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C'est parti

Introduction

La question de l’origine et du fondement du besoin de justice est rarement abordée de manière neutre. Que certains réduisent le besoin de justice à l’expression d’une sorte de ressentiment : que d’autres y voient le fondement d’une revendication légitime intéressant tout homme est très significatif. Quels ressorts sont jeu dans les positions des uns et des autres? Le besoin de justice n’exprime t’il que la jalousie des déshérités?

Développement de la première partie

Il s’agit de se prononcer sur l’origine du besoin de justice mais aussi sur son fondement. La question souligne l’opinion qui sous prétexte d’une explication génétique du besoin de justice le réduit à une réaction psychologique de compensation ou de désir de vengeance.

Il faut donc mettre l’accent sur une origine psychologique et exclure tout fondement éthique et juridique du besoin. On a d’un côté le besoin que définit la réalité objective d’un manque, de l’autre, la jalousie que définit un sentiment articulant sur un manque, un désir de ce que l’on n’a pas. On s’interrogera donc sur les présupposés et les conséquences du besoin et de la jalousie.

Nous devrons insister en outre sur les différentes acceptions du mot justice et de ce que recouvre le besoin de justice. Il faudra finir cette première partie en examinant les motivations d’un besoin de justice. Le fait qu’il puisse parfois s’accompagner de jalousie contredit il notre développement? Peut on assimiler l’origine psychologique et le fondement moral?

Développement de la deuxième partie

Dans un premier temps, il faut insister sur le concept de justice et son irréductibilité. Nous devons entendre l’idée de justice comme norme morale et norme instituée dans le groupe pour en régler le fonctionnement, l’idée de justice correspond donc aux exigences de la vie sociale. Lorsque la justice n’est plus respectée l’harmonie du groupe est remis en question.

Dans un second temps, le besoin de justice est à envisager, il montre un disfonctionnement, un déséquilibre. Est juste celui qui a une disposition constante à vouloir qu’à chacun soit attribué ce qui lui revient, le besoin de justice est donc fondé sur la conscience d’un manque qui n’altère pas seulement l’individu mais aussi la communauté.

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Développement de troisième partie

Le besoin correspond à un manque les personnes déshéritées n’ayant pas reçu l’héritage normal du groupe ressentent plus que d’autres un tel besoin. De même les exploités avec Marx éprouvent plus que d’autres le besoin de justice. L’exigence éthique par laquelle un homme manifeste qu’il ne se satisfait pas d’une situation marquée par un manque de justice n’est pas réductible à l’intérêt. Inversement on peut trouver des personnes objectivement victimes de l’injustice mais n’éprouvant pas subjectivement leur situation comme telle. Le rôle des conditionnements idéologiques, de tous les types de mystification est ici déterminant. Les exploités sont souvent bernés et conduites à justifier l’ordre social qui les opprime. Ainsi la réflexion philosophique comme remontée vers les fondements a pour objet de rappeler qu’entant qu’il se reconnaître comme membre d’une communauté éthique et raisonnable, l’homme a pour devoir de lutter pour la justice, quelle que soit par ailleurs la situation sociale réelle dont il jouit, ou dont il pâtit. Nous pouvons citer pour contrecarrer cette idée, Calliclès de Platon, la justice instaurée par les hommes généralement les faibles n’a qu’un but, contrecarrer la force et la supériorité. Elle relève donc d’une sorte de réaction voire de ressentiment qui traduit une situation objective d’échec.

Conclusion

Ainsi le bilan de justice comme fondement éthique de la vie sociale n’a rien à voir avec un intérêt psychologique, il exprime un intérêt au plus noble sens du terme, celui que tout homme s’éprouvant comme membre de droit d’une communauté fraternelle et juste On peut donc sans contradiction supposer qu’une société est viable si tous ses membres évoluent dans ce que Marx appelait « les eaux glacées du calcul égoïste ». Les exploiteurs ne sont que les héros du moment. N’ont-ils pas intérêt, à ce que les rapports entre les hommes reposent sur la justice et l’harmonie, c’est-à-dire à disparaître en tant qu’exploiteurs.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !