Chapitres
Mouvement littéraire et culturel en France et en Europe au XVIIIème siècle
LES LUMIERES
Introduction
C’est un mouvement
intellectuel européen dominant à partir de 1750. Les lumières correspondent à
un mot d’ordre dès le début du 18ème siècle. La génération des
lumières philosophiques, Montesquieu, Diderot, Voltaire, Rousseau, est
annoncée par Bayle et Fontenelle.
C’est un combat des
philosophes Européens. Les lumières ont leur figure, les philosophes sont les
défenseurs de la liberté de penser, de la science et de la tolérance en France
religieuse. leur idéal est le bonheur dans une société prospère et juste.
En 1789, c’est la
révolution française qui se réclame des lumières. Le 1er quotidien français est
le journal de Paris qui voit le jour en 1777.
La grande œuvre des
lumières est l’encyclopédie. Elle a été rédigée de 1751 à 1772. Les deux
instigateurs sont Diderot et d’Alembert. Elle veut diffuser les idéaux à
défendre et proposer un modèle de raisonnement libre des préjugés.
L’essor de la presse
et l’élargissement du lectorat permettent une grande diffusion des idées.
Salons bars, cafés, clubs, académies sont autant de lieux où a lieu débat des
idées.
Le souci de
l’efficacité polémique vide les choix littéraires. La lettre, le conte devenus
populaire avec Voltaire permettent une forme vivante des débats d’idées.
Le dictionnaire sous
de multiples formes (encyclopédie, le dictionnaire portatif de voltaire
en 1784) est une sorte de pensée méthodique et ouverte.
I -La poésie
Dans un siècle
dominé par la prose, la poésie subsiste malgré tout.
Une poésie de transition
Jean baptiste
Rousseau invente une poésie formelle assez impersonnelle, Voltaire se fait
poète. La poésie chez Voltaire prolonge la réflexion mais donne toujours une
importance de supériorité au raisonnement sur les questions philosophiques à
l’esthétisme poétique.
Exemple dans le
Mondain, nous avons une apologie de la civilisation.
Distrate de Lisbonne
est la dénonciation de la théorie de Leibniz (philosophe allemand) et de son
optimisme « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
II -Le théâtre
Comme au siècle
précédant, le théâtre remplit une double fonction, divertir et faire réfléchir. L’abondante
production d’œuvres dramatiques atteste de la vitalité du genre.
La tragédie
voltairienne, au 18ème siècle, il connait une véritable notoriété de
dramaturges (art de composer) avec ses tragédies, (Zaire, Mahomet entraînant
des conflits religieux)
Marivaux s’éloigne
de Molière et propose une forme nouvelle de théâtre, il met en scène
l’inversion des relations et des fonctions sociales, il pose ainsi les
limites entre la vérité et le mensonge (jeu de l’amour et du hasard) avec un
goût prononcé pour le travestissement et le renversement des rôles (l’îles des esclaves).
Beaumarchais, Barbier de Séville et le Mariage de Figaro sont des jeux de
comédie pour faire triompher l’amour. Il y a une satire sociale.
Le drame avec
Diderot est une invention d’un genre sérieux à mi chemin entre tragédie et
comédie.
III -Le roman
C’est une expérience
privilégiée pour remettre en cause les barrières sociales. Il annonce
l’épanouissement du genre du siècle suivant.
Marivaux, la vie de Marianne.
J.J Rousseau, la Nouvelle Héloïse, est une
exploration de l’âme humaine et du sentiment amoureux.
Le roman devient un
instrument de critique, période de constatation.
Montesquieu dans Les lettres persanes ;
Diderot dans L neveu de Rameau ;
Voltaire, Conte philosophique
J.J Rousseau assigne
au roman une autobiographique.
C’est une
littérature de combat, Rousseau fait un discours sur l’origine et les
fondements de l’inégalité. C’est une remise en cause des inégalités sociales.
Montesquieu dans
l’esprit des lois remet en question les structures étatiques.
On assiste également
à la réflexion sur la religion. Voltaire mène un combat intellectuel
contre les excès de la religion catholique et fustige (blâme) l’intolérance
de l’homme et du citoyen en 1789.
Cette littérature
basée sur des idées engagées trouvera son aboutissement avec la déclaration des
doits de l’homme et du citoyen.
IV -Idéaux des philosophes du siècle des lumières
Le penseur ou
philosophe incarne l’idéal intellectuel du siècle des lumières, il se fait dans
son exercice de la raison, le modèle et le guide de l’homme avec tout ce que
cela suppose dans la quête des valeurs idéales auxquelles adhérer et des
engagements ou des combats à défendre; Il devient, du fait de l’humanité qu’il
porte en lui, le porte paroles de l’homme toujours solidaire de sa raison; Les
encyclopédistes représentent cet idéal intellectuel, à savoir D’Alembert,
Diderot, Voltaire avec Candide et Thomas Raynal et son Histoire philosophique
et politique des établissements et du commerce des européens dans les deux
Indes. Ces figures des lumières ont dénoncé l’esclavage et la colonisation.
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bonjour, les superprofs il y a une question qui m’enbete. je dois faire une introduction pour le sujet “nous sommes tous les enfants des Lumières” qu’en pensez vous?
J’ai plus tôt besoin de quelques renseignement sur la littérature française du 18 s
Bonjour,
Voici un complément : https://www.superprof.fr/ressources/langues/francais/lycee-fr3/terminale-fr3/philosophie-pensee-doctrine.html
Bonne journée
bonjour professeur Agathe, moi Barry.
dite moi connaissez-vous la littérature française en particulier celui du 18ème siècle
Bonjour ! Oui, voici un complément : https://www.superprof.fr/ressources/langues/francais/lycee-fr3/terminale-fr3/philosophie-pensee-doctrine.html
Bonne journée