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C'est parti

I/ La démocratie libérale : Une démocratie représentative

A/ La critique libérale de Rousseau par Benjamin Constant

Nous sommes dans l'après-révolution, le principe de la souveraineté du peuple dans le cadre national est acquis. Evidence même si l'on lit l'article 3 de la DDHC "Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation". Ce principe est déterminé par l'assemblée des représentants du peuple français. Les limites de cette souveraineté vont fluctuer au cours de la révolution elle-même. Constitution de 93 moins libérale, pose le Droit obtenu, du peuple. Après la chute de Robespierre, on revient finalement à la déclaration de 89, qui va rester. Jette les fondements d'une démocratie représentative. Idée que le pouvoir n'est légitime que s'il est consenti par les citoyens est admise. Se pose le problème des limites de cette souveraineté. Apparaissent des réactionnaires. Le fondement du pouvoir est établi, y a-t-il des bornes? C'est là qu'intervient Benjamin Constant, De la liberté chez les modernes

1/ Le paradoxe de la souveraineté populaire

a) L'impossible auto-limitation de la souveraineté populaire

Avec Rousseau, on a vu la volonté générale qui s'exprime au vote. Se substitue aux intérêts et aux droits naturels des individus. Pour Rousseau, cette souveraineté poplaire qui s'exprime par la volonté générale n'admet aucune limite. Elle est compétente sur tout. La volonté générale est toujours ce qu'elle doit être. "N'erre jamais". Pas d'instance supérieure pour dire "cette loi n'est pas valide".
Cette volonté générale théoriquement illimitée est dans les faits limitée. Rousseau s'en remettait à la possibilité de la volonté générale de se poser des bornes. Inquiétant: si elle ne le veut pas? Acquiert du coup un pouvoir formidable.

b) Un pouvoir incontrôlable

En cours de philo, le paradoxe du pouvoir qui émane du CS est qu'il prend la forme d'un pouvoir formidable, impersonnel qui risque de se retourner sur les citoyens eux-mêmes. Ce que redoute Constant, c'est une nouvelle forme de despotisme qui s'exercerait au nom du peuple, contre les individus. "Lorsqu'on établit que la souveraineté du peuple est illimitée, on crée et l'on jette au hasard dans la société humaine un degré de pouvoir trop grand par lui-même, et qui est un mal, en quelque main qu'on le place." (Principes de politique)
Pouvoir du peuple plus grand que celui d'un Roi => Plus dangereux. Constant a très certainement en vue la Terreur, faite au nom du peuple. Constant est-il contre le principe du CS?
Non ...

2/ Les droits individuels, limites de la souveraineté populaire

a) Légitimité de la souveraineté populaire

Admet ce principe, ne voit plus d'autre fondement possible à l'autorité politique que celui fondé sur le consentement et sur l'égalité de tous. Admettons que la loi ne soit pas l'expression de la volonté générale. Elle est donc l'expression d'un particulier. Ou bien il s'impose par la force => "Droit du plus fort", sera chassé par la force. Ou bien cet intérêt particulier est accepté et consenti par les autres => Dans le cadre du CS.
Interprète le principe de la souveraineté populaire comme un principe négatif (condition négative, pas au sens où elle est mauvaise, mais au sens où elle est là pour empêcher quelque chose). Critère de distinction entre pouvoir illégitime et pouvoir légitime. Un pouvoir ne peut pas être légitime s'il représente des intérêts particuliers et pas l'ensemble des citoyens. Constant ne suit pas Rousseau quand il fait de la souveraineté populaire un principe actif et positif. Elle dit je veux, c'est elle qui gouverne à travers le fondement de la loi.

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b) Sphère publique et sphère privée

Limite : les droits de l'individu et de son indépendance privée. Pour Constant, la limite est le droit de l'individu. "Il y a au contraire une partie de l'existence humaine qui de nécessité reste individuelle et indépendante, et qui est de droit hors de toute compétence sociale. La souveraineté n'existe que d'une manière limitée et relative." Pour lui la source de tout droit n'est pas la souveraineté populaire. Droits qui échappent à cette souveraineté, un domaine est exclu du champ de connaissances.

c) Le principe de la libre entreprise

Ces droits qui échappent à la compétence sont donc des droits qui sont à la discrétion des individus. Concernent le champ des opinions. Ont droit à l'opinion qui leur convient. Liberté de pensée, de croyance, de leurs relations affectives, libertés de l'activité économique => Principe de la libre entreprise. Constant pense que l'Etat n'a pas à intervenir sur le terrain économique. Pour Constant, la démocratie s'arrête 1) aux portes des sphères privées 2) aux portes de l'entreprise.
L'Etat doit veiller à ce qu'aucun groupe ne s'empare du pouvoir à son profit. Définit les règles qui garantissent l'existence d'un marché concurrentiel et assure à chacun. Comment justifie-t-il sa position? Critiques un peu bancales, "je suis d'accord, mais faut la limiter" : scier la branche??? La souveraineté populaire ne fonctionne-t-elle que négativement comme prise du pouvoir par des intérêts particuliers?

3/ La liberté des Anciens et des Modernes

a) Nécessité de distinguer société antique et société moderne

Révolution : période d'invention. On éprouve le besoin de s'orienter en fonction de modèles. Rousseau prend des références dans la démocratie athénienne. Constant montre que ces références aux Anciens sont trompeuses. Les sociétés modernes sont différentes des sociétés antiques. Peut-on concevoir la même démocratie pour des sociétés différentes. L'erreur serait d'appliquer une même société politique à des sociétés foncièrement différentes. Constant reconnait que la souveraineté pouvait être sans limite. Pourquoi? Car dans cette société, le politique commandait au social. L'instance politique était suprême. Alors que dans les socités Modernes, l'instance politique reçoit sa limite de la société. Une nouvelle façon de vivre est apparue dans les sociétés modernes qui s'est traduite par de nouvelles aspirations => une nouvelle société. Les individus sont apparus sur la scène sociale.
Les démocraties Modernes sont devenues des démocraties représentatives. les citoyens ne légifèrent pas directement, ils délèguent. Chez les Anciens, le peuple réunit sur l'Agora votait les lois, démocratie directe sans représentant. N'auraient jamais penser exercer leur droit politique par le biais de quelqu'un d'autre. Question du nombre pour la démocratie antique. Un grand Etat ne peut pas constamment être en assemblée. Rapport à la politique des Modernes a changé. Pour le comprendre, étudier les libertés.

b) La liberté chez les Anciens: la liberté politique

Essentiel, c'est que les Anciens mettaient plus de prix à leur activité sur la scène publique que à leur activité privée. Plus important d'exister socialement, pouvoir convaincre une assemblée sur l'agora. Petite taille des cités joue un rôle + Les Grecs valorisaient l'implication dans la vie politique de la Cité => Prêts à sacrifier une partie de leur liberté privée pour avoir plus de liberté politique. Par exemple, les mesures pour l'accroissement des fortunes. Admettaient la mesure de l'ostracisme.
Les institutions de la démocratie grecque sont des institutions qui "limitent la liberté et compromettent la sûreté individuelle". Mais avec un bénéfice: c'était fait pour avoir plus de liberté politique. "Les Anciens trouvaient plus de jouissance dans leur existence publique et ils en trouvaient moins dans leur existence privée: en conséquence, lorsqu'ils sacrifiaient la liberté individuelle à la liberté politique, ils sacrifiaient moins pour obtenir plus." (De l'Esprit de Conquête et de l'Usurpation, Constant)

c) La liberté des Modernes : la liberté privée

Pourquoi ils l'acceptent et pourquoi ils la veulent? Acceptent la démocratie comme la solution la moins mauvaise (pour éviter la tyrannie). Modernes font preuve de liberté en choisissant des représentants qui vont garantir le respect des droits de l'individu. Le fait d'élire des représentants trahit aussi le fait que l'homme Moderne se sent moins porté en général à vouloir exercer le pouvoir politique.
N'est plus une fin en soi, c'est un moyen pour préserver sa jouissance privée. L'homme moderne n'est pas comme son semblable antique prêt à faire autant de sacrifices. Pourquoi l'activité politique n'est plus une dimension de la réalisation de l'homme? Cela tient au fait qu'il y a de nouvelles conditions dans la société Moderne. Saint-Just : "Le bonheur est une idée neuve en Europe". A quoi c'est dû? On était dans des économies de rareté, là on rentre dans une perspective de société qui élimine la rareté. Donc les progrès économiques, industriels, techniques, scientifiques ... "ont multiplié et varié à l'infini les moyens de bonheur particulier" (Constant) "Les hommes n'ont besoin pour être heureux que d'être laissés dans une indépendance parfaite sur tout ce qui a rapport à leurs occupations, à leurs entreprises, à leurs sphères d'activité, à leur fantaisie."
Le citoyen Moderne est un individualiste, d'après Constant. Cette tension se traduit par la contradiction entre la vie privée et la vie publique, entre la société civile et l'Etat.

=> Cela conduit Constant à ce que Pierre Manent nomme un "libéralisme d'opposition". Dans une démocratie parlementaire, des minorités critiquent le pouvoir. Veiller à ce que l'Etat n'outrepasse pas ses droits et ses devoirs et ne sorte pas de sa sphère de compétence. La politique sera donc un exercice publique d'une critique contre ceux qui prétendraient accaparer l'Etat. "Politique sceptique" Manent, qui conduit Constant à définir la politique comme exercice d'un droit d'opposition parlementaire qui sera le reflet des différents courants d'opinion de la société.

B) Les limites du libéralisme : Tocqueville

De La Démocratie en Amérique, Tocqueville. Sur l'auteur: homme qui a accepté l'acquis de la révolution. Va enquêter sur le terrain pour observer le fonctionnement, le développement d'une jeune démocratie. Est allé plusieurs années en Amérique, s'est entretenu avec des édiles, des journalistes, des intellectuels, des philosophes. Deux temps: 1830 et 1840 (Deuxième volume). Parlementaire élu, important, très présent à la Chambre. Jouera un rôle dans la colonisation de l'Algérie.

1/ La démocratie Américaine

Voit la démocratie comme le décrivait Rousseau, qui pensait qu'elle était impossible. Pour Tocqueville, elle existe, et c'est aux EU.
Rousseau pensait que la démocratie ne devait pas dissocier executif et legislatif. Tocqueville croit pouvoir observer que cette condition est réalisée: executif soumis au legislatif à l'échelon local (instance de démocratie à l'époque). Possibilités de corruption réduites.
Rousseau craignait qu'en régime d'assemblée, le peuple se désintéresse de la chose publique. Ce que Tocqueville observe, c'est qu'à l'instance locale, il y a une participation. Du fait que les voix sont limitées, leur voix compte. Le peuple participe volontiers.

Rousseau redoutait que des fonctionnaires qui seraient nommés aux postes-clés aient un pouvoir incontrôlable. Or aux EU, sont élus et ne sont pas coupés du peuple. Doivent coller à ce pourquoi le peuple les ont élus.
Rousseau pensait que l'égalité de condition requise par la démocratie n'était réalisable que dans un petit Etat. Argument de Tocqueville: l'étendue du pays est compensée par la grande mobilité des individus. Les américains sont des gens qui cherchent surtout leur réussite individuelle. Quand ils ne trouvent pas à un endroit, vont plus loin => Sorte de brassage qui fait que les positions acquises ne le sont que très localement.
"C'est dans l'Ouest qu'on peut observer la démocratie parvenue à sa dernière limite. [...] Dans cette partie du continent américain, la population échappe [...] non seulement à l'influence des grands noms et des grandes richesses, mais à cette naturelle aristocratie qui découle des lumières et de la vertu" Tocqueville. => Individus potentiellement égaux. Aux EU, la démocratie est sans histoire, contrairement à l'Europe, qui doit composer avec son histoire, ses monarchies.

2/ La société démocratique et la passion de l'égalité

a) L'aristocratie: hiérarchie et inégalité des conditions

Ce qui caractérise les démocraties: "Le goût de la liberté mais la passion de l'égalité". Si la démocratie réussit aux EU, c'est parce que les Américains sont nés égaux. En Europe, sont devenus égaux. Egalité d'abord sociale, se définit par un Etat social d'égalité, par un processus d'égalisation croissante qui fait que chaque individu poursuit son intérêt sans se soucier de son voisin. C'est là qu'il y a une différence entre un régime monarchique et une démocratie.

b) La démocratie: égalité des droits et égalisation des conditions

Le démocrate américain: jaloux de son indépendance, convaincu de son égalité avec ses semblables. Malgré les inégalités de richesse, de puissance qui subsistent, l'homme démocratique affirme son essentielle ressemblance avec son semblable. L'inégalité n'est plus un droit, mais un fait, qui présuppose l'essentielle égalité des hommes. Idée que là-bas, tout le monde a sa chance. Parti de rien, on peut arriver au sommet (le self-made man) Illustre cette idée de l'égalité de principe avec l'exemple du maître et du serviteur. Etre serviteur n'est plus définitif, mais une relation inégalitaire instable qui présuppose l'égalité par laquelle chacun peut par le jeu de la concurrence peut combler. Concurrence: on accepte l'inégalité de fait, mais on la refuse en droit. Pierre Manent: "Tenir les inégalités pour essentiellement accidentelles, c'est déjà les refuser en principe" Tocqueville voit cette passion de l'égalité dans le commerce. Marché concurrentiel et chaque concurrent se considère comme égal à qui se prête au jeu. Montesquieu: "Le commerce est la profession des gens égaux" L'argent permet de tout chiffrer, de tout étalonner.

3/ Individualisme, opinion et étatisme

a) L'individualisme

Ce que Tocqueville montre, c'est que les gens ont tort de craindre des conflits d'opinion. Dit bien que la société démocratique moderne débouche effectivement sur un individualisme. "L'individualisme est d'origine démocratique, et il menace de se développer à mesure que les conditions s'égalisent", "L'individualisme est un sentiment réflechi et paisible qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l'écart avec sa famille et ses amis."
L'individu démocratique ne se fie à personne d'autre que lui-même, il se sent seul juge de ses affaires et de la vérité. Est du coup porté à se méfier dans un premier temps de son semblable, auquel il n'est pas prêt à concéder la moindre superiorité. "Chacun se renferme étroitement en soi-même et prétend de là juger le monde" Tocqueville.

b) Le phénomène d'opinion publique et la tyrannie de la majorité

Argument du nombre (les sondages). "A mesure que les citoyens deviennent plus égaux [...] la disposition à en croire la masse augmente [...] car il ne leur parait pas vraisemblable qu'ayant tous des lumières pareilles, la vérité ne se rencontre pas du côté du plus grand nombre"

c) L'étatisme

Un danger qui guette parce que du fait du poids de l'opinion publique c'est la liberté de pensée qui est menacée. "Je ne connais pas de pays où il règne en général moins d'indépendance d'esprit et de véritable liberté de discussion qu'en Amérique" Tocqueville. Fritz Lang, Fury => On doit pouvoir défendre son cas, mais c'est parfois oublié en raison de l'opinion publique.
Du fait du repli individualiste, du fait de la tyrannie de la majorité, le risque c'est que la direction des affaires communes soient données à un Etat que l'on contrôle moins. L'individualisme a pour corollaire l'étatisme. "Toujours plus d'individus, toujours plus d'Etat; l'un ne décroîtra pas sans que l'autre recule" Tocqueville.

4/ Un nouveau despotisme est à redouter

a) L'Etat-tutélaire et la réduction des libertés politiques

Contrairement à l'Etat monarchique, s'exercera sans répression. Danger qui guette la démocratie, c'est qu'au nom de l'égalité, on ne soit plus vigilants sur les libertés et qu'on accepte dans la douceur le grignotage des libertés. Le remède à cela, un effort, "un art", une vigilance: le voit dans l'espace qu'il y a entre l'individu et l'Etat, soit un espace associatif, des associations indépendantes, en l'occurence avec la liberté de la presse, indépendance et formalisme juridique. Il s'agit de développer le goût de la liberté et compte sur l'esprit d'association.
"Pour combattre les maux que l'égalité peut produire, il n'y a qu'un remède efficace, c'est la liberté politique". S'oppose un peu à Constant.

Le danger politique qui guette les démocraties modernes représentatives est incontestablement celui de la constitution d'une élite politique et de la professionalisation d'une classe politique, favorisée par le régime de la représentation. Lipset "L'élement caractéristique, l'élément le plus précieux de la démocratie, c'est l'affirmation d'une élite politique dans la lutte compétitive pour obtenir les votes d'un électorat essentiellement passif". Finley "L'apathie politique n'est pas une cause mais un effet"

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !