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C'est parti

Première partie : 1H30

J’ai beau me recroqueviller, me rouler en boule, me dissimuler tout entière sous mes couvertures, la peur, une peur comme je ne me rappelle pas en avoir connu depuis, se glisse vers moi, s’infiltre… C’est de là qu’elle vient… je n’ai pas besoin de regarder, je sens qu’elle est là partout… elle donne à cette lumière sa teinte verdâtre… c’est elle, cette allée d’arbres pointus, rigides et sombres, aux troncs livides… elle est cette procession de fantômes revêtus de longues robes blanches qui s’avancent en file lugubre vers des dalles grises… elle vacille dans les flammes des grands cierges blafards qu’ils portent… Je voudrais m’échapper, mais je n’ai pas le courage de traverser l’espace imprégné d’elle, qui sépare mon lit de la porte.

Je parviens enfin à sortir ma tête un instant pour appeler… On vient… " Qu’y a-t-il encore ? — On a oublié de recouvrir le tableau. — C’est pourtant vrai… Quel enfant fou… On prend n’importe quoi, une serviette de toilette, un vêtement, et on l’accroche le long de la partie supérieure du cadre… Voilà, on ne voit plus rien… Tu n’as plus peur ? — Non, c’est fini. " Je peux m’étendre de tout mon long dans mon lit, poser ma tête sur l’oreiller, me détendre… Je peux regarder le mur à gauche de la fenêtre… la peur a disparu.

Une grande personne avec l’air désinvolte, insouciant, le regard impassible des prestidigitateurs l’a escamotée en un tour de main.

Questions

Un souvenir d’enfance

  1. A quel moment de la vie du narrateur les deux " je " (lignes 1 et 2) renvoient-ils ?
  2. Quelle est la valeur des présents " j’ai beau… " (ligne 1)

et " je ne me rappelle pas " (ligne 2) ?

Le narrateur est-il un garçon ou une fille ? Citez l’indice grammatical

qui justifie votre réponse.

Où la scène se situe-t-elle ? Relevez trois indices du texte permettant

de justifier votre choix.

  1. Quel objet provoque l’angoisse du personnage principal ?
  2. Trouvez dans le texte les deux mots qui permettent de l’identifier.
  3. Dans quelle intention l’auteur tarde-t-il à le nommer ?

La mise en scène de la peur

  1. Relevez tous les verbes qui traduisent la progression de la peur autour de l’enfant.
  2. Quel mot de reprise désigne la peur dans le premier paragraphe ?

Donnez sa nature grammaticale.

  1. Comment la peur apparaît-elle à travers ces deux procédés ?
  2. Expliquez le sens du mot " verdâtre " (ligne 5) à partir des éléments qui le

composent (nommez-les précisément).

  1. Quelle atmosphère se dégage de la description de la peur dans les lignes 3 à 9. Justifiez votre réponse par le relevé d’un champ lexical que vous nommerez.

Le soulagement

  1. Qui chasse la peur ? Par quel pronom est-il désigné ?
  2. Comment s’y prend-il ? Pourquoi le compare-t-on à un magicien ?

Dans les lignes 12 à 16 :

  1. Quel est le rôle des guillemets ?
  2. Qui parle premier, qui parle le dernier ?

Quelles attitudes traduisent le soulagement de l’enfant ? En quoi s’opposent-elles

à ses réactions au début du texte ? Justifiez votre réponse en citant le texte.

Réécriture

Vous réécrirez le texte depuis " Je peux m’étendre… " (ligne 16) jusqu’à la fin (ligne 20) en remplaçant " je " par " elle " et " la peur " par " les angoisses ".

Consignes de correction

Questions Un souvenir d’enfance

  1. " j’ " ligne 1 : enfance  " je " ligne 2 : moment de l’écriture, âge adulte  b. présent de narration  présent d’énonciation    2. Le narrateur est une femme. " tout entière " (lignes1-2)  3. La scène se situe dans la chambre de l’enfant  " mes couvertures, mon lit, l’oreiller "  4. a. un tableau  b. " tableau " (ligne 12), cadre (ligne 15)  c. provoquer le suspens, l’attente du lecteur

" je " ligne 2 : moment de l’écriture, âge adulte  b. présent de narration  présent d’énonciation    2. Le narrateur est une femme. " tout entière " (lignes1-2)  3. La scène se situe dans la chambre de l’enfant  " mes couvertures, mon lit, l’oreiller "  4. a. un tableau  b. " tableau " (ligne 12), cadre (ligne 15)  c. provoquer le suspens, l’attente du lecteur

  1. " j’ " ligne 1 : enfance

" je " ligne 2 : moment de l’écriture, âge adulte  b. présent de narration  présent d’énonciation    2. Le narrateur est une femme. " tout entière " (lignes1-2)  3. La scène se situe dans la chambre de l’enfant  " mes couvertures, mon lit, l’oreiller "  4. a. un tableau  b. " tableau " (ligne 12), cadre (ligne 15)  c. provoquer le suspens, l’attente du lecteur

La mise en scène de la peur     5. a. " se glisse, s’infiltre, vient, vacille "  b. " elle " pronom personnel

  1. la peur est omniprésente, elle entoure l’enfant, il ne peut lui échapper malgré son désir

6 a. radical + suffixe ; mise en valeur de la connotation péjorative du terme  b. atmosphère fantastique ; champ lexical du surnaturel

Le soulagement     7. a. un adulte  ; " on "  pronom indéfini

  1. L’adulte dissimule l’objet en le couvrant d’une serviette de toilette ou d’un vêtement  ; la peur disparaît immédiatement, par ce seul geste
  2. a. Ils marquent la partie dialoguée du texte b. l’adulte ; l’enfant  9. Il peut s’étendre, se détendre, s’endormir et regarder le mur où le tableau est accroché.

Ces attitudes s’opposent à celles du début du texte où l’enfant était " recroquevillé, roulé en boule, dissimulé " sous ses couvertures. Il n’osait pas regarder dans la chambre.

Réécriture

Elle peut s’étendre de tout son long dans son lit, poser sa tête sur l’oreiller, se détendre… Elle peut regarder le mur à gauche de la fenêtre… les angoisses ont disparu. Une grande personne avec l’air désinvolte, insouciant, le regard impassible des prestidigitateurs les a escamotées en un tour de main.

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !