Chapitres
Introduction
Né en 384 avant Jésus Christ à Stagire, il est 46 ans plus jeune que
Platon dont il est l’élève. Il
quitte Athènes. Il devient professeur de philosophie d’Alexandre le Grand qui meurt en 323. Il s’enfuit et meurt quelques années plus tard. 130 ans après la mort du
philosophe, Andronicos retrouve les écrits du stagiaire qui étaient enfouis
dans une cave.
Les œuvres ésotériques
Les dialogues aristotéliciens sont à la réputation des dialogues de
Platon, le corpus de ces œuvres ésotériques est perdu.
Les œuvres destinées à être exposées au public
Il y a l’Organon, c’est un ensemble des instruments intellectuels dont nous nous servons
pour apprendre. Il contient un certain nombre de traités, comme, « les
catégories », « de l’interprétation »,
« les analytiques », « les topiques », « les
réfutations sophistiques ». Dans la pensée d’Aristote, l’ordre des
rédactions n’est pas successif à l’ordre des pensées du penseur. Il est difficile
de reconstituer chronologiquement ce corpus par opposition à Platon pour qui il
y a des dialogues de jeunesse, de maturité de vieillesse. S’il y a un ouvrage de jeunesse chez Aristote, c’est Organon.
Les écrits physiques
La physique d’Aristote est l’étude de la nature, du changement. Nous avons
donc la physique,le traité
du ciel qui se rapporte à l’astronomie et de la génération et corruption ainsi que le traité de l’âme qui est un exposé extrêmement
approfondi.
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La métaphysique
Les livres ne correspondent pas à un plan d’ensemble. La métaphysique a regroupé un nombre de textes qui étaient
dispersés. L’éditeur les a
regroupés sous ce titre de « métaphysique. La métaphysique est la science
qui traite les choses qui sont au-delà de la physique; les premiers principes
et les premières causes en général. C’est l’idée de la
définition de la métaphysique mais au-delà de la nature, nous trouvons la
science du suprasensible. Il y a une autre interprétation, il n’y a pas une science qui s’occupe des objets mais des livres qui viennent après les livres
physiques. La métaphysique serait donc un dépassement. Aujourd’hui la métaphysique est un domaine de l’être. La philosophie seconde chez Aristote, c’est la physique et la philosophie première est
supérieure à la physique car, elle est plus universelle et s’occupe de l’être incorporel, l’être
suprasensible. La philosophie première n’est pas appelée métaphysique, l’ambiguïté règnera longtemps dans l’histoire de la philosophie. Dans le concept de métaphysique, on
conserve l’idée d’un dépassement d’un être, dépassement de l’expérience possible, il y a transgression d’une limite. Dans la philosophie première, quelque chose est
constitué avant la philosophie seconde qui ne peut se suffire à elle-même. La
philosophie seconde n’est pas
au-delà. L’être est mu par autre
chose que lui-même. Le genre de l’être
ne se suffit pas à lui-même en son être, il ne peut rendre compte de ses
propres principes; l’insuffisance
est remise en question en physique par opposition à la métaphysique dans
laquelle, nous avons une connaissance des choses sensibles bien supérieure à la
philosophie seconde. Nous pouvons à cet égard citer, Éthique à Nicomaque, la
grande morale,la politique, Éthique à Eudème, la
rhétorique et la poétique.
La science aristotélicienne
Il y a un langage de la connaissance qui est celui de la vérité, du
vrai et du faux. Quand on dit quelque chose, homme ou cheval, ce quelque chose
signifie toujours. C’est une
expression isolée qui n’est pas
susceptible de vrai et de faux. Homme a un sens mais cela n’est ni vrai ni faux. Le discours n’est pas assertif. Un ordre du sens est en deçà
de la possibilité du vrai et du faux. Il faut une composition à savoir, un nom,
un verbe et un prédicat. Il est donc indispensable de distinguer les termes
isolés dans l’ordre du discours.
Homme et cheval ont un sens mais pas de portée existentielle. L’ordre du discours suppose qu’on dise quelque chose de quelque chose, cela
est de l’ordre de l’affirmation. Prédiquer est de l’ordre du discours et cela nous renvoie aux
catégories. Cela nous oriente vers le statut ontologique du discours et des
trois ordres dans la théorie de la science aristotélicienne. Un ordre qui est
celui des termes isolés, l’ordre
du discours capable de vrai et de faux et l’ordre de la composition des discours en tant qui peut-être déduit d’un autre, par exemple le syllogisme qui pose
un lien du discours selon la nécessité. Le syllogisme est un raisonnement
logique basé sur trois propositions, une majeure , une mineure et une
conclusion, cette dernière ne dit rien de plus que ce qui est contenu dans la
première prémisse. Le syllogisme est donc toujours vrai d’un point de vue formel mais peut être faux d’un point de vue matériel. Par exemple si nous disons, Socrate est un
homme, or les hommes sont mortels, donc Socrate est mortel, c’est un raisonnement vrai du point de vue
formel et vrai d’un point de vue
matériel. Mais si nous affirmons, mon voisin est blond, or les blonds sont
gentils donc mon voisin est gentil, il n’y a pas de vérité matérielle mais seulement formelle. Les trois
ordres de la science Aristotélicienne nous amène à prendre en compte la
synonymie, l’homonymie, identité
du terme et pluralité des sens et enfin la paronymie.
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Aristote et sa philosophie