Chapitres
I/ Les réformes de Gorbatchev
A) La perestroïka et la glasnot
- En 1985, Gorbatchev dirige l'URSS dont l'économie souffre de blocages et stagne sans s'être adapté à la troisième révolution industrielle.
- Il entreprend un programme de réformes économiques, la perestroïka ("restructuration"), qui octroie plus d'autonomie aux entreprises, applique certaines règles de l'économie de marché et favorise partiellement la propriété privé.
- La perestroïka est étayée par la glasnot ("transparence"): la population doit être informée, la liberté d'expression est reconnue, le rôle dirigeant du parti communiste est aboli, des opposants (Sakharov) sont libérés.
B) L'échec des réformes
- Les conservateurs du parti communiste jugent les réformes trop poussées et les libéraux les estiment insuffisantes.
- La liberté d'expression permet une contestationplus vive du système.
- L'économie est à la fois bloquée par des résistances et désorganisée par les réformes: pénurie et chômage mécontentent l'opinion et provoquent des grèves.
II/ L'effondrement du communisme en Europe de l'Est
A) Une contestation ancienne dans les démocraties populaires
- La Hongrie en 1956, et la Tchécoslovaquie lors du "Printemps de Prague" en 1968 avaient essayé de se libérer de la tutelle de Moscou qui, pour éviter la "contagion", avait arrêté ces tentatives par une riposte armée.
- En Pologne, le gouvernement du général Jaruzelski est contesté par la population et par un syndicat clandestin, Solidarnosc, dirigé par Lech Walesa, que l'Eglise catholique et le pape polonais Jean-Paul 2 soutiennent.
B) La chute der régimes communistes en Europe de l'Est: 1989
- La perestroïka et la glasnot suscitent de grands espoirs en Europe de l'Est où gorbatchev renonce à intervenir pour mener à bien ses réformes intérieures.
- La libération permet à la Pologne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie ("révolution de velours" avec Vaclav havel) d'évoluer vers la démocratie: le rôle dirigeant du parti communiste est supprimé et des élections libres ont lieu.
- En Roumanie, le dicdateur Ceaucescu est renversé par une révolution. En Yougoslavie, les nationalismes s'affontrent et le pays éclate en six républiques (Croatie, Bosnie-Herzégovine, Slovénie, Macédoine, Serbie et Monténégro).
- A Berlin, le "mur de la honte", édifié en 1961, est abbatu par la population le 9 novembre 1989 et l'Allemagne est réunifiée en octobre 1990.
III/ La fin de l'URSS: 1990-1991
A) L'union se fissure
Les réformes de Gorbatchev encouragent la sécession des nationalités. Les Républiques baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), l'Azerbaïdjan et l'Ouzbékistan déclarent leur indépendance.
B) La fin du communisme et éclatement de l'URSS
- En août 1991, la tentative de coup d'état des conservateurs communistes échoue. Le partyi communiste est dissous et interdit.
- En décembre 1991, l'ex-URSS n'existe plus. Elle cède la place à 15 états indépendants. B. Elstine, président de la Russie, crée, en décembre 1991, la Communauté des états indépendants (CEI) dont il devient le président. Elle rassemble les anciennes républiques de l'URSS, à l'exception de l'estonie, la Lettonie et la Lituanie.
Ces bouverlements ont entraîné des problèmes: l'installation de la démocratie est délicate, les nationalismes se heurtent et le passage à l'économie libérale se fait difficilement.
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