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Questions

I- Un monde hostile

1-

a) Les expressions désignent les parents venus attendre les enfants à la sortie de l’école.

b) L’impression produite par ces expressions est plutôt négative. Cela renvoie au caractère impersonnel de ces mères de famille qui ne sont pas la mère d’Eva; elles ne sont pour l’enfant que des personnes étrangères qui attendent sous la pluie.

2-

a) A la place du groupe prépositionnel « Sans le vacarme de la ville », on pourrait utiliser la subordonnée suivante: « S’il n’y avait pas le vacarme de la ville » ou « Si la ville n’était pas aussi bruyante…;

b) La proposition est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle. Sa fonction est d’être complément circonstanciel de condition du verbe « pourrait »

3-

a) La porte est « close » (l. 5), l’appartement est précisé par les proposition relatives suivantes: « qui n’est pas très proche » (l. 9-10) et « où sa mère et elle n’habitent que depuis deux mois » (l. 10). Le trottoir est « hostile » (l. 14) et les trottoirs sont « glissants » ( l. 18)

b) Ces mots ou expressions ont tous une connotation péjorative: tout semble constituer un obstacle pour la fillette. Les adjectifs renvoient à des impasses ou des dangers. Les propositions subordonnées relatives sont négatives. Cela produit un effet de panique.

II- Un être en danger

1) « Le silence comme une brume qui s’épaissit »

a) la figure de style utilisée ici est une comparaison: le silence est comparé à de la brume grâce à l’outil de comparaison « comme »

b) deux sens sont évoqués: l’ouïe et la vue

c) Le silence est comparable à la brume car comme elle, il est une absence: le silence est absence de bruit, la brume absence de visibilité.

2) Deux adjectifs montrent qu’Eva est ignorée par les passant qui l’entourent: toute personne approchant se révèle « étrangère » (l. 13) et Eva elle-même a la sensation d’être « invisible » (l. 15)

3) « Aucune dame qui pourrait être maman ne vient par ici »

a) La phrase retranscrit les pensées d’Eva.

b) Nous retrouvons un autre emploi du discours indirect libre dans la phrase suivante: « C’est elle là-bas! Non, ce n’est pas elle! » (l. 13)

4) « Grenouille triste » , « grenouille écarlate »

a) Les deux expressions sont des groupes nominaux apposés au sujet « elle ».

b) la petite fille est comparée à une grenouille car elle est sous la pluie et adopte une position qui ressemble à celle de grenouille: « accroupie » (l. 8) . Elle est « triste » car elle ne voit pas sa mère, elle est « écarlate » car elle porte un manteau rouge.

5) l. 22-24

a) La phrase n’a pas de proposition principale: il manque le noyau verbal: c’est une phrase nominale.

b) La phrase semble retranscrire les émotions brutes de la fillette.

III- Vers une fin annoncée

1) Trois expressions traduisent la montée de l’angoisse chez la fillette: « tout est brouillé », «  la plainte qui coule dans sa gorge », « le souffle lui manque ».

2)

a) Les verbes conjugués au conditionnel renvoient à une action qui est soumise à condition, dont la réalisation n’est pas assurée. Si cette condition se réalise, les actions s’accompliront mais sans celle-ci, elles restent seulement possibles.

b) L’adverbe qui souligne la valeur de ces conditionnels est « miraculeusement ».

c) L’adverbe est formé à partir de l’adjectif miraculeux, lui formé à partir du nom commun miracle. Miraculeux est mis au féminin. A l’adjectif « miraculeuse », on ajoute un suffixe en -ment pour former un adverbe de manière.

3) L’accident risque de se produire: d’une part, il faudrait, pour l’éviter, un miracle. D’autre part, il est précisé que l’accident n’est « toujours pas arrivé »(l. 25) : le lecteur l’attend donc.

4) A la fin du texte le pronom « elle » désigne la mère d’Eva.

5) L’expression « trajectoire d’abandon » signifie qu’Eva considère qu’elle a été abandonnée par sa mère car celle-ci n’est pas venue la chercher à la sortie de l’école. Elle continue de courir sans savoir où elle va.

Réécriture

- mettre au passé, avec concordance des temps

- remplacer « se produire » par « avoir lieu »

- remplacer « demander » par « dire »

L’accident n’était toujours pas arrivé. Il s’en aurait fallu d’un rien pour qu’il n’ait pas lieu. Eva aurait pu suivre miraculeusement le bon itinéraire, s’effondrer de fatigue sur le seuil d’une boutique jusqu’à ce qu’un passant lui dise « Tu t’es perdue? ». Mais rien de tout cela n’était arrivé et la pluie froide acheva de dissoudre les chances.

Rédaction

- écrire une version heureuse du dénouement

- à partir de la ligne 24

- intégrer des descriptions

- insérer un dialogue argumentatif: celui correspondant aux pensées de la petite fille

- possibilité d’intégrer un dialogue avec un autre personnage (peut-être un épicier ou une femme âgée promenant son chien et à qui Eva pourrait demander son chemin.)

« A quoi bon courir ainsi, tu ne sais même pas où tu vas. A cet instant, Eva s’arrêta brusquement. Son cartable était plus lourd encore après cet effort intense. Les rues lui paraissaient étrangères et la fillette sentit le froid de novembre se mêler à la chaleur de ses joues. Elle reprit péniblement son souffle. Au croisement, elle allait se diriger sur la droite lorsqu’elle aperçut une femme sortant d’une épicerie. Immédiatement elle la reconnut: c’était Madame Dupont, une voisine de son immeuble à qui sa mère et elle étaient venues se présenter lorsqu’elles avaient emménagé dans ce nouvel appartement. Elle était sûre d’elle car elle avait déjà remarqué le petit chien qui accompagnait la plupart du temps cette femme d’un certain âge, sans enfant. Si elle ne se souvenait pas toujours des visages des gens, elle ne pouvait pas oublier un animal. Elle les aimait tant que leur image restait gravée dans sa mémoire dès leur première rencontre. Je vais la suivre, se dit alors Eva. Elle décida de marcher dans les pas de Madame Dupont et de son adorable teckel. Peut-être la mèneraient-ils jusqu’à son immeuble. Discrètement Eva trottinait en longeant les murs. Elle sifflotait gaiement quand la femme se retourna, intriguée. Immédiatement elle reconnut la nouvelle petite locataire. Timidement Eva répondit à ses questions puis prit la main que le femme lui tendit. Toutes deux rentrèrent ainsi chez elles. »

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !