Chapitres
Introduction
Dans le cadre de notre étude sur la raison et le réel, nous verrons
le principe de raison suffisante, sa définition, ses implications et ses
représentants. nous savons que ce principe permet de rendre compte du
rationalisme en tant que doctrine qui pose que la connaissance relève de la
raison contrairement à l’empirisme
qui pose la connaissance dans l’observation
et l’expérience. Dans un premier
temps, nous verrons la formulation du principe de raison suffisante avec
Leibniz puis sa théodicée, en dernier partie, nous nous pencherons sur les
conséquences du principe de raison suffisante.
La formulation du principe de raison suffisante
Leibniz ouvre son système philosophique en mettant en avant la
substance, là où Leibniz commence par la substance, Descartes commence par l’esprit et Spinoza par Dieu. C’est avec Leibniz que le principe est formulé.
Il faut rendre compte des choses par une raison qui puisse déterminer pourquoi
une chose est ainsi plutôt qu’autrement.
Rien n’arrive sans que soit
possible de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est
ainsi et pas autrement. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? Car le
rien est plus simple et plus facile que quelque chose. Supposons que ces choses
doivent exister, il est nécessaire de rendre raison, à savoir, pourquoi elles
doivent exister. Il faut rendre compte de la raison suffisante de l’existence de l’univers. Il est nécessaire qu’elle soit hors de cette suite des choses contingentes et se trouve
dans une substance qui est en soi la cause sinon on n’aurait pas de raison suffisante. C’est par ce principe que l’élévation vers la métaphysique est possible. La question
métaphysique n’est pas à elle-même
son propre fondement. Il n’y a pas
d’énonciation vraie ou existante
sans qu’il y ait une raison
suffisante. Leibniz affirme que « nos raisonnements sont fondés sur deux
grands principes, le principe de contradiction et le principe de raison
suffisante ».
La théodicée de Leibniz
Le philosophe affirme que rien n’est sans raison, c’est
la formulation négative du principe de raison suffisante, la portée est
ontologique., rien n’est produit
sans raison, chaque étant à une cause, il existe une raison pour rendre compte
du pourquoi, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? Les différents
principes que la réflexion de Leibniz va inventorier dépend du principe
suprême, la raison suffisante car il est actif quoique inaperçu dans toutes les
démarches. Toute vérité est analytique. Le prédicat est inhérent au sujet, rien
n’est sans raison sinon cela
signifierait qu’il y aurait une
vérité qui ne pourrait pas se résoudre. Le pourquoi est la source de toute
science. Schopenhauer affirme, « si la raison se présente en vertu de
cette exigence c’est en vertu de
son principe suprême, le principe de raison commande tout, la raison
exige ».
Un professeur de philosophie pourra vous aider à mieux comprendre la discipline.
Les conséquences du principe de raison suffisante
Ce principe de raison suffisante nous permet ainsi de rendre compte
de tout, cela signifie que la raison peut tout comprendre. Ce principe vaudrait
donc comme un principe explicatif, il est aussi appelé, le principe d’universelle intelligibilité, il nous faut
toutefois admettre qu’il admet
quelques variétés. Nous savons que tout est explicable et qu’ainsi l’intelligibilité est fondée, cela détruit la contingence et nous
tourne vers une connaissance nécessaire et universelle. Il n’y a plus de hasard, tout s’explique. Nous sommes au cœur du rationalisme
car pour que tout soit intelligible, il faut qu’il y ait pour toute chose une raison suffisante. L’autorité de la raison semble fonder le réel
car le principe est conforme à l’exigence
d’universelle intelligibilité.
Nous pouvons rendre compte de tout selon la causalité, tout changement a une
cause, tout fait doit avoir une cause, le principe de causalité est perçu comme
corollaire du déterminisme, tout fait a une cause et un effet, le hasard
disparaît, tout fait doit avoir une loi. Enfin, nous devons ajouter que tout
fait a une finalité, la nature ne fait rien en vain. Il y a en outre une
exigence d’identité, une chose
doit être ce qu’elle est autrement
dit, elle ne doit pas contredire sa définition. Dans le Gorgias,
Calliclès affirme, « tu me reproches de dire toujours les mêmes choses,
moi je te reproche de dire toujours des choses différentes ». Socrate nous
demande de rester fidèle au point de départ du dialogue. Être identique à soi,
les êtres ne sont descriptibles que par une tautologie. Seul demeure le
principe d’identité, il faut poser
la similitude totale à soi même. D’une chose nous pouvons dire, une chose est elle-même et une chose
est l’ensemble de ses propriétés.
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Bonsoir, je recherche une citation, peut-être de LEIBNIZ, qui dirait : si rien n’est vrai, tout est possible ???
Bonjour, avez-vous essayé de contacter l’un de nos professeurs pour recevoir une aide personnalisée ? Excellente journée ! 🙂