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  1. 01. Questions
  2. 02. Réécriture
  3. 03. Rédaction
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Questions

I- La présentation des lieux :

 1)      Parmi les expressions qui caractérisent l'atmosphère de l'auberge, se trouvent « cet endroit », « étrange auberge » et « étrangeté des lieux ». Il ressort de ces expressions une impression d'étrangeté. Quelque chose s'y passe sans que l'on sache encore quoi avec précision.

2)      La seule trace de vie est une chandelle qui vient d'être allumée. Mais, au lieu d'apporter du réconfort au narrateur, elle angoisse davantage celui-ci. En effet, la chandelle allumée atteste la présence d'un individu. Or personne ne semble là physiquement.

3)      La figure de style dans l'expression du texte est une personnification : elle attribue des qualités humaines à des objets. C'est le cas ici des bouteilles qui semblent mortes « ont rendu l'âme » et « gisent », comme le ferait un cadavre. D'autres expressions rendent cette figure de style : les « années assoiffées » ou encore « le bois sec traînait ».

II- La progression du récit :

1)      L'action commence réellement à « tout à coup ». Les informations données auparavant servent à poser le décor, à créer une atmosphère propice à la naissance de l'angoisse pour le narrateur et pour le lecteur.

2)      Le pronom « on » représente la menace que craint le narrateur. Mais cette menace ne prend pas un visage particulier, elle n'a pas encore de visage. Le on est indéfini : le narrateur (et avec lui le lecteur) ignore tout de l'identité de ladite menace. Le mot est entre guillemets pour signifier que le « on » est néanmoins une entité à part entière, qu'il désigne un individu ou une chose et non l'ensemble des gens qui auraient été présents avant.

3)      Les mots relevant du champ lexical de la peur sont : « inquiétude, crainte, frisson, anxiété, angoisse » ; tous ces termes ne sont pas exactement synonymes : en effet, le narrateur les emploie dans cet ordre afin de rendre un effet de gradation. Plus le temps passe, plus la peur devient importante et terrifie le narrateur.

III- L'expression de la peur :

1)      Deux indices montrent la présence du narrateur dans le texte : d'abord « je » dans le premier paragraphe, puis l'adjectif possessif « mon  angoisse» dans le dernier. Par ce point de vue interne et la présence constante du narrateur, le lecteur s'identifie facilement à celui-ci et éprouve donc les mêmes craintes que lui.

2)      Les adjectifs impitoyables et invisibles sont formés à partir d'un préfixe : im- et in-, puis d'un radical –pitoy- -vis- enfin d'un suffixe –ables et –ibles. Impitoyables signifie «  qui n'a aucune pitié » et invisible « qu'on ne peut pas voir ». La situation du narrateur est donc critique au plus haut point critique : en effet il est menacé par quelque chose susceptible de lui faire du mal et qu'il ne parvient pas à voir. Il ne peut donc apparemment pas lutter pour se défendre.

3)      Parmi les effets physiques de la peur chez le narrateur, on reconnaît une hyperacuité : il est très sensible aux bruits qui l'entourent « attentif aux moindres bruits ». On trouve également un « frisson » et enfin une sensation d'étouffement : « m'oppressa jusqu'à m'étouffer ».

4)      Ce texte appartient au genre fantastique : l'atmosphère dépeinte est propice à la naissance de la peur ; en effet, l'absence de personnes physiques conjuguée à la sensation que quelque chose est là favorise la peur. En outre, les objets sont comparés à des êtres vivants. La progression favorisée par la gradation des sensations éprouvées contribue à renforcer l'impression de fantastique. Enfin, des phénomènes surnaturels s'annoncent qui confirment le genre.

Réécriture

Passer le texte au pluriel [ la consigne est donnée de façon implicite !]

« Tout à coup, un étrange frisson nous traversa, semblable à celui ressenti dehors et qui nous avait chassés jusqu'ici. « On » se trouvait à nouveau là tout proche !

Les murs avaient beau nous protéger de trois côtés ; éclairés par le foyer craquant, nous étions visibles et vulnérables. On pouvait nous atteindre de face, en tirant de loin, à plomb. Nous nous dressâmes, les muscles prêts à une nouvelle fuite. »

Rédaction

-         réagir à la lecture de ce texte

-         écrire un article [ n'oubliez pas le titre, le ton et la « signature anonyme »]

-         dans une rubrique critique du journal de mon collège [ vous êtes donc collégien]

-         faire le résumé du sujet [ se servir pour cela du paratexte et le reformuler]

-         qualifier l'ambiance de l'histoire [ reprendre pour cela des éléments de la dernière question]

-         dire pourquoi on aime ou on rejette ce genre de récit (et non pas ce texte seul) [ retrouver les caractéristiques du genre fantastique et son effet sur le lecteur]

-         illustrer les arguments d'exemples de notre culture. [ trouver des exemples de nouvelles fantastiques]

 Partage des frissons !

                                    Le pouvoir des nouvelles fantastiques

Amateurs de sensations fortes, L'auberge du Larzac de Claude Seignolle saura vous combler ! L'histoire se déroule dans les Cévennes en 1828. Un officier est surpris alors que la nuit tombe par un violent orage. L'impression d'être menacé par quelque chose qu'il sent mais ne voit pas le perturbe et finit par le faire pénétrer dans une auberge, apparemment désertée à l'exception d'un chandelle qui vient d'être allumée. L'atmosphère qui règne dans cette auberge est propice à la naissance des peurs les plus puissantes. Le narrateur, auquel le lecteur s'identifie facilement, est rapidement en proie à une angoisse de plus en plus forte à mesure qu'il sent davantage une présence l'observer. Que lui veut cette chose ? Comment l'officier va-t-il surmonter cette incroyable peur ? C'est tout ce qui fait le charme de cet effrayant récit. Loin des scènes sanguinolentes et parfois ridicules des romans d'épouvante, l'art de la nouvelle fantastique est de suggérer plus que de montrer. Après avoir posé une atmosphère susceptible de créer la peur, l'auteur laisse son lecteur entre les mains tremblantes du narrateur. L'identification fonctionne à merveille. Nous ne voyons que ce que le narrateur voit et sommes en proie aux mêmes doutes que lui, aux mêmes craintes. Par moment, la nouvelle rappelle celles de Edgar Allan Poe. Les phénomènes sont ceux de Stephen King au point que ce dernier semble avoir été influencé par Seignolle: du grand art !

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !