(texte extrait du site de l'Office Technique pour L'Utilisation de l'Acier)

Les meilleurs professeurs d'Arts appliqués disponibles
Jonathann
5
5 (37 avis)
Jonathann
40€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Charlotte
4,9
4,9 (5 avis)
Charlotte
30€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Jean-jacques
5
5 (24 avis)
Jean-jacques
17€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Adele
4,9
4,9 (14 avis)
Adele
20€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Raychel
5
5 (4 avis)
Raychel
29€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Vincent
5
5 (24 avis)
Vincent
45€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Olivier
4,9
4,9 (16 avis)
Olivier
20€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Ivan
5
5 (10 avis)
Ivan
96€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Jonathann
5
5 (37 avis)
Jonathann
40€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Charlotte
4,9
4,9 (5 avis)
Charlotte
30€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Jean-jacques
5
5 (24 avis)
Jean-jacques
17€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Adele
4,9
4,9 (14 avis)
Adele
20€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Raychel
5
5 (4 avis)
Raychel
29€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Vincent
5
5 (24 avis)
Vincent
45€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Olivier
4,9
4,9 (16 avis)
Olivier
20€
/h
Gift icon
1er cours offert !
Ivan
5
5 (10 avis)
Ivan
96€
/h
Gift icon
1er cours offert !
C'est parti

Design industriel et design de galerie : deux logiques opposées

Le design industriel est souvent opposé au design de création, dit aussi design de galerie.

Le designer industriel cherche à satisfaire l’usager. Sa création
obéit à des contraintes bien définies et vise à se mettre au service
des autres. Le designer industriel conçoit pour une production de
série. Cela le conduit à une approche globale, « universelle » de
l’utilisateur.

Le design de création s’apparente davantage à une démarche
artistique. Il vise à satisfaire le désir du créateur. Il est guidé par
un élan créatif individuel, en principe déconnecté de toute
préoccupation d’ergonomie, de fonctionnalité, de reproductibilité,
d’économie… Le designer de création conçoit des pièces uniques, et en
cela est plus proche de l’artisanat que de l’industrie.

Finalement, nous nous en tiendrons à la définition de Raymond Guidot :
« La pièce unique n’entre dans le champ du design que si elle est un
prototype destiné à une production de série, ou que si elle n’a pu être
conçue et réalisée que par les moyens mécaniques, voire informatiques,
propres à l’industrie ».

Le travail du designer : réfléchir à une fonction plus qu’à un objet

Un designer ne va pas travailler, par exemple, sur une « chaise »,
mais sur le thème de l’assise, ce qui élargit son champ
d’investigation. Pour trouver un concept d’objet, le designer réfléchit
à des scenari de vie, imagine comment rendre à l’utilisateur un service
qu’il n’avait pas avant.

Le designer doit pouvoir argumenter, justifier ses choix : de formes,
de proportions, d’aspects de surface, de couleurs… Car l’objet remplit
une fonction, doit répondre à des impératifs techniques, économiques,
ergonomiques, esthétiques, environnementaux, culturels, éthiques… Et le
designer n’est pas seul dans le processus de création : il dialogue
avec les autres composantes de l’entreprise impliquées (sur le plan
technique et économique) dans la conception.

Le design : une des trois composantes de la création industrielle

Le designer est l’une des trois composantes de la création
industrielle, avec l’ingénieur et le marketeur (marketing). Il se place
du point de vue de l’humain, regarde le service rendu par le produit,
sa facilité d’utilisation et, pourquoi pas, sa séduction. L’ingénieur
regarde l’aspect technologique, la faisabilité industrielle,
l’adéquation du produit à un cahier des charges technique, la
reproductibilité, la sécurité… Le marketeur s’assure qu’il y a un
marché pour le produit, des débouchés économiques, une cible, qu’il
caractérise le plus précisément possible.

Durant toute la conception d’un produit, ces trois composantes interagissent.

Où trouver des cours de dessin ?

Le profil du designer : multi-compétences et visionnaire

Le designer cherche à comprendre et à conceptualiser les nouveaux
modes de vie… ou à les anticiper. Sociologue, psychologue, il doit
aussi être technicien, suivre l’évolution des procédés industriels. Car
c’est de là, plus que des formes, que naît bien souvent la nouveauté.
Mais à la différence des techniciens, les designers sont à l’affût du
détournement. Ils cherchent à exploiter pleinement les possibilités
offertes par un nouveau matériau ou une nouvelle technologie. Les
nouvelles techniques d’emboutissage de l’acier apparues avec le
développement de l’aérodynamisme, par exemple, initialement développées
pour l’automobile, ont été source d’inspiration dans d’autres domaines.
Cela a donné notamment la poissonnière (plat à poisson) du designer
italien Roberto Sambonet (1955), spécialiste des arts de la table,
réalisée à partir d’une matrice en caoutchouc. Ou encore les fers à
repasser aérodynamiques.

Jusqu’à la fin du 20ème siècle, les designers étaient ingénieurs,
architectes d’intérieur, créateurs de mobilier. Le designer du 21ème
siècle ne peut plus se passer d’une culture scientifique approfondie,
nourrie des sciences cognitives, de la biologie et de l’informatique.

Aujourd’hui, tout passe par l’ordinateur. On dessine l’objet en volume
sur l’écran et c’est ce dessin qui sera directement relié aux machines
à commandes numériques qui élaboreront l’objet.

Designers indépendants ou intégrés ? Les deux mon général

Les designers intégrés travaillent sur une gamme de produits
restreinte, mais de manière plus approfondie, plus poussée. Ils sont en
relation étroite avec le chef de produit, l’ingénieur développement et
la communication. Ils sont en prise avec les réalités et contraintes
(techniques, économiques…) de l’entreprise et connaissent bien sa
philosophie, celle de la marque et celle du produit.

Les designers indépensants, ou d’agence, ont peu de contacts avec
d’autre profils que les leurs et travaillent sur une grande variété de
produits différents. Ils sont moins bridés dans leur création et
apportent donc des idées nouvelles, sont davantage force de
proposition.

En France, sur environ 12 000 designers, 1000 à 1500 seulement sont
intégrés (le recours aux free lance évite aux entreprises d’avoir à
gonfler leurs effectifs). Ce qui n’empêche pas les entreprises, sur
certain produits, de faire appel en complément à des designers externes
et de les faire travailler avec l’équipe intégrée.

Le designer : une responsabilité sociale

Contrairement à l’architecte, le designer n’est pas soumis à la
garantie décennale. Cela rend d’autant plus importante cette prise de
conscience de sa responsabilité éthique. Les écoles de design ont donc,
entre autres, la vocation d’enseigner une attitude responsable, au
service de l’homme. Le designer a une obligation d’anticipation, il
doit penser le devenir de ses produits. Tout produit intervient sur
l’environnement, consomme, pollue. Il est nécessaire de prendre en
compte cette réalité en amont de la phase de conception.

Vous avez aimé cet article ? Notez-le !

Aucune information ? Sérieusement ?Ok, nous tacherons de faire mieux pour le prochainLa moyenne, ouf ! Pas mieux ?Merci. Posez vos questions dans les commentaires.Un plaisir de vous aider ! :) 4,33 (3 note(s))
Loading...

Margaux

Spécialiste des arts et loisirs, je partage avec vous mes cours sur ces différentes thématiques !