Fils du roi de Hollande, Louis Bonaparte, et d’Hortense de Beauharnais, il est le neveu de Napoléon Ier. C’est en Suisse qu’il fait ses études et il sort officier de l’école militaire de Thoune. En 1831 il prend part à l’insurrection des libéraux italiens en Romagne. Lorsque meurt le duc de Reichstadt en 1832, fils de Napoléon Ier, il se considère comme le chef de la dynastie des Bonaparte. Les tentatives qu’il fait à Strasbourg en 1836 et à Boulogne en 1840 pour renverser la monarchie de Juillet tiennent plus du coup de main que du coup d’Etat. En octobre 1840 il est condamné à la réclusion à perpétuité et emprisonné au fort de Ham. Il y rédige L’Extinction du paupérisme, écrit confus qui se veut héritier d’un socialisme à la Saint-Simon. Il parvient à s’évader en 1846, grâce aux vêtements qu’il emprunte au peintre en bâtiment Badinguet. Le nom du peintre deviendra son surnom. Il ne revient en France qu’après la révolution de 1848. Elu député à l’Assemblée constituante, il vote la Constitution de la IIe République et, le 10 décembre 1848, il est élu président de la République. Dans les mois qui suivent, il manœuvre pour éliminer le parti républicain puis pour écarter la majorité monarchiste que les déchirements entre légitimistes et orléanistes discréditent. Son nom lui vaut le soutien de l’armée et lui permet le coup d’Etat du 2 décembre 1851. Un an plus tard, un plébiscite fait de lui l’empereur des Français sous le nom de Napoléon III. Il épouse en 1853 la comtesse espagnole Eugénie de Montijo. Jusqu’en 1860, son pouvoir autoritaire muselle la presse et l’opposition. La modernisation économique, dont l’extension du réseau ferroviaire et le développement du système bancaire sont les signes les plus évidents, autant que les travaux qui bouleversent Paris et que l’essor de l’industrie et du commerce ne permettent pas qu’il poursuive cette politique autoritaire. Il libéralise le régime par le droit de grève, celui d’interpellation et d’initiative pour les députés en accordant la liberté de réunion et plus de latitude à la presse. Il engage la France dans la guerre de Crimée entre 1854 et 1856. Son engagement pour libérer l’Italie de la tutelle autrichienne vaut à la France le rattachement de Nice et de la Savoie. Il étend l’Empire colonial en Cochinchine, au Cambodge, en Algérie. Mais l’échec de l’expédition du Mexique et les menaces qui pèsent sur les Etats pontificaux ne lui permettent pas d’être l’arbitre qu’il veut être en Europe. L’attribution de la couronne espagnole au prince de Hohenzollern devient le prétexte à une guerre que le chancelier allemand Bismark souhaite pour permettre la création de l’Empire allemand. La rapide défaite de l’Empire français le comble. Le 4 septembre 1870, l’empereur Napoléon III, prisonnier, est déchu de son titre. L’Empire n’est plus, et il ne reste plus à Louis Napoléon qu’à prendre, après sa libération, le chemin de l’exil.

A cette époque vivaient :

ROUHER, Eugène (1814-1888)

MORNY, Charles auguste, duc de (1811-1865)

BERNHART, Henriette Rosine Bernard, dit Sarah (1844-1923)

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !