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C'est parti

Une longue sortie de guerre (1919-1924)

L’ « ombre portée » (S.Berstein) du conflit

La guerre consacre le déclin démographique de la France

·         Il a été amorcé au siècle précédent avec l’apparition du malthusianisme.

·         En plus de la saignée des 1 350 000 morts et disparus, le nombre de naissances a été réduit de moitié pendant le conflit.

·         1,6 million de naissance ont été empêchées par le conflit. Déficit des naissances.

·         « Classes creuses » qui arrivent sur le marché de l’emploi en 1929.

·         La population vieillit, et en 1926, seule une famille française sur trois compte plus de deux enfants.

·         La population passe pourtant de 39,2 millions en 1921 à 41,8 millions en 1931, même si le renouvellement des générations est menacé.

·         La loi de juillet 1920 punit sévèrement l’avortement et la diffusion des moyens de contraception.

·         L’immigration est essentiellement originaire d’Italie, et, fait nouveau, des PECO. Les mines du Nord et du Pas-de-Calais recrutent ainsi de nombreux polonais.

·         L’immigration est la première cible d’une xénophobie renaissante dans une France qui, avec 3 millions d’étrangers en 1931, est le deuxième pays d’immigration au monde derrière les Etats-Unis.

Un nouveau groupe social, massif, et transversal, fait son apparition : celui des anciens combattants et victimes de guerre

·         Près de 90% de la population active masculine des années 20 a pris part aux combats.

·         Au-delà des 1 100 000 mutilés, blessés, ou gazés, les anciens combattants forment une communauté soudée par une expérience et des intérêts communs. 3 000 000 d’adhérents en 1930 dans des associations apparues au cours du conflit (Fédération nationale des trépanés et blessés de la face, ou l’Union des aveugles de guerre).

·         L’Union fédérale, de sensibilité radicale et socialiste compte 900 000 adhérents en 1932, et l’Union nationale des combattants, de droite, 860 000 à la même date.

·         Leurs revendications sont d’abord matérielles. Versement d’une pension pour les anciens combattants de plus de cinquante ans obtenue en 1930.

·         Selon l’historien Antoine Prost, l’esprit « ancien combattant » se caractérise avant tout par l’attachement à l’autorité et la dénonciation de l’esprit de jouissance qui aurait prévalu à l’arrière durant la guerre.

·         A l’exception des Croix-de-Feu, association d’anciens combattants décorés pour leur action en première ligne, qui deviendra une ligue politique dans les années 30, ils refusent d’adopter une organisation militaire.

·         Le Feu, Henri Barbusse (1916), Les Croix de Bois de Roland Dorgelès (1919), célèbrent la mémoire des anciens combattants.

·         Le jour de l’armistice devient férié à compter de 1922, et la tombe du soldat inconnu est installée e 1920 sous l’Arc de Triomphe.

La guerre a creusé un gouffre financier bien difficile à combler

·         En 1921, le coût de la reconstruction, qui ne sera considérée comme achevée qu’en 1931, est évalué à 34 milliards de francs-or.

·         Ce sont les dettes contractées pour financer les dépenses de guerre qui pèsent le plus lourdement sur le budget de l’Etat. Celui-ci a emprunté 39,5 milliards de francs-or auprès des Alliées, tandis que la dette intérieure a été plus que doublée par rapport à 1914 par les « emprunts de la défense nationale », qui atteignent 75 milliards en 1919. Les « bons de la défense nationale », dont le total s’élève à 51 milliards de francs, sont enfin particulièrement dangereux pour les finances françaises, car ils risquent, en cas de demandes massives de remboursement des épargnants, de mettre l’Etat en faillite.

·         Au sortir du conflit, 40% des recettes fiscales sont donc affectées au remboursement de la dette, en plus de 16% alimentant les pensions des anciens combattants et veuves de la guerre.

·         L’inflation continue, crise du franc « germinal ».

·         Au-delà des désastreuses conséquences symboliques et psychologiques de l’effondrement de leur monnaie, les Français voient leur épargne fondre très vite

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Un nouveau paysage politique se dessine

·         La vie politique connait un très lent retour à la normale : l’état de siège se prolonge jusqu’en octobre 1919, et le gouvernement de Clemenceau conserve d’importants pouvoirs de surveillance et de répression. Il continue de censurer la presse.

·         C’est seulement en novembre que sont organisées des élections législatives.

·         Chambre « bleu horizon » au Palais-Bourbon, des nombreux anciens combattants sont élus.

·         La nouvelle majorité qui se dégage est celle du « Bloc national », qui tente de prolonger la formule de l’« Union sacrée », réunissant le centre et la droite.

·         La guerre a accéléré les transformations de l’échiquier politique, ce qui se traduit au cours des années 20 par un basculement à droite du centre de gravité de la République.

L’éclatement de la gauche favorise sa mise à l’écart

·         La guerre a créée une première ligne de fracture au sein de la SFIO. Les pacifistes sont en effet devenus majoritaires, poussant les ministres socialistes à quitter le gouvernement en 1917.

·         Le succès de la révolution russe n’a fait qu’élargir le fossé apparu entre réformistes et révolutionnaires. Leur divergence idéologique est exacerbée par la question de l’adhésion à la IIIème Internationale créée en 1919 par Moscou pour propager la révolution en Europe.

·         Pour être accepté dans la nouvelle organisation communiste, un parti doit s’engager à respecter les 21 conditions très contraignantes parmi lesquelles l’exclusion des réformistes, le soutien actif aux luttes anticoloniales, et l’obéissance aux consignes de l’Internationale.

·         C’est lors du Congrès de Tours, en décembre 1920, qu’est consommé le divorce entre l’aile droite et l’aile gauche de la SFIO : près de 70% des délégués présents choisissent de rejoindre la IIIème Internationale, et quittent le Parti socialiste pour créer le PC-SFIC (Parti communiste-Section française de l’Internationale communiste).

·         Il compte deux fois plus de militants que la SFIO, et parvient à conserver L’Humanité. Il s’appuie sur un syndicat, la CGTU (Confédération générale du travail unitaire), qui se sépare de la CGT réformiste en 1922.

·         Le PC, même s’il suscite l’intérêt de nombreux intellectuels comme Aragon ou Breton, perd vite de nombreux adhérents, désarçonnés par sa « bolchevisation ». En 1927, les dirigeants se voient ainsi imposer par Moscou de prend pour cible principale la SFIO : cette tactique « classe contre classe », qui assimile les socialistes à des « sociaux-traitres », ne se révèlera guère payante.

·         Les communistes, malgré une longue traversée du désert sur le plan national, qui ne prendra fin qu’en 1934, parviennent à se constituer quelques fiefs, notamment dans la banlieue parisienne, massivement peuplée d’ouvriers, où se met en place une « ceinture rouge ». Jeunes dirigeants imposés par le Kominterm, Maurice Thorez et Jacques Doriot deviennent les maires respectifs d’Ivry et de Saint-Denis.

·         A Tours, la plupart des cadres, comme Paul Faure, Jules Guesde ou Albert Thomas, avaient choisi, derrière Blum, de garder « la veille maison », la SFIO.

·         La SFIO, dont le principal organe de presse est Le Populaire, s’appuie sur un électorat composé de fonctionnaires, de commerçants et d’agriculteurs, où la classe ouvrière est devenue minoritaire.

·         La tactique du PC place les socialistes dans une impasse électorale : ils ne peuvent s’allier qu’aux radicaux, auxquels ils s’opposent cependant sur les questions économiques et financières.

·         Au sein du Cartel des gauches, victorieux en 1924, cette alliance prend donc la forme d’un soutien sans participation gouvernementale, formule bien fragile qui ne dure que deux ans avant d’éclater au profit de la droite.

Les droites, qui formaient une famille politique particulièrement éclatée depuis les débuts de la IIIème République, se découvrent à l’inverse une certaine cohérence en ralliant le régime

·         Convergence dans une droite « républicaine et nationale » d’une partie du centre gauche d’avant guerre, avec une droite patriotique, qui accepte désormais le régime et joue le jeu parlementaire. Autour de valeurs communes comme l’anticommunisme, le patriotisme et le conservatisme social, les héritiers des fondateurs de la République, comme Millerand, Poincaré ou Barthou, rejoignent ainsi des hommes du centre droit comme Charles Jonnart au sein de l’Alliance démocratique.

·         Mais la droite est surtout bouleversée au cours des années 1920 par le « second ralliement » des catholiques, qui approfondit celui de 1890.

·         Le Bloc national accepte de ne pas appliquer la loi de 1905 à l’Alsace-Lorraine recouvrée, très religieuse.

·         En 1921, le gouvernement de Briand, pourtant ainsi rapporteur de la loi de 1905, rétablit de plus les relations diplomatiques avec le Saint-Siège, interrompues en 1904.

·         Les catholiques s’impliquent davantage dans la vie politique et sociale du pays.

·         Deuxième grand parti de droite après l’Alliance démocratique, la Fédération républicaine dirigée par Louis Marin est très proche des catholiques.

·         En 1919 est créée la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). L

·         L’action sociale des catholiques se traduit aussi par la fondation en 1927 de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC). Deux ans plus tard naissent sur le même modèle la JAC et la JEC (Jeunesse étudiante et jeunesse agricole).

·         Pourtant, la vivacité de l’Action Française, dont l’audience est avant tout constituée par la France catholique traditionnelle, semble un temps menacer cette réconciliation entre l’Eglise et l’Etat. Le quotidien, qui tire à 70 000 exemplaire, et réunit des plumes prestigieuses, dont celles de Léon Daudet ou de l’historien Jacques Bainville, jouit d’un grand prestige intellectuel qui permet la diffusion des thèses antirépublicaines de Maurras. Mais en décembre 1926, suivant les positions de l’épiscopat français, le pape Pie XI condamne l’Action Française, ce qui sape très vite son influence.

·         Le conflit qui opposait avant la guerre défenseurs et adversaires de la République semble donc dépassé, remplacé par le clivage qui oppose désormais la gauche et la droite.

L’entre-deux radical occupe le terrain par défaut

·         Situation catastrophique pour le parti à la fin du conflit. Le Parti Radical perd son leader d’avant guerre, Joseph Caillaux, victime de ses opinions pacifistes. Accusé par Clemenceau et arrêté en janvier 1918, il est condamné à trois ans de prison, et ensuite privé de ses droits civiques.

·         Le parti s’est trouvé un nouveau président en 1919 en la personne d’Edouard Herriot.

·         Le renouvellement du programme radical reste un chantier largement inachevé, malgré 70 000 adhérents en 1924.

·         Ayant atteint leurs objectifs, comme la mise en place de la loi de 1905 ou d’une école démocratiques, les radicaux sont de plus paralysés par leur ambigüité doctrinale croissante. Proche du socialisme par son anticléricalisme et sa volonté de défendre l’héritage politique de la Révolution, le radicalisme s’en éloigne totalement dans le domaine économique : ses électeurs (commerçants, artisans, etc.) le poussent en effet à défendre la propriété et le libéralisme.

·         « Le cœur à gauche et le portefeuille à droite ».

·         L’alliance à droite instaurée avec l’Union sacrée est remise en cause entre 1923 et 1926, période marquée par une tentative d’union avec la SFIO, puis de nouveau en 1928, au Congrès d’Angers.

·         Le Parti radical reste cependant par la même la clé de voûte de la République, base incontournable de toutes les majorités parlementaires.

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Le Bloc national est un prolongement illusoire de l’ « Union sacrée »

·         Coalition très large, bénéficiant d’un soutien massif de l’opinion, le Bloc national mène de 1919 à 1924 une politique que les historiens jugent avec sévérité. Devant faire face aux désillusions diplomatiques et financières d’un pays supposément victorieux, c’est en effet souvent sans discernement qu’il tente de relever les inattendus défis de l’après-guerre.

Les élections de novembre 1919 se traduisent par une poussée de la droite

·         La nouvelle loi électorale, adoptée quelques mois avant le vote, qui institue un scrutin de liste départemental donnant une forte prime à la majorité, favorise la réunion des partis.

·         Ainsi est créé le Bloc national, au sein duquel l’Alliance démocratique s’unit aux droites catholiques et nationalistes. Soutenue par Clemenceau, cette coalition hétéroclite des droites agite le spectre du bolchévisme au cœur d’une période socialement troublée et remporte la majorité absolue à la Chambre, avec 319 députés.

·         Le jeu des alliances parlementaires va adjoindre jusqu’en 1923 au Bloc national le Parti radical, qui compte 86 élus, ainsi que les « républicains socialistes ».

·         Les 68 députés de la SFIO refusent de soutenir le gouvernement.

·         Le « Père de la Victoire » parait désigné pour succéder à Poincaré.

·         SI la droite catholique ne pardonne pas son anticléricalisme à Clemenceau, certains radicaux n’ont pas digéré le sort qu’il a réservé à Caillaux et Malvy. L’influence de ses nombreux ennemis personnels comme Briand finit d’expliquer son échec face à Paul Deschanel, un républicain modéré nettement plus décoratif.

·         Clemenceau démissionne aussitôt, et est remplacé par un ancien socialiste indépendant désormais sans étiquette, Alexandre Millerand. Il compose un gouvernement centriste.

·         S’il est élu président de la République en septembre 1920 pour remplacer Deschanel, à la santé mentale défaillante, ses successeurs à la présidence du Conseil – Georges Leygues, Briand puis Poincaré – font le même choix. Ces gouvernements modérés donnent pourtant des gages à la Chambre « bleu horizon » en menant une politique de droite.

L’agitation sociale est durement réprimée

·         Dans la lignée du gouvernement Clemenceau, la Chambre « bleu horizon » se veut garante de l’ordre et du consensus national. Au moyen notamment d’une affiche représentant « l’homme au couteau entre les dents », type fantasmé du bolchevik, le Bloc national joue lors des élections de 1919 sur la peur du communisme qui saisit une grande partie des Français à l’issue de la guerre.

·         L’opinion majoritairement conservatrice, déjà méfiante à l’encontre de la révolution russe qui a « trahi » l’Entente par le traité de Brest-Litovsk, voit en effet le spectre de l’anarchie communiste s’incarner en France lors des grandes grèves de 1919 et 1920.

·         CGT : 1,6 millions d’adhérents en 1919.

·         Janvier 1919 : 1,3 million de grévistes dans les mines, la métallurgie, mais aussi les banques ou les transports.

·         Après avoir fait voter en avril la journée de huit heures, le gouvernement Clemenceau durcit sa répression devant la poursuite des grèves : on déplore un mort après de violents affrontements avec la police lors des manifestations du 1er mai 1919.

·         Si le secrétaire général de la CGT, Léon Jouhaux, parvient à mettre fin au mouvement révolutionnaire, l’inflation galopante fait pourtant renaître les grèves au printemps suivant.

·         La nouvelle majorité du Bloc national choisit d’emblée la fermeté et engage une « bataille de la Marne civique » qui implique poursuites, arrestations et condamnations. Une action en justice est même engagée pour faire interdire la CGT.

·         18 000 cheminots sont révoqués, Briand réquisitionne des ingénieurs et des élèves des grandes écoles pour conduire les locomotives.

·         Par la manière forte s’établit une relative paix sociale à compter de l’été 1920, qui ne sera pas remise en cause avant 1936.

Par une politique extérieure agressive, le Bloc national tente en vain d’exorciser les désillusions de la paix de Versailles

·         Une grande partie de l’opinion et de la classe politique n’a pas abdiqué sur les deux questions majeures laissées en suspens par le traité : celle de la sécurité, liée à l’avenir de la rive gauche du Rhin, et celle des réparations financières allemandes.

·         Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui exigent de la France le remboursement des dettes qu’elle a contractées à leur égard au cours de la Grande Guerre, refusent à partir de 1920 de soutenir leur allié dans sa recherche de garanties.

·         Le président du Conseil Briand est poussé à la démission en janvier 1922, après s’être heurté à Millerand et à des nombreux parlementaires et ministres, car il était prêt à négocier le montant des réparations avec la République de Weimar.

·         Succédant à Briand, Poincaré se fait l’inflexible exécutant de la politique intégrale du traité de Versailles. Constatant la mauvaise foi du gouvernement allemand, accusé d’organiser sa propre faillite pour ne pas payer les réparations, il annonce à la tribune de la Chambre qu’il ira « chercher le charbon allemand sur le carreau des mines ».

·         L’occupation de la Ruhr par les troupes françaises et allemandes est ainsi déclenchée en janvier 1923.

·         Malgré la résistance des ouvriers allemands (grèves, sabotages), elle se révèle efficace et obtient par la force le paiement de réparations sous la forme de prélèvements dans les mines, usines et forêts domaniales.

·         Pourtant, en octobre 1923, Poincaré, inquiet de l’isolement diplomatique de la France, qui ne peut se passer du soutien financier de Londres et Washington, fait marche arrière.

·         Alors que l’idée d’un Etat rhénan indépendant commençait à prendre corps, elle est abandonnée par le président du Conseil, qui accepte même un nouveau calcul des réparations. Cependant se poursuit une occupation désapprouvée à la Chambre par la gauche socialiste et communiste, bientôt rejointe par les radicaux.

·         Cette aventure révèle à la France qu’elle n’a plus les moyens de mener une politique autonome et agressive en Europe.

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L’inconséquence financière perdure

·         Alors que le franc est menacé par l’accroissement massif du nombre de billets en circulation massif depuis la guerre, ce qui nécessiterait l’adoption d’une politique de rigueur désinflationniste, on s’obstine à utiliser les mêmes recettes que durant le conflit.

·         En espérant que les réparations allemandes contribueront à redresser la situation, les gouvernements continuent à abuser des emprunts à l’étranger (16 milliards de francs entre 1919 et 1921), de l’émission de « bons du Crédit national » à l’intérieur (25 milliards en 1919) et de l’utilisation de la planche à billets.

·         Lorsque les Alliées cessent de soutenir le franc au début de 1919, celui-ci voit sa valeur se détériorer très rapidement par rapport à la livre et au dollar.

·         Au terme de plusieurs « crises des changes », dont la dernière correspond à l’occupation de la Ruhr, la livre, qui valait 25 F en 1914, en vaut 125 au début de 1924.

·         Le président du Conseil Poincaré décide notamment d’augmenter les impôts directs de 20% et de réaliser 1 milliard de francs d’économies au moyen de nombreuses réformes administratives imposées par décret-loi.

·         Il obtient en mars un redressement spectaculaire du franc. Mais ce « Verdun financier » est chèrement acquis, puisqu’il se fait notamment au prix de nouveaux emprunts accordés par la Banque d’Angleterre et la banque Morgan, à condition que la France renonce à ses prétentions sur la question des réparations.

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Un bref avant-goût de modernité (1924-1930)

·         Remise en cause de la fiction d’un retour à l’âge d’or d’avant guerre.

·         Les espoirs de retrouver un franc fort, une vie politique rétrospectivement considérée comme harmonieuse, ou la prépondérance française en Europe et dans le monde sont déçus par les échecs du Bloc national.

·         Les Français prennent conscience qu’un monde nouveau est né.

·         L’adoption des règles du jeu politiques, économiques et sociales de la modernité devient une nécessité, qui rencontre néanmoins de nombreuses résistances.

Les questions économiques et financières sont au cœur de la vie politique

Victorieux en 1924, le Cartel des gauches est mis en échec par la crise financière

·         Avec l’épuisement du thème de l’« Union sacrée », les élections législatives de mai 1924 proposent aux Français de choisir entre droite et gauche.

·         Malgré l’ambiguïté de leur rapprochement au sein du Cartel des gauches, socialistes et radicaux présentent des listes communes dans trois quart des circonscriptions.

·         Minoritaires en voix face à une droite divisée, ils obtiennent cependant grâce au même mode de scrutin qu’en 1919, une majorité fragile d’une cinquantaine de sièges à la Chambre.

·         Après le remplacement par le radical modéré Gaston Doumergue du président de la République Millerand, obligé de démissionner car il s’était engagé aux côtés de la droite au cours de la campagne, Edouard Herriot devient en juin président du Conseil. A 52, il représente « la République en personne » (S.Berstein) (voir bio. Herriot)

·         Il développe, sans la SFIO, un programme ambitieux, dont les grandes lignes sont la réforme de l’impôt sur le revenu, le retour à une politique laïque, et une politique étrangère de détente des tensions franco-allemandes.

·         Le crédit du gouvernement est vite entamé par les fortes oppositions que suscite sa volonté d’annuler une partie de l’œuvre du Bloc national : l’amnistie des déserteurs de la Grande Guerre et des condamnés de la Haute Cour, Caillaux et Malvy, et la réintégration des cheminots révoqués lors des grèves de 1920, sont acquis de haute lutte en janvier 1925 après une forte obstruction parlementaire.

·         La politique anticléricale d’Herriot se solde, quant à elle, par un échec complet. Souhaitant mettre fin au Concordat en Alsace-Moselle, supprimer l’ambassade française au Vatican, et dissoudre les congrégations non autorisées dont le Bloc national avait toléré le retour, le leader radical voit bientôt se dresser contre le Cartel toute la France catholique.

·         Les nombreuses manifestations de la Fédération nationale catholique, créée en février 1925 par le général de Castelnau poussent le président du Conseil à renoncer à son programme.

·         Les milieux d’affaires conservateurs vont exploiter la profonde crise des finances publiques pour se débarrasser du Cartel.

·         Les renouvellements des bons du Trésor diminuant très vite, le gouvernement doit, pour faire face aux demandes de remboursement, recourir massivement aux avances de la Banque de France, qui crèvent au printemps 1925 le plafond autorisé de 41 milliards de francs. Le gouverneur de la banque menace alors de révéler ce dépassement, ce qui entrainerait alors la chute du gouvernement pour mauvaise gestion.

·         Herriot préfère devant les coups et tomber « à gauche », en adoptant, contre l’avis de sont ministre des Finances, le centriste Etienne Clémentel, la proposition socialiste d’un impôt sur le capital.

·         Le 10 avril 1925, le cabinet Herriot est renversé par les sénateurs, hostiles au projet.

·         Pendant plus d’un an, aucun gouvernement stable ne va pouvoir se former : les tentatives de Briand, qui cherche à former des gouvernements centristes, sont systématiquement abattues par la gauche menée par un Herriot revanchard.

·         Nouvelle « crise des changes » due à la spéculation anglo-saxonne contre le franc le 21 juillet 1926. Ce jour là, de nombreux porteurs de bons du Trésor, exigeant d’être remboursés, manifestent devant le Palais Bourbon, où le gouvernement, confié la veille à Herriot par le président Doumergue, à court de solution, échoue à obtenir l’investiture.

·         La majorité sortie des urnes deux ans plus tôt est, dès lors, définitivement condamnée. Si Herriot estime que le Cartel s’est heurté au « mur d’argent », l’échec de la gauche est largement imputable à ses propres incohérences.

A la tête de l’Union nationale, Raymond Poincaré parvient à rétablir les finances de l’Etat

·         La solution à la crise passe par l’appel de Poincaré. Il devient président du Conseil le 22 juillet 1926. S’ouvre alors pour trois ans le « moment Poincaré », qui restaure la confiance de la plupart des Français (bio. de Poincaré).

·         Il se réserve le portefeuille des finances, forme un gouvernement dit d’Union nationale, qui compte notamment six anciens présidents du Conseil : Leygues à la Marine, Herriot à l’instruction publique. Les socialistes refusent d’entrer au gouvernement.

·         L’objectif de Poincaré est la stabilisation financière : augmentation des impôts, économies dans l’administration.

·         Le budget devient excédentaire à la fin de l’année 1926. Une caisse de gestion des bons de la défense nationale et d’une Caisse autonome d’amortissement contrôlant la dette publique.

·         Le redressement du franc marque avant tout l’action financière de Poincaré. Les taux de change se stabilisent à partir de décembre 1926, la question de la dévaluation du franc reste en suspend jusqu’en 1928. Poincaré dévalue après les élections de mai 1928.

·         En juin, une loi monétaire crée ainsi le « franc Poincaré », dont la valeur est d’un cinquième du franc germinal.

La place de la France évolue au sein du nouvel ordre mondial en gestation

A travers l’« esprit de Genève » et le rapprochement franco-allemand, la France tente d’instaurer un climat nouveau dans les relations internationales

·         Important revirement diplomatique avec la victoire du Cartels des gauches au printemps 1924, la politique étrangère représentant le principal accomplissement du gouvernement d’Edouard Herriot. Il comprend qu’il n’obtiendra pas les exécutions des clauses du traité de Versailles par la force.

·         A l’été 1924, il approuve le plan Dawes : en contrepartie de l’évacuation de la Ruhr, l’Allemagne s’engage à verser cinq premières annuités, une ultime évaluation de la question des réparations étant prévue pour 1929.

·         Il espère inaugurer une nouvelle conception des relations internationales, et propose devant la SDN en 1924 que la « sécurité collective » remplace les traditionnelles politiques d’alliance, permettant à terme un désarmement généralisé.

·         Malgré les changements de majorité, cet « esprit de Genève » va fortement imprégner la diplomatie française jusqu’en 1929.

·         Après la chute d’Herriot, Briand, ministre des Affaires étrangères de 1925 à 1931, en devient le plus illustre promoteur, en « pèlerin de la paix » (il reçoit le prix Nobel de la paix en 1926), qui œuvre notamment à un rapprochement franco-allemand.

·         Il signe en octobre 1925 le traité de Locarno, avec son homologue Gustav Stresemann, qui garantit les nouvelles frontières occidentales de l’Allemagne et la démilitarisation de la Rhénanie.

·         La France appuie ensuite l’entrée de l’Allemagne à la SDN, qui s’effectue en septembre 1926, saluée par un discours de Briand (« Arrière les fusils, les mitrailleuses, les canons ! Place à la conciliation, à l’arbitrage et à la paix ! »).

·         La question des réparations, pomme de discorde franco-allemande, semble enfin définitivement réglée par l’adoption du plan Young en juin 1929.  Il prévoit selon des annuités fixées jusqu’en 1988 le règlement parallèle des réparations allemandes à la France et des dettes françaises aux Anglo-Saxons.

·         Déclarant la guerre hors la loi, le pacte « Briand-Kellogg », qu’il conclut en février 1928 avec le secrétaire d’Etat américain, est au cours des mois suivants signé par la plupart des grandes puissances, dont l’Allemagne. Il reste cependant un vœu pieux, de même que le projet de Fédération européenne, qui se heurte à partir du krach boursier d’octobre 29 à la rapide dépréciation du climat économique mondial.

·         La promotion de la sécurité collective ne remet pas en cause les alliances défensives nouées par la France en 1921 contre l’Allemagne avec la Pologne et les pays de la « Petite Entente », Tchécoslovaquie, Yougoslavie et Roumanie, pour tenter de garantir les frontières orientales de l’Allemagne, non évoquées à Locarno.

·         Briand prend en compte le déclin relatif de l’armée française qu’entraine le développement du pacifisme.

·         La stratégie défensive prévaut très vite tandis que l’armement n’est plus une priorité.

·         En 1929, le ministre de la Guerre André Maginot obtient les crédits nécessaires à la construction d’une ligne fortifiée le long de la frontière franco-allemande.

·         Le passage progressif du service militaire de trois ans à dix-huit mois en 1923, puis à un an en 1928, contribue à affaiblir une armée qui reste néanmoins la première au monde.

Si la France contribue largement à l’éclosion de l’« esprit de Genève », les gouvernements restent sourds au débat colonial naissant qui accompagne les premiers craquements dans l’Empire

·         L’Empire atteint son extension maximale dans l’entre-deux-guerres : à l’issue de la guerre, la France obtient en effet de la SDN des mandats sur la Syrie et le Liban, territoires issus du démantèlement de l’Empire ottoman, et annexe le Togo et le Cameroun allemands.

·         Outre les dirigeants du PC, quelques esprits comment à s’interroger sur la légitimité de la colonisation. André Gide dénonce ainsi en 1927, dans son Voyage au Congo, la terrible exploitation dont sont victimes les noirs dans la construction du chemin de fer Congo-Océan.

·         L’Etat, malgré le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, n’est pas prêt à engager le dialogue avec les premiers mouvements nationalistes, qui, souvent par la violence, commencent à réclamer l’indépendance.

·         Dans les mandats du Levant, les généraux Sarrail et Gamelin doivent faire face à plusieurs soulèvements, notamment parmi les populations druses.

·         En Indochine, un Parti nationaliste vietnamien, inspiré du Guomindang chinois, est brisé par la sévère répression française, et cède à la fin des années 20 le monopole de la lutte indépendantiste au PC indochinois d’Hô Chi Minh.

·         En Afrique du Nord, si le Destour tunisien, réclame une constitution et une représentation politique, l’Etoile nord-africaine, mouvement révolutionnaire dirigé par Messali Hadj, milite, quant à lui, pour l’indépendance algérienne auprès des ouvriers nord-africains travaillant en France.

·         La révolte armée du Marocain Abd el-Krim représente la première des guerres de décolonisation françaises. La guérilla qu’il mène à partir de 1921 dans la région montagneuse du Rif, d’abord dirigée contre les colonies espagnoles, s’étend en 1924 à la zone française. Le gouvernement doit envoyer en 1925 plus de 100 000 hommes commandés par le maréchal Pétain, qui, en liaison avec les troupes espagnoles du jeune général Franco, viennent à bout en 1926 de la rébellion du chef rifain, fait prisonnier et déporté à la Réunion.

Une modernisation socio-économique s’engage dans un pays qui reste très traditionnel

Malgré la crise financière et monétaire, l’économie française entame dès 1919 une décennie prospère, même si la modernisation d’une partie de l’appareil productif ne saurait masquer la persistance de nombreux archaïsmes

·         La croissance de la production industrielle, qui est en moyenne de 10% par an au cours de ces « Dix Glorieuses », permet en 1930 d’atteindre des chiffres que l’industrie française ne réalisera plus avant 1950.

·         La production est stimulée par les exportations, que favorise la crise du franc, et surtout par l’apparition d’une consommation de masse, dans des secteurs comme l’automobile et l’électricité.

·         Une partie de l’industrie française, guidée par les principes de Ford et de Taylor, consent de lourds investissements pour moderniser ses structures.

·         Mécanisation, organisation scientifique du travail et standardisation sont particulièrement spectaculaires dans les usines automobiles, celles de Peugeot, Berliet, Renault ou Citroën.

·         Beaucoup ne parviennent cependant pas à suivre ce modèle émergeant d’une économie moderne. Le modèle du petit propriétaire, reste prédominant dans le monde du commerce, mais l’investissement y reste modeste.

·         L’agriculture est marquée par le poids de la tradition et la stagnation de sa production.

Dans une société qui évolue lentement, le mode de vie de la bourgeoisie urbaine devient un modèle presque universel, mais il ne reste accessible qu’à une minorité

·         L’exode rural se poursuit, touchant 2 millions de personnes entre 1921 et 1931.

·         La population urbaine est pour la première fois majoritaire au recensement de 1931.

·         Si le monde paysan reste numériquement le premier groupe social, son mode de vie et ses valeurs évoluent. Les années 1920 ébranlent les traditions des campagnes, qui se sentent en déclin.

·         Le monde ouvrier connait lui une phase de rapide expansion. 13 millions d’ouvriers recensés en 1931.

·         Se développe avec la mécanisation de l’industrie une nouvelle catégorie, celle des ouvriers spécialisés (OS).

·         La grande bourgeoisie est déstabilisée en partie par l’inflation, qui s’attaque aux rentes, créant des « nouveaux pauvres » et des « nouveaux riches ».

·         Ce sont surtout les petits épargnants qui sont victimes de la nouvelle donne économique (petits commerçants, artisans, employés, fonctionnaires…).

·         Comme les vacances à la mer, sur la Côte d’Azur ou à Deauville, la voiture commence à se démocratiser avec l’apparition du premier modèle bon marché, la 5CV Simca.

·         La mode de la femme bourgeoise des années 20, à la « garçonne », parcourt également une partie de la société. L’émancipation de la femme reste taboue (Victor Margueritte, La Garçonne).

Pour tenter d’atténuer ces inégalités, le gouvernement Poincaré jette les bases d’une politique sociale de l’Etat

·         Ministre de l’Instruction publique, Herriot veut accélérer la démocratisation de l’école. Il cherche à amoindrir l’influence discriminante du latin et du grec dès la 6ème, et à intégrer le primaire supérieur au cycle secondaire.

·         En 1928, l’enseignement secondaire public devient gratuit.

·         En mars 1928, la France comble à une partie de son retard en matière de législation sociale en instaurant les assurances du travail.

·         L’Etat doit faire face à la profonde crise du logement. En 1924, il manque encore 500 000 logements en France. Construction de 200 000 « habitations à bon marché » (HBM) décidée par la loi Loucheur de juillet 1928.

Les « Années folles » sont marquées par une grande effervescence culturelle

Le mythe des « Années folles » est avant tout inspiré par le comportement d’une mince élite parisienne

·         Après quatre années d’épreuve, l’heure est au défoulement, à la nouveauté et à l’exubérance : celle par exemple des couleurs et des formes en matière de décoration intérieure que révolutionne le style « Arts déco ».Il triomphe en 1925 lors de l’exposition des arts décoratifs.

·         Les années 20 sont marquées par les rythmes syncopés du jazz et des nouvelles danses comme le charleston et le shimmy.

Les années 1920 enregistrent les prémices d’une culture de masse

·         Elle est marquée par le désir de loisir et d’évasion.

·         L’Atlantide, de Pierre Benoit, paru en 1919, récit d’une aventure saharienne et fantastique est ainsi le grand succès littéraire de l’après guerre.

·         Un cinquième quotidien, L’Echo de Paris, de droite, vient rejoindre les « quatre grands » de la presse de la Belle Epoque, Le Petit Parisien, Le Journal, Le Matin, et Le Petit Journal.

·         Ces quotidiens publient en feuilleton des romans policiers comme Fantômas ou Arsène Lupin, et fascinent le public par le récit des crimes de Landru, le « Barbe Bleue de Gambais », exécuté en 1922.

·         Les nouveaux médias électriques bouleversent les pratiques culturelles. Création en décembre 1921 du premier émetteur de l’Etat, Radio Tour Eiffel. 500 000 postes de « TSF » (téléphonie sans fil) sont écoulés au cours de la décennie.

·         Le cinéma connait une ascension encore plus rapide : en 1922, 130 longs métrages sont réalisés en France. Les salles de cinéma s’équipent pour le « parlant » à partir de 1928.

·         Mais, comme la radio, c’est au cours de la décennie suivante que le septième art connaitra son premier « âge d’or ».

Les avant-gardes se tournent vers l’imaginaire

·         Paris conserve son rang de capitale culturelle mondiale au cours des années 20.

·         En littérature, une nouvelle génération prend le relais des maitres de l’avant-guerre, dont l’effacement est symbolisé par les décès de Barrès en 1923 et d’Anatole France en 1924. La tendance à l’introspection, inspirée par Bergson (prix Nobel de littérature en 1927), est au cœur de A la Recherche du temps perdu, de Marcel Proust, qui disparait en 1922 alors que sa gloire littéraire est tout juste naissante. Elle marque aussi l’œuvre d’André Gide (Faux Monnayeurs, Corydon).

·         François Mauriac, Georges Bernanos et Henri de Montherlant symbolisent les nouveaux développements de la conscience chrétienne.

·         La plus authentique innovation culturelle des années 1920, mis à part le cubisme de Picasso et de Braque, est constituée par l’émergence du mouvement surréaliste qui, transcendant la notion de genre artistique, exprime un authentique désir de rupture.

·         Tenté par le refuge qu’offrent le rêve et l’inconscient, la culture des années 20 exprime bien le rapport ambivalent qu’entretiennent alors les Français avec la réalité et la modernité.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !