Le détour

Séquence 1:  Langage et communication

Dans son essai intitulé La
télévision Bourdieu déplore la pression qui règne sur les
intervenants des émissions de radio comme de TV: le discours efficace doit
dire le maximum de choses en un minimum de temps. Cette tendance ruine d’après
lui l’élaboration de la pensée qui exige du temps mais aussi des images pour se
construire et se transmettre. Ces détours sont aujourd’hui matériellement impossibles (le respect du temps de parole
étant réduit parfois jusqu’à l’absurde : comment en effet aborder des
questions graves comme la maladie, la fin annoncée de la planète en une
chronique de 2 min ? )

Bien que la société nous invite à « parler sans
détours » ou à « ne pas tourner autour du pot », nombre de
politiciens font usage de la « langue de bois », art de meubler du
temps de parole sans pour autant répondre aux questions posées par les
journalistes. Mais la société elle-même parle-t-elle de but en blanc ?

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C'est parti

Manipulations langagières

La société use de plus en plus d’artefacts langagiers qui
visent à atténuer l’effet du propos, en allongeant celui-ci. C’est le cas de
nombre de figures de style qui, utilisées quotidiennement, font partie de notre
mode d’expression.

Deux figures d’atténuation nous invitent ainsi régulièrement
au détour.

C’est le cas de l’euphémisme
qui consiste précisément à atténuer le sens du propos : on entendra
volontiers « il est mort des suites d’une longue maladie » pour
signifier qu’il est mort d’un cancer. Dans certains cas, nous prenons donc le
temps de contourner un obstacle (ici la dureté de la réalité) afin de faire
passer notre message. Personne n’est dupe mais personne n’est heurté non plus
(ni la famille du défunt, ni le journaliste qui annonce la nouvelle, ni
l’auditeur qui la subit). C’est vrai, c’est laid, cela fait peur alors autant
se cacher en atténuant la chose par les mots. Pour autant, cela ne change rien
à la réalité : cet homme est bien mort, d’une maladie appelée cancer et a
sans doute beaucoup et longtemps souffert. Ainsi les aveugles deviennent des
non-voyants, un clochard un sans domicile fixe (SDF, pour éviter de se rappeler
ce à quoi cela renvoie)…

L’autre chemin détourné du langage couramment utilisé réside
dans la litote : elle consiste
à dire le moins pour communiquer le plus. Plutôt que d’admettre que la France
connaît une grave crise économique, on dira que l’économie ne va pas fort. Ce
moyen détourné, qui n’est pas forcément une perte de temps (en terme de nombre
de mots utilisés) vise là encore à adoucir une réalité trop dure. L’énoncer de
façon indirecte permet de faire passer le message sans créer un vent de panique[1].

La périphrase
n’est pas à proprement parler une figure d’atténuation. Elle n’a pas de but
précis mais son principe est le suivant : désigner une chose, une personne
ou tout autre objet du monde de façon détournée, indirectement, en prenant
appui sur l’une des caractéristiques de l’objet en question. Son utilisation
peut permettre d’évoquer la chose de façon plus imagée mais aussi d’éviter,
plus prosaïquement, les répétitions. La Chine deviendra ainsi « l’Empire
du Milieu » et le Général de Gaulle incarnera « l’homme du 18
juin » (entre autres périphrases le désignant ![2])

Nous le verrons plus loin la bienséance imposée par notre
code du langage nous invite à privilégier certaines expressions plutôt que
d’autres[3].
Nous ne sommes donc pas aussi réfractaires au détour que l’on pourrait croire.

D’autant que « Aller droit au but » en matière de
communication n’est pas toujours le meilleur moyen de convaincre.

Aptitude à convaincre par le détour d’une histoire

Dans ses Fables,
la Fontaine prend le temps de nous raconter une histoire avant d’asséner une
morale. Si c’est cette dernière qu’il faut retenir, le processus ne fonctionne
que grâce à ce détour par la fable, récit imaginaire mettant souvent en scène
des animaux et qui illustre la morale. Dans la dédicace au dauphin Louis, LF
présente le genre comme une histoire « mensongère » qui
« contient des vérités qui servent de leçons ».

Dans le « Pouvoir des fables » (VIII, 4) LF montre
à quel point les histoires fascinent les hommes et combien elles sont utiles
pour faire passer un message (qu’il soit politique, diplomatique ou autre)

Intéressé par des cours de français ?

Rem :
voir la mise en abyme dans cette fable :

Fable 1 Fable 2
Emetteur La Fontaine Orateur d’Athènes
Destinataire Paul Barillon Peuple d’Athènes
Contenu Histoire de cet orateur d’Athènes qui ne peut se faire
entendre de son peuple qu’en lui contant une histoire
Cérès, l’anguille et l’hirondelle à propos de la traversée
d’un fleuve (histoire inachevée)
But Le convaincre de l’utilité de l’éloquence et par extension
des histoires pour faire passer un message
Réveiller le peuple en attirant son attention

A noter que les conclusions de LF et de l’orateur qu’il met
en scène dans sa fable divergent : si l’orateur s’offusque de ce que le
peuple ne parvienne à prêter attention qu’aux contes qui lui sont narrés, LF en
revanche avoue qu’il aime ces histoires ( « Nous sommes tous d’Athène[4] en
ce point »)et estime qu’il est naturel d’y prêter plus attention
(difficile de soutenir une autre opinion lorsque vous êtes vous-même
fabuliste !)

Parfois, les histoires permettent à une majorité d’accéder à
des réalités plus difficiles que celles-ci soient inaccessibles (supérieures,
métaphysiques) ou simplement complexes. C’est le cas des paraboles utilisées
dans la Bible pour transmettre un enseignement religieux. Le plus souvent elles
constituent la première réponse à une question posée par l’ignorant. Cette
réponse imagée constitue un détour pédagogique. L’autre détour qu’offrent les
paraboles ce sont les multiples interprétations possibles(exégèses) de l’histoire.

Ex :
la Parabole du bon Samaritain (NT,
Evangile de Luc, 10, 25-37).

Alors
qu’un homme le questionne sur l’identité de son prochain que selon le
commandement divin je dois aimer comme moi-même, Jésus raconte l’histoire d’un
homme attaqué par des brigands. Ce malheureux n’est sauvé que par un homme sur
les trois qui le voient. Ce dernier, qui a fait preuve de charité, est le Bon
Samaritain. Au terme de la parabole le questionneur a compris le message.


encore, on peut voir un double détour : détour par la forme :
l’histoire qui nous est racontée est un détour pour mieux répondre à une
question. Mais aussi sur le fond : le samaritain en question prend en
effet le temps d’interrompre son voyage pour prendre soin du malheureux, le
conduisant auprès d’un hôtelier.

L’épisode de la « Dent d’or » dans l’Histoire des Oracles de Fontenelle
montre par l’exemple ce que cherche à prouver l’auteur : nos connaissances
se fondent trop souvent sur une recherche des causes et pas assez sur une
méthode scientifique qui consiste à examiner le fait. De cette fable empreinte
d’ironie à l’égard de ces pseudo-scientifiques Fontenelle dégage une idée clé
qui annonce le siècle des Lumières.

Dans ses Contes,
Perrault adopte une démarche similaire à celle de La Fontaine : l’histoire
racontée est donnée comme un divertissement mais il sert en réalité d’autres
fins, celle de transmettre un message à valeur morale à l’attention des jeunes
femmes.

Ex :
Le Petit Chaperon rouge illustre le thème du détour de trois façons au
moins :

-l’itinéraire
suivi par le Chaperon n’est pas celui d’une ligne droite

-le loup use de
détours dans le langage

-le déguisement
est également un moyen détourné

La
moralité y est longuement détaillée (vs quelques morales des Fables qui sont seulement implicites
comme dans « Le Loup et le Chien ») ; Perrault prévient les
jeunes filles des dangers que représentent les hommes, séducteurs. Ceux-ci, par
leur douceur, détournent ces jeunes vierges de leur devoir.

Notons
que B.Bettelheim voit dans ce conte une interprétation psychanalytique, ultime
détour qui ne pouvait être accessible à l’auteur lui-même. (cf. B. Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées ; à
noter toutefois que Bettelheim ne disposait que d’une version tronquée par
Perrault lui-même. Son interprétation se trouve donc lacunaire. )

Cet art de raconter les histoires pour convaincre connaît
paradoxalement un retour flamboyant dans quelques domaines inattendus : en
publicité, dans l’art de la guerre mais aussi dans la politique. C’est ce que
C. Salomon nomme le « storytelling » ou l’art de dire les choses en
racontant des histoires[5].
Le cas de Ashley’s story est de ce point de vue assez saisissant. L’auteur
raconte comment les faits peuvent être mis en scène de telle sorte que
l’histoire racontée a finalement plus d’impact que tout argumentaire sur le
même fait. A partir d’une simple photographie, on construit un récit que l’on
met en image afin de faire passer un message politique à une population avide
de belles histoires. Les politiques ne cherchent plus à convaincre par des
arguments, des idées, des valeurs, des échanges de propos. Le discours qui
passe le mieux est celui qui vise à émouvoir, à persuader avec des images
choisies. On passe du registre rationnel au registre émotionnel. Il faut
frapper les esprits et à l’image de l’orateur d’Athènes dans le « Pouvoir
des Fables », raconter au peuple des histoires qui le marqueront, qu’il
retiendra et qui influenceront son jugement. La mise en scène du message à
transmettre joue alors un caractère crucial. Les hommes ainsi infantilisés sont
plus facilement manipulables ; leur vote s’en ressent.

Raconter des histoires est également le nouveau parti pris
du discours marketing : les publicités nous racontent des histoires plutôt
que de tenter de nous convaincre de la qualité du produit à vendre :

Ex :
On ne nous dit pas que l’eau de Quézac est meilleure, on nous raconte d’où elle
vient. Plus encore, c’est une petit fille qui nous en fait le récit ; le
processus est comme inversé : l’adulte écoute une fillette lui raconter
l’histoire du produit. Le slogan ne porte plus sur le produit mais sur son
histoire : « et qué s’appellorio Quézac ».

Ex :
Récemment Adidas a proposé une campagne publicitaire pour des chaussures de
sport que l’on voyait à peine. Qu’importe, ce qu’il fallait que l’on vît
résidait dans l’atmosphère dégagée par ceux qui avaient « l’esprit Adidas » :
des jeunes, ensemble, unis, qui dansent, qui aiment la fête et David Beckham,
le portait d’une génération Adidas, plus que la photo du produit. [6]

Déjouer la censure par l’entremise de l’ironie

Ils furent nombreux, ceux qui sous la pression de la censure
ont choisi l’arme de l’ironie pour faire passer leur message. Voltaire dans De l’horrible danger de la lecture (1765)
endosse le rôle d’un grand muphti qui, conscient des réels pouvoirs de la
lecture en interdit l’accès comme dangereux. Montesquieu dans l’Esprit des Lois (1748, XV, 5) se
mettra temporairement dans la peau d’un esclavagiste pour mieux dénoncer cette
institution. Il critiquera également les coutumes et la politique française
dans les Lettres Persanes[7] (1721), roman
épistolaire dont des étrangers seraient prétendument à l’origine. C’est ce
recul, par l’ironie, qui permet la critique dans un temps où la censure fait
rage.

Utilisation du mensonge/ obsession de la vérité

Parler sans détour impliquerait de dire toujours la vérité.
Or les conséquences d’une telle attitude sont assez peu conciliables avec une
vie sociale. Dans des rapports individuels, la politesse (voire la galanterie)
est un usage indispensable à des rapports sereins. Certes, comme le suggère Kant,
elle s’apparente à une forme d’hypocrisie en ce qu’elle est le résultat d’un
apprentissage. Mais elle est aussi ce qui nous distingue d’un état animal (ce
qu’il reconnaît d’ailleurs). Un être qui dirait ce qu’il pense au nom de la
vérité deviendrait asocial, infréquentable (qui souhaiterait en effet
s’entendre dire ses quatre vérités à longueur de temps ?). Cette attitude
extrême est celle qu’adopte Alceste dans le Misanthrope
de Molière.

Alors qu’on lui demande son avis sur la qualité de quelques
vers, Alceste ménage au départ l’auteur, faisant des efforts, allant en ce sens
contre sa nature profonde. Bientôt, n’y tenant plus, il prouve que la chose est
de mauvaise qualité, sans vergogne ni pitié. Sa sincérité prend le dessus et se
déverse avec une pointe de sadisme sur l’auteur pour le moins surpris.
L’obsession de la vérité n’a rien de bon et semble même contre-productive. Les
égards dont usent les diplomates lors de conflits latents montrent combien la
maîtrise du langage est une arme et les mensonges ses munitions. Ces détours
ménagent les susceptibilités et le plus souvent évitent les conflits ou les
résolvent, sans pour autant que les concessions ne soient trop importantes.

Le processus se complexifie lorsqu’il s’agit de groupuscules
secrets. Koyré explique dans Réflexions
sur le mensonge (1943) que la vérité ne se déploie qu’à l’intérieur de ce
groupe. A l’extérieur, règne le mensonge afin de préserver l’unité et
l’efficacité du groupe en question. Mais il est un cas historique où l’on s’est
joué de cette théorie. L’idéologie nazie était l’apanage d’un groupe. Mais au
lieu de ne réserver la vérité qu’aux seuls avertis, Hitler appliqua rapidement
ce que Koyré appelle « le mensonge au deuxième degré ». Partant du
principe que la foule allait considérer ses interventions publiques comme
mensongères (parce qu’elles étaient publiques et partant qu’elles étaient
extérieures au groupe) , il lui asséna dès le départ la vérité. Ses
interventions comme ses écrits disaient en réalité clairement ce qu’il
projetait de faire. Personne ne l’a cru. L’Histoire a montré ce qu’il en était.
Le détour est ici véritable manipulation.

Langage dans les rapports amoureux

Le langage amoureux use abondamment de détours : pour
convaincre l’autre qu’il est aimé, pour séduire sans heurter mais aussi pour
avouer son amour. Dom Juan parle de l’amour comme d’un art guerrier. Cette
métaphore abondamment développée dans la scène 2 de l’acte premier de la pièce
éponyme de Molière constitue un détour par l’image destiné à partager sa
conception avec Sganarelle et par extension avec le public. Plus encore, cette
figure est intéressante dans la mesure où le langage est l’arme privilégiée de
ce séducteur : par de fausses promesses, l’assurance d’un mariage, il
arrache le cœur de nombre de femmes (Elvire, Mathurine, Charlotte) mais il
manipule aussi des hommes (son propre père et Mr Dimanche[8]).

Le discours libertin fait
également figure d’arme de la séduction. Le personnage de Valmont dans les Liaisons Dangereuses, connaît le
maniement des mots et leur impact sur ses « victimes ». Il joue
également de son langage dans ses rapports épistolaires avec sa complice Madame
de Merteuil. S’il peut lui arriver d’être cru, il n’hésite pas également à
enrober sa pensée pour faire paraître sous des airs chastes des idées on ne
peut plus perverses. Le ton, les mots, la formulation de ses lettres changent
et s’adaptent à leur destinataire. Ces détours sont la preuve qu’il sait
manipuler les autres et que tout concourt à la fin qu’il a choisie.

Enfin, aux prises avec cet amour
interdit, Phèdre, le personnage de la pièce de Racine, peine à révéler
l’identité de celui qu’elle aime. Pire encore elle n’ose mettre un mot sur le
mal qui la ronge. C’est Oenone, sa fausse confidente qui se charge d’accoucher
littéralement la confession de sa maîtresse dans cette fameuse scène dite de
l’aveu (acte I, scène 3). Les détours sont alors pour Phèdre autant de
subterfuges lui permettant de retarder l’annonce funeste : elle aime et
pire encore elle est éprise d’Hyppolite, son beau-fils. C’est donc à Oenone
d’assumer cette réalité puisque Phèdre retarde le plus possible le passage à
l’aveu. Le rôle d’Oenone est finalement très artificiel mais nécessaire:
cette confidente permet à Phèdre de formuler ses propres pensées (elle révèle
au sens où un bain chimique révèle un négatif) et de rendre publiques
celles-ci.


[1] Méfiance avec l’exemple
type de litote extrait du Cid de
Corneille. La réplique de Chimène qui a longtemps servi d’illustration à cette
figure de style n’est pas incontestablement une litote. En effet, on peut
supposer que Chimène pense ou ressente simplement : elle ne hait point
Rodrigue. A prendre les répliques suivantes comme nous y invite cette figure
macrostructurale, il est possible d’y voir un éventuel autre sens. Mais c’est
loin d’être flagrant. Prudence donc dans l’utilisation de cet exemple.

[2] L’homme a semble-t-il fait
l’objet de nombreux surnoms périphrastiques comme « la Grande
Zohra », « qui vous savez » « sot-en-hauteur » ou
encore « le Général nationalité » !!

[3] Vérité et mensonge :
le cas de la LQR (Langue de la Cinquième République)

[4] Liberté prise par LF avec
le nom Athènes pour une question de métrique

[5] Il est amusant de
constater que l’expression « raconter des histoires » a un second
sens en rapport avec le mensonge.

[6] Voir sur ce thème de la
narrativisation des marques les premiers chapitres de No Logo de Naomi Klein

[7] L’enjeu était si important
que Montesquieu s’est présenté comme simple traducteur de ces lettres venues
d’Orient, publiées anonymement.

[8] Pour ne pas avoir à payer
son créancier, Mr Dimanche, Dom Juan entre en conversation avec jovialité et
l’entretient sur sa famille. Ce détour lui permet de déjouer la demande de
remboursement et d’ajourner ses dettes. Notons que Mr Dimanche, repartant
bredouille de cet entretien n’en est pas moins ravi que l’on se soit intéressé
à lui.

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !