Chapitres
- 01. Découverte de la maladie
- 02. Transmission
- 03. Symptômes
- 04. Prévention et traitement
- 05. Épidémiologie
Le
paludisme anciennement la malaria, est due à un protozoaire
transmis par la piqûre d’un moustique femelle, l’anophèle,
provoquant des fièvres intermittentes.
Découverte de la maladie
Le
paludisme a été découvert le 6 novembre 1880 à
l’hôpital militaire de Constantinople par un médecin
français : Alphonse Laveran ; ensuite le médecin
Ronald Ross prouva que ce sont les anophèles femelles qui
provoquent la maladie.
Transmission
Le
paludisme est transmis à l'homme par la piqûre d'un
moustique femelle, elle-même infectée après avoir
piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le
repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le
parasite à un autre humain.
Les
mâles ne piquent pas. Les hommes ne peuvent se transmettre la
maladie entre eux. Sauf la femme enceinte ayant le paludisme, le
transmet à son futur enfant.
Les
parasites, appelés Plasmodium, sont transmis par la piqûre
du moustique. Le parasite sévit dans l’organisme et produit
une endémie, infecte les cellules hépatiques (le foie)
de la victime puis circule dans le sang en colonisant les globules
rouges et en les détruisant.
Symptômes
Les
symptômes du paludisme sont très divers. La maladie
débute par une
fièvre 8 à 30 jours après l’infection, qui
peut s’accompagner, ou non, de maux de tête, de douleurs
musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées,
de toux, de sueurs froides, de transpiration intense…
Les
symptômes dépendent de l’espèce des parasites.
(4
parasites : _Plasmodium falciparum est l'espèce la plus
pathogène et responsable des cas mortels. Elle est présente
dans les zones tropicales d'Afrique, d'Amérique Latine et
d'Asie, et elle est dominante en Afrique.
-
Plasmodium vivax co-existe avec P. falciparum dans de nombreuses
parties du monde, et est présente dans certaines régions
tempérées.
-
Plasmodium ovale, principalement trouvée en Afrique de
l'ouest, ne tue pas mais peut entraîner des rechutes 4 à
5 ans après la primo infection.
-
Plasmodium malariae a une distribution mondiale mais très
inégale. Elle n'est pas meurtrière mais peut entraîner
des rechutes jusqu'à 20 ans après la primo infection.)
Dans
certains cas, les globules rouges infectés peuvent bloquer les
vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c’est le neuropaludisme,
souvent mortel. Dans les régions où le paludisme est
hautement endémique, les personnes sont tellement souvent
infectées qu’elles finissent par être naturellement
immunisées (" immunité acquise ") et tolèrent
le parasite, généralement après de nombreuses
années d’infection chronique. Elles sont alors des porteurs
asymptomatiques du parasite.
Prévention et traitement
Plusieurs
molécules anti-paludiques qui peuvent être utilisées
en prophylaxie (prévention lors d’un voyage en zone
endémique) ou en thérapeutique. Il est dangereux de
partir en zone de transmission intense de paludisme sans prise
régulière d’un traitement préventif, en
particulier pour les enfants et les femmes enceintes qui ont un
risque accru d’accès grave. Le traitement préventif
doit être prescrit par un médecin. Il est aussi
important de se protéger des piqûres de moustiques
(moustiquaires, produits anti-moustiques).
Aucun
moyen préventif n’assure à lui seul une protection
totale et, même si un traitement adapté a été
bien pris, il est possible de faire une crise de paludisme, parfois
d’apparition tardive. Les premiers symptômes sont souvent peu
alarmants mais le paludisme peut être mortel si son traitement
est retardé. Toute fièvre au retour des tropiques doit
être considéré a priori comme paludisme jusqu'à
preuve du contraire.
Épidémiologie
Le
paludisme touche une centaine de pays dans le monde, particulièrement
les zones tropicales défavorisées d'Afrique, d'Asie et
d'Amérique Latine. L’Afrique est le continent le plus touché
avec 90% de cas de paludisme recencés.
En
France, en 1999, plus de 7000 cas ont été rapportés
dont une vingtaine de décès : 95% ont été
contractés lors d’un voyage en Afrique subsaharienne. La
majorité de ces cas survient chez des personnes n’ayant pas
suivi de prophylaxie.
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