe autour de lui : pourquoi autant de gens viennent se réjouir de sa mort ?

Le condamné se retrouve ainsi emprisonné par son statut ; c’est pourquoi nous retrouvons le champ lexical associé, à travers différentes images : « grilles », « fils d’araignée », « fenêtres » ou encore « portes ».

Que pense Victor Hugo de la peine de mort ?
Eugène Delacroix, Le Prisonnier de Chillon, 1834

Ce qui ressort surtout, c’est la torture psychologique dont il victime, avec des mots tels que « hideux », « atroce », « horriblement », « rage », « monstres », « torture », « fatal » et « insupportable ».

L’impression rendue, c’est avant tout celle d’un homme qui ne comprend pas son espèce, et qui meurt pour cela. N’est-ce pas là le sens de la dernière phrase : « C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous. » ?

Conclusion

L’intensité de cette scène réside avant tout dans l’opposition présentée entre la foule, furieuse et avide, et le condamné, abruti par la peur.

Hugo décrit la scène de liesse depuis le regard du condamné à mort pour mieux interroger les raisons de cette mise en scène, devenue spectacle lucratif.

Ce qui est rendu insupportable est ainsi avant tout l’incompréhension que suscite la vue de congénères se félicitant de la mort.

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Nathan

Ancien étudiant de classe préparatoire b/l (que je recommande à tous les élèves avides de savoir, qui nous lisent ici) et passionné par la littérature, me voilà maintenant auto-entrepreneur pour mêler des activités professionnelles concrètes au sein du monde de l'entreprise, et étudiant en Master de Littératures Comparées pour garder les pieds dans le rêve des mots.