L'existential et l'existentiel de l'Homme

On peut relever une distinction entre étant et être

Différence ontologique : veut dire la différence entre l'être l'étant.

L'être est énigmatique, ce qu'il fait c'est qu'il montre, ce que ça peut vouloir dire d'être, il ne défini jamais. C'est cette question de l'être qui va l'intéresser toute sa vie. Il va répondre à la question de l'être, question du "qui je suis". Nécessité de se tourner vers la compréhension de l'être et le dasein, qui est un étant comme un autre, il comprend l'être: c'est son privilège. Il désigne l'humain et souvent il n'est pas traduit, c'est l'étant que nous sommes nous-mêmes. On s'intéresse au dasein car il comprend l'être, une détermination du dasein c'est celui qui peut poser la question de l'être et de pouvoir le comprendre, par exemple, un stylo ne va pas se poser la question d'être. Le dasein c'est un être qui se pose la question de l'être, et pour cela seul les humains manifestent la question.

L'étant pour lequel il y a des étant. Pour Jocelyn Benoit dit que c'est le seul qui peut se rapporter à ce qui est en tant que cela est. On est les seuls à s'étonner qu'il y ait des choses, qui sont.

Pour Renault Barbaras, la conscience, ce qui caractérise le dasein, c'est l'existence. Chez Husserl ou Descartes, cela n'a pas d'importance.

Chez Heidegger ça a un sens bien particulier, c'est le mode d'être du dasein, le mode d'être propre à chaque étant, il y des choses qui sont sur le mode de la subsistance, ce sont des choses matérielles, le mot être et le verbe être est privilègié.

Quand on dit être on pense sur un être qui est sur le mode de la subsistance, il y a d'autres modes d'être, l'humain n'est pas sur le mode pas sur le mode d'être la subsistance.

Le dasein est le seul étant à exister. Sartre dit qu'il n'y a pas de nature humaine au sens où il n'y a pas d'essence, il ne se défini pas comme une chose, ce n'est pas le même mode d'être que le mode d'être de la chose.

Exister : ex-ister : ex: sortir

Dasein

Ek-siste

Etre à porter de la main : étant subsistant

La philosophie pour Heidegger a toujours parlé de ça.

Ce qui intéresse Heidegger est d'expliciter les choses qui se donnent dans la vie quotidienne. C'est un mode dérivé qu'on a par rapport au quotidien, par exemple, l'ustensilité est ce qui caractérise les choses. L'usage qu'on a des choses c'est le rapport qui le révèle au quotidien.

Le temps est affectée d'une ambiance affective, une humeur. La philosophie a tendance à l'oublier, en affirmant que l'humain est une substance pensante

- rede

- befindlichxeit

- vertchen

Il n'avait pas fait une phénoménologie complète.

L'amour un existential : Bizanguer.

Heidegger s'est borné à mettre dans le dasein la question de l'être, voir ce qui est utile pour répondre à sa question qu'est l'être. Cette liste n'est pas exhaustive, c'est pas à cela que l'humain se réduit en tant que tel. Le dasein existe, il ne faut pas se tromper entre être et exister, il y a différents modes d'être au moins trois. Le problème c'est que le dasein en général se mécomprend à son propos, il ne voit pas que c'est un dasein qui existe, il se rapporte à lui-même comme une chose lui-même. Il se comprend à partir des choses du monde. Il s’interprète lui même à partir du mode d'être des choses. La plupart du temps, il est dans un certain mode d'être qui n'est pas son mode d'être propre, il se prend pour un mode intramondain.

Différence entre existential et existentiel : Existentiel se comprend à partir d'existential. Les existentiaux sont les propriétés qui caractérisent le mode d'être du dasein, l'existential se comprend avec le terme d'ontologie, cela qualifie les analyses qui ont un rapport avec les pluralités des sens de l'être. L'existential se comprend avec le niveau ontologique.

Il y a une différence ontologique entre le mode d'être Etre sous la main et être à la porté de la main. Elles concernent des modes d'être. Ce qui est conforme à son mode d'etre propre, c'est l'ontologie.

L'ontique s'oppose à l'ontolgique, différentes possibilités pour un dasein d'exister: certains sont joyeux, tristes, rabat-joie. Le niveau ontique sont des possibilités existentielles qui ne vont pas concerner son mode d'être propre. Le fait d'être toujours avec une certaine tonalité.

Ontique s'oppose à existentiel et ontologique s'oppose à existential.

- Le discours existentiel conduit à ce qui est. 

- L'existential concerne le niveau d'être qui est le niveau ontologique et qui caractérise le niveau de l'étant.

authentique / inauthentique

Authentique : Il y a plusieurs possibilités pour être, soit il est d'une manière qui est propre, il est en existant dans ses comportements, il peut choisir un mode d'être qui lui propre. Il est dans des comportements des mode d'être qui lui est propre.

Inauthentique : renverrait à être moralisant. Heidegger insiste sur le fait que ce n'est pas moralisant. Le dasein peut être soit sur un mode authentique propre, il a tendance à s'interpréter sur un mode d'être qui lui est propre, et un mode d'être qui est impropre. Il s'oublie dans son mode de vie, il adopte un mode d'être qui lui est impropre, on va parler de comportement impropre inauthentique, ce sont deux possibilités existentielles pour le dasein et qui le concernent ontiquement.

Le rede est un existential qui concerne le discours, on peut utiliser le discours pour éclairer des dimensions du monde, faire venir au jour des choses in-apparentes, on se rapporte à ce qui est propre à ce qui est de la parole. La plupart du temps, on a pas un rapport très révérenciel au langage, on se sert du langage pour bavarder.

La première partie c'est l'analytique existential partie de l'être et temps qui va décrire la structure ontologique, c'est l'analyse de la structure de l'existence.

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Séduction par le mode d'être intramondain, c'est ce qui est au quotidien le plus fréquent mais c'est pas un existential. Compréhension existentiel et une compréhension existential qui est d'ordre ontologique et qui consiste à l'analyser comme une totalité. Comment accéder à l'être du dasein ? L'être du dasein n'est pas donné immédiatement, ce qui est donné c'est l'être . L'être dasein n'est pas donné immédiatement, il a une tendance naturelle a comprendre son propre être à partir des êtres des étants.

En cours philosophie, Descartes a compris qu'il n'était qu'un étant. Sur le plan des modes d'être c'est impropre de faire un être à porté de la main. Dans la vie quotidienne le dasein est toujours déjà auprès des choses, on est dans le monde et dans la vie quotidienne, c'est à la lumière des choses qu'il va s'interpréter lui-même.

Nous ne nous comprenons pas en tant que spécificité du dasein, mais nous nous comprenons en tant que choses parmi les choses.

Tout le début de l'être étant pour accéder à l'être du dasein, Heidegger essaye d'expliciter ce qui est la constitution fondamentale de l'être du dasein, la façon dont le dasein a un rapport aux choses et se rapporte au quotidien.

L'ipéséité constitue le fond de ce qu'on ne peut plus appeler un sujet. Il n'y a pas de sujet en tant que tel chez Heidegger. Il n'utilise pas le terme de sujet parce qu'il le déconstruit complètement. L'ipséité renvoi à se demander ce que veut dire "être soi", non pas qu'est-ce que le sujet ? Ce n'est pas de cette façon, Heidegger répond par qui est le sujet, il répond problématique.

Ce n'est plus un solipsisme ou une egologie. Notre mode d'être se caractérise par rapport au fait qu'on est avec les autres. On a un rapport à l'autre qui est originel dans notre mode d'être. Il y a un lien constitutif à l'autre qui est dans le mode du dasein. "L'être avec"

On peut tout aborder selon deux niveaux :

Le mode d'être de l'ustensibilité : c'est les choses vues sous l'angle d'objet comme ustensible à l'infini selon les échelles.

Il dit qu'il n'y a pas de sens à partir à la recherche de ce qui va se maintenir identique à travers la variation; celui qui recherche ce qui par les variations reste en rapport avec la multiplicité est la démarche de Husserl.

La réponse à la question : qui ? ne se tire pas du je mais, du soi comme s'il préexistait la forme sujet, le soi ne préexiste pas, il n'y a pas un soi qui va se tourner, ce n'est pas. La démarche d'Heidegger, il n'y a pas de subjectivité qui précéderait la question qui; il ne s'agit pas d'exhiber la subjectivité. La subjectivité ne préexiste pas; il y a un dasein qui n'est pas un sujet, c'est une chose qui est là, il y a des choses qui préexistent . Pour le sujet , il n'y a pas de connaissance a priori.  Le sujet n'existe pas comme une chose qui préexisterait.

Le sens de la subjectivité c'est ce qui permet de répondre à la question du qui. La dimension du sujet n'est rien d'autre que cette question elle même. La dimension n'est rien d'autre que de se poser la question de qui on est. Façon d'aborder les choses de façon novatrices.

La question apparait parce qu'il y a un dasein qui est un étant et qui vise à répondre à la question; la subjectivité ne peut être décrite en disant que le sujet est caractérisé par telle chose ou telle chose (c'est au niveau ontique), le dasein pose la question (qui je suis => la réponse me rapporte à un sujet intramondain). Il faut qu'il conquiert cette subjectivité ontique, Heidegger dit qu'il y a une autre façon de se rapporter à nous mêmes, il a montré quelle est la façon authentique de l'humain de se comporter dans ce genre de situation. Il y a la notion d'être au monde; il y al l'ipséité, autant que le sujet est ouvert à la manifestation de ce qui est. Le dasein avant d'être une substance est un étant pour lequel apparaît des choses, cela caractérise un dasein, il y a toujours quelque chose qui apparaît un dasein. Ce sujet est ouvert à quelque chose qui se manifeste à lui.

Le dasein est l'ouverture à laquelle un monde apparaît. Ce qui est important pour Heidegger est de s'intéresser aux choses qui nous apparaissent.  Etre au monde, c'est se rendre compte qu'on est toujours ouvert à un monde. C'est en suivant cette voie là qui va nous permettre de comprendre ce qu'est un sujet. On peut aborder le dasein par le fait d'être au monde, le monde nous est donné toujours.

On ne peut jamais séparer le dasein et le monde: c'est ce qui constitue l'union. Le dasein ne préexiste pas au monde, il existe avec le monde, relation au monde qui est constitutive du dasein.

Husserl isole le sujet par rapport au monde, Heidegger conclue que ce n'est pas conforme à la façon dont les choses se donnent au monde. Le dasein se meut toujours déjà dans un monde, si on l'isole c'est artificiel ce n'est pas conforme au monde.

Le monde dans lequel on est toujours, il faut le saisir philosophiquement.

Heidegger privilège la quotidienneté, il privilégie la vie factitielle (la facticité, le fait d'être dans l'existence  : concept d'être jeté; cela va avec l'existence).

Etre au monde ne signifie pas survenir comme d'autres choses aussi. On est un élément du monde. Le rapport que le dasein a au monde n'est pas celui qui est dans le monde, mais il est au monde. Etre au monde, cela veut dire que le dasein est son monde.

Etre là = dasein. Il est son monde et il est de part sa familiarité avec le monde. Il n'est ni un objet qui se présente dans le monde, mais il n'est pas non plus un sujet qui est privé du monde. Une fois qu'il est isolé du monde il va le décrire, on ne peut pas isoler le dasein du monde. Il n'est pas un sujet privé de monde. A partir duquel, il faudrait jeter le monde, c'est un problème qui se pose dans le fait. En tant qu'être dans le monde, le dasein est toujours là auprès des choses, il est toujours déjà avec les autres.

On peut maintenant comprendre le terme de mondanité : cela caractérise le fait qu'on est dans le monde, cela veut dire qu'on a un rapport pratique avec le monde, touts les choses qui sont dans le monde. Les utilités des choses se caractérisent par un complexe qui est dans la. IL y a tout un espèce de maillages de réseaux dans lequel va se caractériser notre monde quotidien. IL y a un rapport au monde qui est guidé par l'ustentialité. Les choses ont un sens, ont un rapport pratique qui renvoient toute s l'une à l'autre. L'aspect du monde au quotidien, c'est le fait qu'on va être dans un monde.

A chaque fois la permission de chaque détail d'objet va me renvoyer à un ensemble toujours plus grand. Cela va nous renvoyer à une extingubilité du monde.

Descartes coupe le sujet du monde, cette façon d'abstraire le sujet au monde, il n'y a jamais un sujet isolé au monde, on ne peut pas réfléchir d'un sujet sans monde. Il y a une relation constitutive au monde. Ce qu'il appelle la vie factitielle c'est qu'il faut se donner à la vie de façon la plus banale. IL faut prendre le langage de façon la plus proche et quotidien. La vie factitielle avant de se poser réfléchir, on est dans un monde, c'est à partir d'un monde à partir duquel on est on a d'abord une vie.

Heidegger veut décrire le dasein de façon différente; l'être au monde c'est le fait qu'on ne peut pas isoler un sujet dans le monde. La vie factitielle est un terme qu'on trouve avant être et temps, elle est apparue lorsqu'il traitait du rapport à la religion.

La mondanéité se donne sous la forme d'une signification; elle correspond à la catégorie qui a un rapport avec les choses qui sont sous la main : c'est l'aspect du monde environnant. Le fait qu'il soit continué par es choses qui ont d’emblée un sens pratique et qui renvoient les unes aux autres. Etre au monde, être un monde rempli de toutes ces significations pratiques qui renvoient les unes aux autres.

Avec Descartes, le moi précède le monde alors que pour Heidegger c'est pas possible, il ne peut pas précéder le monde, puisqu'il en fait parti.

La philosophie analytique s'intéresse aux problèmes logiques comme si on dit Johnny est blond, jean Philippe est blond, on peut ne pas être d’abord car on sait pas que j p c'est Johnny.

Logiquement pour les analytiques l'intériorité ne tient pas : le mythe de l'intériorité.

On peut se passer de l'hypothèse du psychisme : behaviorisme, c'est pas le psychisme qui va causer, c'est le stimulus; entrée stimulus cause le comptabilité.

(voir le cours qui suit ici)