Chapitres

  1. 01. Introduction :
  2. 02. Développement
  3. 03. Conclusion

Sujet corrigé de l'épreuve du BAC L 2010 de Philosophie

Sujet numéro 2 - dissertation

Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?

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Introduction :

Nous allons nous poser la question de savoir s’il faut oublier le passé pour se donner un avenir ? Comment l’homme peut-il se constituer dans le temps, se projeter dans le futur ? Doit-il pour être demain celui qu’il veut devenir oublier celui qu’il a été ?

Il faut nous interroger sur notre rapport au passé, tenir compte du présent pour évaluer le futur plus ou moins proche avec l’idée dominante selon laquelle le passé serait un poids et que l’action historique et bien sûr individuelle seraient sensées libérer pour être. Le futur en ce sens devient pour l’homme une promesse de nouveauté et d’inconnu, la quête d’une identité nouvelle, il est donc livré à tous les imaginaires possibles lorsqu’il se projette dans l’avenir par opposition au passé, figé de manière irréversible dans le temps.

Mais pour autant devons-nous oublier le passé, ne serait-ce pas un grave danger pour l’homme que de se démunir de son identité passée, devons-nous le considérer comme ce qui fait l’essence de l’homme et comme ce qui le constitue aujourd’hui pour demain, ou au contraire comme un obstacle ?

Développement

I – Le passé irréversible

1 – Nous devons admettre qu’il n’y a pas d’avenir dans le passé. Il nous faudrait donc le considérer comme une contrainte pour construire le futur. Il s’agit ici de reconnaitre que le passéisme nous renvoie à l’incapacité de nous tourner vers l’avenir pour nous construire, il nous paralyse et est souvent synonyme de remords et de regrets.

Le passé nous enferme et nous réduit à un autre que nous même, un autre qui n’est déjà plus et qui aspire à devenir différent mais il nous empêche, nous limite et nous répétons ainsi les mêmes erreurs, nous piétinons sans jamais progresser. Le champ des possibles s’obscurcit et nous finissons par nous assimiler le présent sur le modèle d’un passé encore trop envahissant.

 

2. Inutilité des leçons de l’histoire :

L’histoire semble inutile en matière de mémoire ou de passé car chaque évènement est unique ainsi, ne pas avoir la mémoire du passé signifie être amnésique par rapport à ce que l’on a été, en conséquence le passé devient ce que l’on subit sans que l’on comprenne pourquoi inconsciemment on fait ceci plutôt que cela.

Transition : Négliger le passé peut apparaître comme quelque chose de nécessaire, mais l’homme peut-il malgré vivre sans être conscient de son passé, peut-on s’abstraire complètement de cette partie de nous-mêmes ?

II. Sans conscience du passé, pas d’avenir

1. La conscience du temps qui passe chez l’homme suppose irréversiblement un devoir de mémoire au sens d’un héritage à laisser, à transmettre, sans passé, l’homme serait incomplet et sans racines. L’homme n’aurait plus aucune lucidité de ce qui le constitue en propre, de ce qui fait son essence et de ce fait, de ce qui lui permet d’être ce qu’il est aujourd’hui.

2. Nous pouvons mettre en avant l’aspect cathartique du passé qui permet à l’individu d’accéder à la compréhension de lui-même, il y a donc une conscience du passé essentielle et inhérente à la constitution de l’homme. Ainsi, la connaissance de notre passé nous permet de nous libérer en nous retrouvant dans le présent et dans l’avenir avec la pleine lucidité de ce que nous sommes et la raison pour laquelle nous le sommes.

Nous devons pouvoir convoquer notre passé à tout instant et ne pas nous limiter à un agir impulsif, les souvenirs doivent être le guide de nos actes. Ainsi, oublier signifie pardonner mais il faut savoir ce que l’on décide de pardonner.

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Conclusion

Par conséquent, même si le passé est parfois lourd à porter notre vie durant, il ne semble pas possible  pour un  homme de se constituer sans celui-ci. L’homme amnésique est incomplet et sans racines, sans héritage, il parait indispensable d’avoir une mémoire et une connaissance du passé pour avoir un avenir ou au moins un futur. En tant que sujet de l’histoire et de sa propre vie, l’homme doit dépasser la vision fataliste et le déterminisme de son existence.

Pour reprendre les mots de Jean Paul Sartre, nous dirons que l’homme est un acte, il est entièrement responsable de sa vie et ne subit aucun déterminisme. La liberté est donc une liberté d’agir et de choisir son existence avant de choisir son essence. L’homme est donc en acte sa vie durant et le présent n’est que le fruit de son passé lui permettant d’avoir un futur et un avenir.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !