Chapitres
1. Le travail
Pour les économistes, il n'y a de travail qu'en contrepartie d'une rémunération. Un chômeur est un actif inoccupé et il a des aides et indemnités. La mère au foyer n'est pas considérée comme un actif et le travail domestique n'est pas considéré comme un travail. Le travailleur offre sont travail à un entreprise contre un salaire et l'entreprise offre donc un travail. Le salaire peut-être appellé honoraire pour les médecins et solde pour les militaires.
2. L'emploi
a) Salariés et indépendants.
Les salariés sont employés par les entreprises et les administrations. Les non-salariés sont à leur compte, ce sont donc les indépendants (artisans, commerçant, chef d'entreprise...) et les professions libérales.
b) Les emplois typiques et les emplois atypiques
Le marché du travail est à plusieurs vitesses. On a d'abord des emplois typiques (norme, type) qui sont des CDI (contrat à durée indéterminé) où les salariés sont protégés par la législation sociale. C'est donc un emploi stable, ce type de contrat concerne 87% des employés mais aussi des métiers qualifiés. On a ensuite des emplois atypiques, on appelle aussi des emplois précaires, ce sont des formes particulières d'enplois, cela concerne des emplois non qualifiés. Ils ont un CDD ( contrat à durée déterminée) ou ont un travail à temps partiels mais ceci concerne certains CDI. Les emplois aidés publics ou privés, l'INTERIM sont aussi des métiers atypiques.
3. L'évolution de l'emploi
Depuis 1950, l'emploi augmente en France en parallèle avec l'augmentation de la population. Les créations d'emploi ont particulièrement augmenté depuis le milieu des années 1990 avec de nouvelles formes d'emploi. Il n'y a pas toujours d'adéquation entre l'offre et la demande.
4. Les métiers porteurs
Services à la personnes, informatique, les métiers de la santé, emplois administratifs et commerciaux, ouvriers qualifiés.
1. Qu'est-ce qu'un chômeur ?
Une personne sans travail, disponible et cherchant effectivement un emplois (faire des démarches).
2. La mesure du chômage
a) Une réalité complexe
La lisibilité des statistiques du chômage n'est pas évidente puisque différents organismes produisent des données. L'ANPE fait une enquête en fin de mois et l'INSEE fait une enquête annuelle. Il y a chevauchement entre emploi, temps partiels, chômage et travail au noir. Il y a aussi alternance entre période d'emploi et période de chômage.
b) Un chômage de masse
A partir des années 70, il y a une forte progression du chômage et dans les années 80.
En 1970, il y a 2% des actifs au chômage ; 10,5% en 1987 ; 12,4% en 1998 ; 10% en 2005 et 8% en 2007.
Début 2008, le chômage semblait en reflux avec une stabilisation de la population active. A partir de l'été 2008, il y a recredescence du chômage.
3. Le vécu du chômage
La situation financière est difficile, 55% des chômeurs sont indemnités.
Le rapport au travail en France est important : on est valorisé si on a un emploi.
Le chômage est aussi une stigmatisation par rapport au lien social.
4. Les inégalités face au chômage
a) L'âge
En 2005, les 18,5% des 15-29 ans étaient au chômage.
b) Le sexe
Le taux de chômage est toujours plus élevé pour les femmes. Problème des emplois en teps partiel. La désindustrialisation des usines textiles. Les discriminations à l'embauche.
c) La qualification
Le manque de qualification (décrochage scolaire, formation des passés...) est un obstacle à l'entrée du marché du travail. Les jeunes sur-qualifiés sont embauchés à des emplois qui les déclassent.
d) La région
Le taux de chômage est plus élevé dans le bassin méditéranéen, dans le DOM et la frontière Nord.
e) Les origines
Le problème des quartiers, le manque de qualification. Les entreprises évitent de s'installer dans des quartiers.
Le manque de qualification est à coup sûr un risque d'exclusion sociale.
La qualification : C'est un ensemble de savoirs, de savoir-faire, voire même de savoir-être possédé par un individu ou requis pour occuper un poste.
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