Chapitres
Conflits et mobilisation sociale.
Biographie
Fait des études de philosophie et devient journaliste.
Rencontre avec F.Engels et commence à s’intéresser aux questions d’ordre social et économique.
Ecrit un grand nombre d’ouvrages.
Organise l’action politique en contribuant à la création de l’association internationale des travailleurs en 1883.
Place dans la pensée économique et sociologique
L’analyse de Marx est à la base une rupture fondamentale dans la pensée économique : critique à la fois libéralisme et le système capitaliste
Le capitalisme va disparaître. Il est voué à l’autodestruction.
Marx influence les « marxistes » : Rosa Luxembourg, Lénine…
Elle fait le lien avec l’impérialisme.
Le courant marxiste a été extrêmement fort au XXème siècle.
Les grandes lignes de la pensée de Marx.
C’est l’évolution économique qui va influencer tout le reste. Il y a une vision moniste( un seul paramètre est reconnu => Matérialiste historique. Du coup la société a 2 bases : l’infrastructure => fonctionnement économique.
Les superstructures => un voile qui cache la vérité
Chaque société doit passer par différents modes de production => vision téléologique de la société linéaire.
Mode de production = étape bien déterminée du développement des sociétés, caractérisée par un report de production et par des forces productives spécifiques.
Féodale (agriculture + servage)
Capitaliste (industrie + prolétariat)
Communistes (production socialiste + société sans classes sociales, sans salariat, sans état), Mode de production qui n’est pas encore advenu.
*Les forces productives = Ensemble des ressources matérielles (matières premières, outils, machines, entreprises) et des ressources humaines (la main d’œuvre caractérisée à la fois par le nombre de travailleurs et pas leurs qualifications) qui interviennent dans la production.
*Rapport de production= relations entre les différents agents qui participent d’une façon ou d’une autre à l’activité productive.
Les rapports de production se caractérisent dans le système capitaliste par une exploitation des prolétaires par les bourgeois. De cette exploitation, découle de la lutte des classes.
Les modes de production déterminent l’ensemble des relations sociales : l’infrastructure détermine une superstructure juridique, politique, sociale et culturelle, qui conditionne les hommes (et leurs conscience).
L’aliénation (c’est quand l’individu devient étrange à lui-même) chez Marx présente trois aspects :
L’aliénation religieuse, l’aliénation politique et l’aliénation économique (la plus importante).
Aliénation religieuse : « La religion c’est l’opinion du peuple » dans le sens où il estime que la religion est un voile que masque la réalité qui subissent les individus.
Aliénation politique : Il considéré que la démocratie est une hypocrisie. Les individus se trompent en se croyant égaux vu que c’est l’aristocratie qui commande la vie politique.
Aliénation économique : Désigne non seulement les prolétaires sont exploités mais en plus ils perdent le sens de ce qu’ils font, du fait de l’organisation du travail et l’usage des machines.
« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours c’est l’histoire de la lutte des classes ». Karl Marx et F. Engels, le manifeste du parti communiste, 1848.
Conflits de classe et changement social chez Marx
- La lutte des classes est l’aspect primordial de la contradiction de chaque mode de production (opposition : Maître/ esclave, serf/ seigneur, prolétaire/ bourgeois…)
Une classe sociale est définie par sa place dans les rapports de production (classe « en soi »). Marx oppose les classes sociales qui sont propriétaires de moyens de production et celles qui ne possèdent que leur capacité à travailler, C.A.D leur force de travail.
Une classe est définie par la conscience de classe (classe « pour soi ») C.A.D le sentiment d’appartenance à un groupe ayant des intérêts communs. Tout groupe social ne développe pas de conscience de classe (exemple : les paysans).
Une classe sociale entretient des rapports conflictuels avec d’autres classes. Les intérêts divergent : dis perte auteur de la richesse créée.
Qui crée la richesse ?
Les prolétaires sont les seuls à créer de la richesse car seul le travail est source de richesse (c.f A.Smith)
Le profit qu’obtiennent les bourgeois résulte d’une ponction sur la valeur crée par le travail de la plus-value.
La plus-value
Le salaire est le plus faible possible= salaire de substance. Les ouvriers étaient payés en fonction du prix du pain
Le capitaliste a trois moyens pour augmenter la plus-value :
augmenter l’intensité et la durée du travail (plus-value absolue)
Augmenter la productivité (plus-value relative)
Vendre durant un temps limité, les marchandises à un prix supérieur à leur valeur (plus-value extra).
Exploitation car extorsion de la plus-value malgré un contrat de travail.
Le capitalisme devrait mener à une bipolarisation sociale et à l’effacement progressif des autres classes : la plupart des individus composant la société devraient se prolétaniser tandis qu’une minorité devraient s’enrichir et intégrer la bourgeoisie.
2)Le moteur du changement social.
Le capitalisme génère ses propres contradictions.
* Le capitalisme est une source de croissance. Mais concurrence entre les capitalistes et recherche des gains de productivité. Tendance à la baisse du taux de profit.
* La paupérisation des prolétaires entraîne des faibles débouchés et donc une surproduction. (Les biens crées ne sont pas vendus).
Le capitalisme doit donc disparaître et laisse place au socialisme qui annonce le communisme.
Actualité de la pensée de Marx
Depuis Marx c’est la notion de classe sociale s’est enrichi. En effet, Marx avait une conception uniquement économique des classes ses sociologues ont mis en avant autres critères : Le prestige (Max Weber) va montrer que l’individu est perçu par les autres en fonction de son statut. Mais aussi la culture (Bourdieu reprend cette idée de possession de capitaux éco, social, culturel et symboliques). Bourdieu montre que toute classe sociale est en latence (les critères objectifs sont réunis mais il n’y a pas de conscience de classe et de la classe sociale mobilisée (critère objectifs et subjectifs réunis).
Trente glorieuses a émergé l’idée que les classes sociales s’effaçait, elles n’étaient plus en lutte et elles s’amenuisaient. Accès au bien de consommation, croissance fordiste, mobilité sociale qui s’accroît… Disparition de la classe ouvrière, fermeture des usines, chômage, précarité de l’emploi.
Le chômage de masse devient structurel, la mobilité sociale diminue. Parallèlement, la monté de l’individualisme. Les inégalités se creusent à nouveau, on assiste à une polarisation de la société, l’enrichissement des plus riches.
Fin des conflits de classe.
Conflit du travail et les nouveaux conflits sociaux.
Les nouveaux mouvements sociaux (défense des valeurs autre que le travail).
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