Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles
Sophie
4,9
4,9 (33 avis)
Sophie
40€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Thibault
5
5 (35 avis)
Thibault
197€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Chrys
5
5 (213 avis)
Chrys
87€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Julien
5
5 (31 avis)
Julien
50€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Raphaelle
5
5 (53 avis)
Raphaelle
22€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Théodore
5
5 (22 avis)
Théodore
60€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Thomas
5
5 (18 avis)
Thomas
45€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Larry
5
5 (89 avis)
Larry
39€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Sophie
4,9
4,9 (33 avis)
Sophie
40€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Thibault
5
5 (35 avis)
Thibault
197€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Chrys
5
5 (213 avis)
Chrys
87€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Julien
5
5 (31 avis)
Julien
50€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Raphaelle
5
5 (53 avis)
Raphaelle
22€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Théodore
5
5 (22 avis)
Théodore
60€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Thomas
5
5 (18 avis)
Thomas
45€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Larry
5
5 (89 avis)
Larry
39€
/h
Gift icon
1er cours offert !
C'est parti

La vie heureuse est une vie mixte

Présentation des thèses des différents personnages.

La question est de savoir si le bonheur consiste dans le plaisir ? Dans la sagesse ?

Les protagonistes sont Socrate et Protarque avec la référence à Philèbe, qui est en fait comme Calliclès dans le Gorgias, un personnage inventé. Masque d'un personnage réel ou d'une constitution de thèses défendues par différents auteurs.

Serait-ce Eudoxe, qui défendait la thèse que le plaisir est le souverain bien. Eudoxe qui avait participé à l'Académie de Platon, ou bien serait ce tout simplement Aristippe ?

La thèse de Philèbe est présentée très explicitement comme la recherche universelle du plaisir. (Tout être vivant recherche le plaisir).

Pour Aristote : c'est le bonheur que cherchent les êtres. (Le plaisir se surajoute, en parachevant le bonheur et les actes vertueux).

Pour les stoïciens : c'est la conservation que cherchent les êtres. (Bien vivre, et le plaisir peut être un obstacle.)

Socrate privilégie l'intellect plutôt que le plaisir, prôné par Protarque.

Différence entre jouissance et plaisir : Thomas More.

Dans l'autre camp, c'est un ensemble plus disparate, puisque la réflexion et la mémoire, ce n'est pas nécessairement la même chose. Souvenir n'est pas réfléchir.

La réflexion est de l'ordre du droit et la mémoire relève du fait.

L'opinion droite c'est la réalité.
Mais le raisonnement vrai, c'est autre chose. C'est de savoir ce qu'on sait, qu'on sait.

Le raisonnement implique alors qu'on réfléchit, une justification.

Contredit alors par Socrate, avec la présentation d'une vie mixte → Première remise en question de Socrate, mais Philèbe restera dans sa position (car il est absent).

Protarque, changera également de position.

La philosophie peut se remettre en question quand on use de la réflexion, changer d'avis. Alors que quand on affirme que ce qui est bon pour tous les êtres vivants, l'ordre de la simultanéité... Pas d'évolution dans la réflexion.

Ce qui est en soi est différencié va être rassembler. Dans le bon mixte, tout est pris en compte.

(Distinction entre plaisir pur et plaisir impur/ plaisir vrai et plaisir faux)

Les dieux éprouvent-ils du plaisir ?

Aucun problème pour Philèbe, tout le monde jouit.

Pour les grecs, les Dieux sont des vivants immortels, tout comme les bœufs et les chevaux. Le Philèbe est apparement très clair, dans 33B, il ne s'agit pas des dieux.

Ce qui est question, c'est la vie de réflexion, une vie pure, celui là vivra sans jouir, ni souffrir. Ici, il s'agit le bonheur dans la dimension humaine.

Pour Platon, le plaisir est de l'ordre de l'illimité, car mouvement.

Un nouvel état : celui d'une vie mixte.

L'un et le multiple.

L'intelligence et non le plaisir, prédomine la vie heureuse.

La vie faite de plaisir et de sagesse. Ce qui est recherché c'est le bonheur, comme étant bien. Et il s'agit ici de montrer que le plaisir n'est pas identique au bien. Et que pas plus l définition du bien, ce n'est pas le plaisir, ni d'ailleurs la réflexion à fortiori.

C'est bien, mais ce n'est LE Bien.

(Alors qu'Aristote, le bonheur est LE bien.)

Début de la République, le plaisir n'est pas le Bien (Mauvais plaisirs) et la réflexion permet d'atteindre le Bien.

Ce qui caractérise le Bien : parfait et achevé, donc se suffisant à lui même. (Et chacun le désire). Mais ne convient pas au plaisir, en tant que mode de vie, puisque ne se suffisant pas à lui même. Le plaisir n'est pas suffisant à ce qu'une vie de plaisir soit bonne.

Pourquoi une vie de plaisir a t-elle besoin de la réflexion, de l'intellection, sans laquelle elle ne serait désirable.

Où trouver un cour de philosophie ?

Études de la bonne vie

  • Étude du plaisir.

  • Étude du savoir.

  • Constitution de la vie bonne.

On ne désire jamais que de ce dont on manque. Platon concluait que le plaisir est nécessairement lié à un manque. Ce manque n'est alors conscient que par le souvenir du passé. Il faut alors distinguer entre :

Plaisir vrai et plaisir en trois points de vue :

  1. Opinion

  2. Absence de douleur pure et simple

  3. Plaisir mélangé

Plaisir pur comme tout plaisir, est un mouvement de génération, de réplétion.

Le vrai plaisir est un plaisir pur, où il y a bien une réplétion sans souffrance. La vie heureuse est une vie mixte, alors quelle mixité ?

Ce qui est vraiment est chez Platon. Le plaisir est un mouvement, c'est le fait de se remplir.

Le devenir en tant que tel, Il faut dans le plaisir bien penser au but. Le passé est important, la mémoire également.

Platon vise la connaissance des choses en soi, qu'elles soient éternelles. Mais Platon pense cela pour transformer la réalité présente. Adapter cette connaissance absolue à la réalité qui est pas seulement ce qu'elle est. D'être concret et pratique. Les plaisirs purs et les plaisirs nécéssaires. Le bonheur n'est pas le souverain bien pour Platon, contrairement à Aristote. Le bonheur pour Platon, relève du bien, est bien.

Il faut avoir une approche du bien pour être heureux !

Epicure et Aristote, le Bien = bonheur.
→ Platon : Bonheur = manifestation du bien, mais ce n'est pas le Bien.
→ Kant : le Bien et le Bonheur, ça fait deux. Le Bien c'est la moralité, la vertu. Le souverain bien c'est d'avoir les deux.

Ces figures du Bien, approche du Bien :

La mesure/ la proportion.

Le bien est absolu et ne se corromps jamais. C'est la condition indispensable du bonheur.

Et que la limite permet d'atteindre. Le Beau et la proportion relèvent de l'excellence.

La beauté

La vérité, car les savoirs tendent au Bien.

Les sciences qui permettent de vivre (opinion)

plaisirs purs.

Vous avez aimé cet article ? Notez-le !

Aucune information ? Sérieusement ?Ok, nous tacherons de faire mieux pour le prochainLa moyenne, ouf ! Pas mieux ?Merci. Posez vos questions dans les commentaires.Un plaisir de vous aider ! :) 4,00 (4 note(s))
Loading...

Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !