Commentaire de texte:

Sénèque, Lettre à Lucilius (Lettre 88)

 A partir de " Le géomètre m'apprend à mesurer de vastes domaines... (jusqu'à) A quoi bon cela si , dans la vie morale, tu ignores ce que c'est que la droiture?"

( J'ai eu 14 ^^)

Le texte présenté ici est un extrait d'une leçon de morale que fait Sénèque à son élève Lucilius. De fait cette lettre est subjective. On y observe le point de vue de Senèque concernant le rapport qu'acquièrent les hommes avec la science des mathématiques. Qui plus est, nous sommes clairement fixés sur sa vision des choses: pour l'auteur, l'apprentissage des mathématiques fini par pervertir l'âme des hommes.

Dans ce sens nous pourrons dans un premier temps voir que les mathématiques tendent les hommes vers l'avarice et ne sont en soit pas un bien . Nous pourrons également dégager le fait que l'activité mathématique ne permet en rien la connaissance de la valeur des hommes. Finalement sera exposé la limite du propos de Sénèque , ce qui montrera que l'application des mathématiques n'est pas forcément négative.

 

L'extrait proposé  suit un plan en quatre parties. Dans les trois premiers paragraphes, Seneque insiste sur l'avarice que développe l'homme qui pratique les mathématiques dans sa vie. Les deux premières phrases se font parfaites critiques: la connaissance mathématique n'élève pas l'homme dans les domaines necessaires, il n'apprend pas a connaître ses principaux besoins vitaux mais apprend plutot la futilité des choses.

Il n'est pas ici question de dire que les mathématiques n'apprennent rien mais qu'elles n'apprennent pas aux hommes ce qu'ils devraient savoir. L'exemple qu'il prend pourrait se rapprocher à celui de Bill Gates: il est devenu impossible d'evaluer sa fortune qui evolue de minutes en minutes , de sorte cela n'a pas de sens de devoir l'evaluer car elle s'élève à des sommes que l'on ne peut  s'imaginer.

Dans le second paragraphe, Sénèque change d'exemple. Il introduit  introduit ces deux nouveaux exemples à l'aide de questions. Ceci permet une fois de plus de denigrer l'emploi des mathématiques. Les mathématiques sont inutiles car dans les deux cas il n'est pas question de partage:le champ, même sil est découpé en parcelles, sera rétrécit. De meme laprécision que fourni cette science n'a pas sa place si elle ne sert qu'a rendre l'homme un peut plus avare encore .

L'auteur confirme les sous entendus des questions: "il m'enseigne a ne rien perdre de ce que j'ai". Ceci marque son opposition aux applications des règles strictes (des calculs) mathématiques. Quant à lui la générosisté  semble lui tenir à coeur puisqu'il se débarrasserait volontier de tous ses biens sans remords aucun et même avec plaisir.

Sénèque s'imagine dans le troisième paragraphe une résisance, une contradiction ou encore une critique de ses propos mais elle se fait courte et ne laisse alors au personnage pas le temps de s'expliquer. Il avance de suite su'il n'y a pas d'excuse possible et que, revenons en à l'exemple du champs a partager , la terre est propriété du genre humain et non d'une seule et unique personne, lorsqu'elle n'a pas été achetée et non prise comme héritage familial.

En clair l'auteur soutient que l'homme n'a aucun pouvoir sur les terres dont il ne fait qu'en croire être le détenteur. Les mathématiques et le partage des terres ne sont sous la responsabilité de l'homme., sa pseudo-défense à été démontrée. Il n'y a pas lieu de faire preuve d'avarice, elle est mal placée.

Sénèque finit ici par se moquer ouvertement de ceux qui utilisent par défaut les mathématiques. En fait, cette ironie est déjà présente dans le ptroisième paragraphe mais pas si ouvertement. Dans le dernier paragraphe  l'auteur confirme ses positions. Ainsi il commence par honorer l'habileté des mathématiciens. La pratique des mathématiques la rend facile et tout peut-être calculé sans difficulté. 

Cependant voici le piège: le mathématicien tombe dans le piège de l'automatisme. En fait dans  ces dernières lignes Senèque montre que le mathématicien a beau avoir la main mise  sur tous les calculs possibles il ne peut décoder la valeur de l'âme des hommes soit il ne peut savoir où les limites morales a respecter sont, quelles sont les vraies valeurs humaines, celles qui ne sont pas calculables.

A ce titre il dresse une comparaison, la figure géométrique qu'est la ligne droite à la droiture de l'esprit. Il révèle ainsi le paradoxe qui touche les mathématiciens : ils savent faire des calculs exacts de choses futiles, don on peut se passer pour vivre du moins, mais ne savent pas determiner les limites de l'intelligence ou les limites du comportement a avoir en toute circonstance, dit la "droiture". Par ailleurs ceci est bien démontré puisqu'ils usent d'avarice crayant pouvoir tout controler autour d'eux.

Certes la science des mathématiques repose sur la verité des choses notamment.  Sénèque montre non pas qu'elle est totalement inutile mais qu'il faut pas en faire une utilisation à tort et a travers car elle aveugle l'homme, mais par sa vérité elargit aussi sa connaissance du monde. Faut-il pour autant avancer que les mathématiques soient si pervertissantes? De plus, pourquoi demander aux mathématiques d'étudier le comportement de l'homme?

Les mathématiques sont en fait une science qui n'a pour raison que la verité, et une vérité qui n'est pas morale. Chaque théorème est verifié  par plusieurs séries de démonstrations et il doit être en accord avec les autres théorèmes déjà fondés. Ainsi l'erreur n'est possible. Mais la question se pose sur l'encadrement de l'homme. Pour mesurer l'âme de l'homme il faudrait calculer des "généralités ".

Par ailleurs il existe d'autres sciences comme la sociologie qui etudie le comportement de l'homme dans la societé. Pourquoi alors demander aux mathématiques de s'en charger? (note du professeur: mais la sociologie bute contre la même limite: elle dit ce que nous faisons pas ce que nous devons faire). Les mathématiques comme dit précedemment fonctionnent sur la verité absolue.

Calculer l'âme d'un homme serait donc d'une dfficulté sans egal puisque chaque homme a des paramètres différents, les conceptions ne sont jamais les mêmes pour tous. Par exemple le comportment d'un individu varie lorsqu'il est entouré ou pas d'autre personnes.

Encore, l'auteur semble penser que chacun des mathématiciens se fait avare. Il n'empeche que certains n'adoptent ce comportement et découvre alors de nombreuses choses. Par ailleurs il se fait difficile de trouver "la juste mesure qui suffit à l'homme" et là enncore de nombreux points de vue pourraient entrer en cconflit.

En philosophie cours, en somme Sénèque invite fortement à se garder de cette science qu'est la science des mathématiques et pour cause: elle fait se tourner l'homme vers des reflexions inutiles et non morales. Il conseille donc de s'en eloigner et de rester dans le bon sens, simple et ouvert, "moi je voudrais apprendre à le predre tout entier (le champs, repris de son exemple) d'un coeur joyeux." Cette position est celle d'un moraliste: donner et se garder du superflu.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !