Afin d'approcher cette notion dans son intégralité, il part d'un autre point de départ que celui de Glaucon, qui non seulement mentionne les avantages de l'injustice au lieu de parler de l'essence. Il ne parlait de la justice que dans sa dimension individuelle (il ne s'intéresse qu'à l'individu).

C'est une conception relative, Socrate propose d'emblé une vision d'ensemble sur cette notion afin d'éviter un aspect subjectif. Il ne va pas partir de l'individu juste, il est plus difficile de savoir ce qu'est un individu juste que de comprendre un ordre juste. Il préfère étudier la justice dans la cité. Il nous soumet à une expérience de pensées.

Il va présenter la naissance d'une cité afin de comprendre quel est le rôle que peut jouer la justice et de déterminer ce qu'elle est vraiment. Au départ, cette fiction pense la construction d'une cité sans une justice, la construction d'une cité avec la justice devient nécessaire pour qu'il y ait de l'ordre et pour qu'il soit maintenu. Cette fiction va vers une cité comportant la justice.

L'argument complet qui renvoi au dernier extrait : une fois qu'on aura compris la notion de justice pour la cité, on pourra la faire fusionner avec l'individu (il émet un raisonnement par analogie: l'ordre de la cité et l'ordre des parties de l'âme dans l'individu). Entre la justice politique (justice dans la cité) et la justice de l'individu (au sens moral). Il y a deux idées centrales, la justice pensée comme renvoyant à un ordre d'ensemble.

La justice renvoi à une vertu globale. Cette conception globale de la justice, s'entend à l'échelle de la cité, à l'harmonie de la cité (harmonie d'ensemble : ordre juste). La vertu de l'homme juste se comprend par référence à cet ordre plus englobant. Il n'y a pas à l'époque de Platon cette pensée de l'individu, celle ci est beaucoup plus contemporaine.

La pensée grecque se focalise sur des citoyens qui ont des rapports entre eux, en vue du bien commun. Cela n'empêche pas un souci moral. Lorsqu'on a des prescriptions de l'humain pour la conduite humaine, c'est pour penser l'humain dans ses rapports à autrui.

Les trois registres sous lesquels se déploient l'argumentation socratique : dimension politique, morale, le rapport entre la justice humaine et un ordre naturel parfait qui est le cosmos (dimension métaphysique). Ce sont ces trois dimensions qui sont évoquées dans la République de Platon. A chaque étage, il y a une reproduction de l'ordre supérieure. L'âme humaine reproduit l'ordre de la cité.

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C'est parti

I/ Le raisonnement de Platon consiste à partir de la cité

Cosmos => Cité => âme humaine

En cours philosophie, parler de justice au niveau de la nature de l'univers, n'a pas beaucoup de sens, il vaut mieux parler de disposition ordonnée, cohérence rationnalité. Il manque la volonté dans cette dimension de la justice. Le cosmos grec n'est pas crée par un dieu. Il y a des dieux dans la mythologie mais ce ne sont pas eux qui sont créateurs. La cité juste ou idéale, qui est rêvé par Platon assigne à 'chacun accomplisse sa propre tâche selon ses aptitudes naturelles'. Donc chacun mérite la place qu'il a, il a par ses aptitudes une affinité avec tel ou telle fonction.

La justice va réaliser l'ordre et l'harmonie en intégrant la diversité dans une unité. On comprend ce sens de justice comme harmonie, on peut le coomprendre de façon négative comme ce qui empêche l'apparition de l'injustice. En établissant un équilibre entre les différents partis de la cité. ON ne va pas essayer de rentrer dans une concurrence pour avoir la place de l'autre. Il y aurait une conformité à la nature de chacun, ce qui permet de justifier à chacun qu'il a la place qu'il mérite (pensée antique: conforme et que l'on peut qualifier de fataliste).

Platon interroge quel type d'homme correspond à quel type de classe. Les gardiens sont les plus à même d'utiliser leur raison. Les guerriers, l'ardeur. Les travailleurs, le désir. C'est la raison qui doit commander l'ardeur et le désir. IL est naturel pour Platon que celui qui sait commande celui qui ne sait pas. Cette totalité crée est une sorte d'organisme où chacun a une place importante. Une cité sans classe, s'il lui manque une place c'est bancal, du point de vue de la valorisation des capacités, Platon est eliptiste. La république est un dialogue de Platon qui exprime la philosophie dePlaton. SOcrate est un porte parole. (Ce n'est pas un dialogue de jeunesse, Platon est beaucoup plus dogmatique que Socrate).

La conformité est par rapport à la nature des choses. La question d'inégalité n'est pas effacé. Platon reconnaît qu'on a pas les mêmes aptitudes.

Comment les modernes apporteront une réponse ? Hobbes dira que ce sont des petites différences. La solution sera de dire que c'est la référence à la raison humaine. La pensée platonicienne n'a pas cette référence à la raison humaine.

La justice est une vertue morale. IL y a une réplique parfaite entre l'ordre juste et l'âme humaine juste. La cité est une cité de paroles et de discours utopiques. La réplique parfaite c'est le sage, celui qui sait parfaitement rééquilibrer les parties.

La justice pour Platon demande à convoquer ce qu'est la justice pour l'individu et celle pour la société. La justice de l'âme comme harmonie intérieure et la justice de la cité.

Quand on dirige bien sa raison on a la sagesse. Quand on dirige bien son coeur ou son ardeur, on a le courage. Lorsqu'on dirige bien son désir, on a la modération ou la tempérnce. Où situer la vertu de justice ? Quelle est sa place ? Tout comme au niveau de la cité, ce principe d'ordre et d'équilibre entre les différentes classes d'humains au niveau de l'âme. Equilibre mutuel entre les vertus.

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II/ Cette conception platonicienne : Argument d'autorité ?

Cela dure la vie d'une personne. On serait tous égaux par rapport à cet ordre. Réaliser à travers les conditions de la cité. Il faut que la cité prospère pour que l'individu prospère. C'est une logique, parce que cela s'explique dans sa pla

Une cité avec que des sages est impossible. Platon dans la république parle du philosophe qui découvre la réalité telle qu'elle est. L'individu qui sort de la caverne et qui découvre la réalité. Une fois retourné à ce terme de connaissance. Il y a une déconnexion, de ce qu'est la connaissance et la réalité.

A) Question concernant l'avantage de la justice et de l'injustice ?

Socrate répond à cet avantage de l'inconvénient. Il compare l'existence du tyran et celle du sage: caractéristique du tyran : elle est esclave du désir. Il y est ignorant de l'ordre des choses car il veut toujours satisfaire son désir. L'homme injuste suit ses désirs, c'est l'exemple du Glaucon de l'anneau de Gygès qui assouvi tous ses désirs bien qu'ils mettent en péril l'existence des autres.

Platon nous dit que cela relève d'un comportement d'ignorant qui fait tout et 'nimporte.

Quand on confond le bien avec l'utile, l'efficacité avec la véracité, on ne peut plus distinguer le juste de l'injuste. La justice est du côté du bien et de la vérité. IL y a une constellation qui soude l'injustice commise qui trouve une justification fallacieuse dans le fait qu'on confond bien-utile (on prend le bien pour utile, et l'efficace pour vrai). La vérité et bien sont des absolus (des objets en soi), lefficacité et l'utile sont toujours relatives aux situations (cela renvoi à un rapport moyen). L'utile n'est pas absolu, c'est relatif. L'utile n'est que l'ombre déformée d'une idée de justice.

B) Différence entre le tyran et le sage ?

Socrate prend le tyran pour qualifier l'homme injuste. Il y a l'homme corrompu moralement et l'homme qui a une cité complètement en désordre. L'un est ignorant

C'st une idée forte de Platon qu'Aristote ne partagera pas. "La connaissance permet de mieux guider sa raison", que l'on retrouvera pas chez Aristote ni chez Kant. Pour les penseurs qui contesteront cette idée, il n'y aura pas forcément de rapport des faits conséquences entre la raison théorique et la raison pratique. La raison théorique est celle qui connait et qui est un guide pour l'action. Kant dira qu'on a pas besoin d'être appuyer par des connaissances, et qu'il y a un sens commun.

Le dernier point de l'argumentation de Socrate: le rapport entre le parfait et immuable et l'essence de la justice:

citation de Jankélévitch - Traité des vertus(tome II : les vertus et l'amour p369)

"Ce n'est pas la justice du cosmos qui est une métaphore, c'est plutôt la justice intérieure du citoyen qui est une analogie de la grande symphonie cosmique et astrale"

Jankélévitch parle de justice du cosmos, des personnes qui entreprennent des actions librement. Néanmoins, ce que souligne Jankélévitch, c'est que la nature pour Platon donne une norme, c'est elle qui rélève qu'elle est la perfection de tous les êtres, c'est elle qui indique la finalité. Il y a la possibilité de découvrir une norme supérieure de justice en étudiant l'ordre naturel des choses. La cité humaine doit essayer de reproduire cet ordre des choses et des fins à son échelle. Cette conception d'un cosmos ordonné et finalisé est la clef de voute qu'a la conception de la justice globale qu'a Platon. Il ne peut pas y avoir de conception de la justice sans la référence à un cosmos finalisé.

III/ Conclusion sur Platon

Il a une conception globale de la justice, elle vaut à tous les niveaux; le niveau moral de l'homme vertu, le niveau politique de l'ordre de la cité, on est également renvoyé à l'ordre naturel (réalité métaphysique : cosmos). Conception de la justice est globale, il suffit de la penser comme un tout et à tous les niveaux. La cité juste de Platon cité totalitaire ? (Question posé par Karl Popper); il simplifie tellement les choses que cela en devient une caricature.

Platon a présenté les prémisses de l'Etat totalitaire. La réponse évidente est que Platon ne pense pas qu'on va tel quel appliquer dans la réalité la cité idéale qu'il présente. La preuve en est que lorsqu'il pense à la réalisation d'une cité, il écrit les Lois, c'est un long écrit : où il dit quel doit être le bon fonctionnement d'une cité. Il n'y a pas la volonté de réaliser cette cité qui est un horizon, mais un horizon que l'on pense mais qui en réalité sert de modèle pour une réforme morale individuelle. Le modèle de la cité doit inciter chacun à se conduire moralement ou mieux.

La visée de Platon est de toucher davantage les particuliers. Il propose cette expérience de pensée pour donner un sens, et pour qu'on puisse comprendre quelle peut être notre conduite et quelle conduite puisse être la meilleure pour nous. C'est pourquoi le parallèle entre l'ordre politique juste et la vertu morale est si importante. POurquoi il parle de l'ordre moral politique pour fournir un guide à nous indiviu ?

Pour la pensée grecque, on ne se réalise pas tout seul en dehors de la cité. Pour répondre à l'objection d'un totalitarisme, on peut dire que c'est holisme hiérarchique, il est bien question d'un tout et d'un tout (whole). Les humains n'arriveront pas à atteindre pareillement la justice. Accomplissement de chacun par sa tâche, Platon République IX; le philosphe ou l'homme sensé s'occupera de ses affaires dans son propre état

"La cité n'est fondée que dans nos discours"

"Je ne sache pas qu'elle n'existe à aucun endroit de la terre"

"Il en existe peut-être un modèle dans le ciel pour celui qui souhaite le contempler, et suivant la contemplation règler la direction de son âme."

Cité utopique, il n'est pas question de la réaliser, mais c'est simplement un guide moral pour qu'il sache quelle place il a dans sa cité. Il trouve du sens dans sa conduite dans la compréhension de la cité. C'est pourquoi il y a la notion d'harmonie.

(Platon livre IV, 592a-b)

Ethique à Nicomaque : livre V chapitre 1, chapitre 5 à 9, chapitre 14 (traduction tricot)

Aristote au sujet de la justice

IV/ La différence fondamentale entre Platon et Aristote

Platon nous présentait la quête de la justice comme le résultat d'une démarche de connaissance, on essaye de connaître de façon théorique la justice, on procède par abstraction de la notion de justice. Ce que valorise Platon c'est la vertu morale de justice, c'est la vertu morale, même la cité idéale juste est pensée par Platon à partir d'une projection; il a avant tout une conception de la justice morale. Aristote, inverse les priorités par rapport à Platon.

La forme supérieure de justice c'est celle qui est concrète, et cela va être celle qui se réalise dans la cité politique, c'est la justice qui se rapporte au bien commun qui importe, la justice est d'abord dans la cité et au niveau de la cité dans l'interaction entre les humains et par rapport au bien commun. La justice politique peut être appelée justice sociale ou justice civique. La différence entre les grecs et nous, c'est qu'aujourd'hui on distingue le social du politique (tout ce qui relève de la sphère politique et des droits sociaux: assurance sociale).

Pour les grecs, il y a ce qui est publique et ce qui est privé. Cela implique que pour Aristote, la justice comme vertu de l'individu est moins essentielle que la justice de l'ordre politique ou de la cité. Pour Aristote, l'éthique ou la morale est subordonnée au politique, c'est un ordre inférieur par rapport au politique. Or quelle est la différence ?

L'éthique, c'est ce qui désigne le domaine des actions humaines à un niveau, les rapports que j'ai avec autrui, le politique, c'est le domaine des actions humaines + la considération d'une collectivité globale de règles et qui a en vue un bien commun ensemble. => on a décidé de vivre ensemble et d'expliciter des règles pour vivre ensemble.

Le politique c'est la visée commune de l'organisation d'une cité pour réaliser certaines fins.

L'éthique est subordonnée au politique pour Aristote principalement pour deux arguments :

Ier argument : la Politique (ou les politiques selon les traductions) : le tout est antérieur à la partie (livre 1, chapitre 2). Antérieur peut avoir plusieurs sens : sens chronologique et sens logique. Le sens chronologique : c'est le tout par rapport à la partie. Le sens logique c'est de dire que le tout est propriétaire à la partie. Pour Aristote, le tout est plus important que la partie; cela peut être considérer comme un postulat, c'est typique d'une pensée de l'antiquité grecque, on va davantage réaliser avec le tout plutôt que d'une petite partie. La méthode d'Aristote est d'embrassée beaucoup de philosophie.

La cité est plus importante que l'individu. Aristote ne pense pas à l'enfant sauvage, la cité peut se satisfaire toute seule, mais l'individu ne peut se constituer tout seul.

L'éthique va être les rapports interpersonnels, on ne va pas avoir une visée de la globalité et d'un bien global d'un point de vue politique.

2ème argument : (livre 1, chapitre 2) c'est dans la cité que l'homme réalise pleinement sa nature, et qu'il va se réaliser en tant que citoyen: c'est à ce moment là qu'il explique que l'homme est un zoopolitikon. Il nous dit que le propre de l'homme c'est la parole, le logos. Il va distinguer la parole de la voix.

Les animaux ont de la voix, seuls les hommes ont la parole. La voix exprime des signaux (c'est tout simplement réactif, elle peut exprimer des émotions) la parole suppose l'articulation du langage, mais ce que retient Aristote, c'est qu'elle permet de communiquer avec d'autres membres des jugements sur le commun, sur le bien et le mal, le juste et l'injuste, la parole permet de délibérer ensemble, c'est à dire de réfléchir ensemble sur des choses qui ne sont pas évidentes, c'est le cadre du juste et de l'injuste.

Il arrive à identifier qu'on est des animaux de parole, et que la parole a une signification politique, c'est la nécessité de délibérer ensemble sur des choses non-évidentes, c'est sur des choses pratiques qu'on réfléchi ensemble. Le politique réféchi sur le pratique.

On décide nous de vivre bien ensemble. Pour définir une orientation, à notre communauté, il faut qu'on parle. IL défini la caractéristique de la parole comme la communauté politique. Les animaux ne sont pas politiques. Il compare les humains aux abeilles.

Il y a bien une communauté des abeilles mais il n'y a pas de politique mais ce sont des sociétés. Ce passage nous intéresse particulièrement parce que cette façon de dire que l'animal doté de raison et de parole. L'animal doté de parole et de langage est olitique. Cela revient à dire que le sentiment du juste n'a de juste que dans la vie sociale. Il n'y a que dans le fait d'être dans une communauté sociale que l'on cultive le sentiment du juste. Pour Aristote, le sentiment du juste n'est pas inné, ce n'est pas issu du fort intérieur de l'humain, c'est le résultat d'une constance : on délibère pour qualifier ce qui est juste. Aristote n'évacue pas l'idée qu'il y a un certain sens de justice que l'on peut découvrir.

On peut faire des choix tout seul en délibérant isolemment, il n'empêche que la qualité de la réflexion vient lorsqu'on délibère ensemble. La découverte par la raison ne suit pas les mêmes étapes que l'ontologie. Il ne s'agit pas d'une déouverte théorique mais d'une découverte pratique.

La réflexion sur le juste, c'est qu'on sait qu'il y a du juste dans la communauté, le but 'est de le perfectionner; l'individu ne va pas être seul le meilleur juge il faut qu'il juge avec les autres. La distinction très nette avec la Platon, la justice nous donnait un canon. Aristote nous fait savoir ce n'est pas la connaissance théorique du juste, mais c'est une connaissance pratique, c'est à dire avoir des connaissances sur les activités des actions. L'action suppose une connaissance mais n'eest pas du même type qu'un savoir érudit et livresque. Il faut une connaissance qui relève d'une expérience pratique, dès qu'il est question des vertus humaines.

Il faut se poser des questions plus concrètes pour savoir ce que c'est ; il faut interroger les situations, et avoir des schémas, il faut être au plus prêt de la réalité de la réalité concrète. C'est après observation des cas concrets empiriques. Platon part du cas concret, pour montrer l'idéal et la réalité empirique, il porte un jugement dévalorisant sur la réalité empirique. Chez Aristote n'a pas ce jugement dévalorisant.

Privilégions l'étude du livre 5 de l'éthique à Nicomaque : il nous dit que la justice comporte des divisions : il y a plusieurs formes de justice (différence avec Platon, Platon veut penser une justice unique globale). Pour Aristote, il y a des divisions sans hiérarchie, il y a plusieurs formes de justices à mettre plus ou moins au même niveau. Cela ne signifie pas que la notion de justice est complètement éclatée, il y a une cohérence de signification. Il peut y avoir divison et pluralité et en même temps cohérence derrière le terme de justice.

Ce qui tient les différents sens de justice ensemble c'est que l'on peut retrouver de façon minimale deux éléments de définitions, on va retrouver des points communs. Qui vont être ce qu'il dit au chapitre 1. Il nous dit que le juste est ce qui "respecte l'égalité et ce qui est conforme à la loi." Ces caractéristiques vont se retrouver à chaque fois sous des modalités différentes, cela veut dire que cela va être approfondi.

Exemple de l'aspect de cet exemple de cette définition si on en reste là: lorsqu'il s'agit d'établir la justice dans le cadre d'un échange : une transaction. Le cordonier fait des chaussures. L'architecte fait des maisons. Le cordonnier aimerait avoir une maison et l'architecte des chaussures. Comment on mesure cette transaction ? Combien de chaussures pour une maison ?

La hiérarchie des valeurs a pour but de respecter l'égalité entre les biens. Le juste conforme à la loi est important mais c'est pas suffisant pour dire ce que c'est : on peut prendre l'exemple du juge au tribunal qui doit faire correspondre une loi abstraite et un cas particulier, il faut qu'il utilise un discernement pour appliquer la loi générale. C'est la que la question de l'équité va se poser (il y a les circonstances qui vont se poser).

La méthode d'Aristote va nous dire que le juste c'est ... (on peut être surprise parce qu'on peut se dire que ça se contredit), il nous impose une investigation ou une recherche. Il va présenter différentes opinions, son intérêt à lui est de nous présenter différentes opinions et de les tester vnt d'en déduire ce qui semble le plus exacte. Sa méthode déductive on la voit à l'oeuvre dans son ouvrage. Il n'a pas une présentation dogmatique. Il ne faut pas être dérouté par cette façon de présenter de façon existente.

V/ Les divisions de la justice à travers deux grandes distinctions

Aristote va nous dire qu'il y a la justice universelle, générale ou totale = vertu du citoyen = vertu civique (citoyen juste)

Aristote va nous dire qu'il y a la justice particulière ou spéciale = elle se rapporte à la justice proprement dite, c'est l'ordre politique.

Tout ce vocabulaire pourrait nous sembler exhaustif, universel ou général ne renvoi pas, et renvoi pas à l'éthique mais au politique.

La justice proprement dite c'est la justice particulière (deuxième distinction) Ce qui est général c'est toujours moins précis que ce qui est particulier. Cette justice a des sous divisions: La justice qui concerne la cité où il faut organiser des règles pour qu'il y ait justice, il faut penser à distribuer :

- Justice distributive : qui prend en compte des transactions entre les humains volontaire

- Justice corrective: consiste en ce qu'il y ait  des transactions volontaires et des transactions involontaires, lorsqu'on rentre en quelqu'un qui prend un bien qui nous appartient sans que ce soit volontaire.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !