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Définissons le bonheur

Comment être heureux ?
La religion a eu beaucoup d'impact sur la définition du bonheur pour les Hommes.

Au sens commun, le bonheur désigne un état émotionnel agréable, équilibré et durable, dans lequel une personne se retrouve après avoir atteint des objectifs et des désirs essentiels. La tension, l'inquiétude et le problème n'existent plus, et il perçoit positivement ses propres circonstances. Il se sent également satisfait et serein.

Cette perception, essentielle à la survie des mammifères, est surtout le résultat de la synthèse de sérotonine dans les noyaux du raphé situé dans le tronc cérébral, qui inhibe la prise de risque et incite l'individu à maintenir un environnement positif. À ne pas confondre avec la sensation fugace de plaisir provoquée surtout par la libération de dopamine plutôt que de sérotonine, le bonheur est plutôt un état d'équilibre agréable qui dure dans le temps.

La biologie, la psychologie, la sociologie et la philosophie ont toutes étudié le bonheur. La majorité des courants philosophiques orientaux qui ont suivi Socrate étaient des eudémonismes, ou des philosophies qui cherchaient à atteindre et à maintenir le bonheur. Avec la montée de l'épicurisme et du stoïcisme, cette recherche philosophique du bonheur personnel prend encore plus de poids. Ces deux grands courants philosophiques sont en désaccord, notamment sur le lien entre bonheur et plaisir.

Le bonheur à travers les âges

Comment définir le bonheur ?
C'est durant l'Antiquité que les premiers questionnements concernant le bonheur ont lieu.

Depuis Socrate (au cinquième siècle après Jésus-Christ), l'idée du bonheur imprègne tous les aspects de la pensée occidentale, même si elle a subi d'importantes modifications au fil du temps.

On peut distinguer quatre grandes étapes.

  1. Les philosophes grecs et romains de l'Antiquité - principalement Aristote et Épictète, mais aussi Cicéron et Sénèque - se sont interrogés sur les conditions qui conduisent au bonheur et au plaisir ou, au contraire, s'y opposent, ainsi que sur les conditions nécessaires pour que le bonheur soit à la fois une expérience individuelle et une expérience commune.
  2. Le judaïsme et le christianisme défendent tous deux l'idée que le seul endroit où les gens peuvent connaître le vrai bonheur est le Paradis, où Adam et Eve ont été exilés. Cependant, les deux religions affirment qu'ici sur terre, les gens peuvent connaître le vrai bonheur en priant Dieu et en agissant de manière à lui plaire. Alors qu'en Grèce, seuls quelques philosophes se sont penchés sur la question du bonheur, l'Église s'est chargée de diffuser cette idée de félicité tout au long du Moyen Âge (euangélion, évangile, signifie "bonne nouvelle").
  3. La fin du Moyen Âge, plus précisément lors du XIIe et XVe siècles, est une période de synthèse entre la philosophie grecque et le christianisme. Thomas d'Aquin, Boèce de Dacie et Dante Alighieri sont parmi les penseurs qui ont porté une attention particulière aux idées d'Aristote. La philosophie, qui avait été jusqu'alors la "servante de la théologie", assume désormais sa propre autonomie. À la vie contemplative, centrée sur Dieu, s'oppose désormais la vie active, matérialiste, tandis qu'en même temps, l'amour courtois se développe. Les bienfaits chrétiens sont ainsi progressivement complétés par un nouveau type de bonheur qui intègre le concept de plaisir que la foi chrétienne avait auparavant rejeté.
  4. Avec l'avènement des temps modernes, qui coïncide avec la découverte de l'Amérique et les débuts de la colonisation, le monde cesse d'être associé au concept de création divine. Et quand, avec Machiavel, la philosophie politique gagne du terrain, quand la mondialisation et le capitalisme progressent et que la vie active continue de prendre le pas sur la vie contemplative, quand, enfin, avec le développement de l'imprimerie, les idées se diffusent plus largement, la question du bonheur ne concerne plus un petit groupe d'intellectuels mais imprègne les esprits.

Par la suite, le sujet du bonheur s'élargit, évoluant le plus souvent dans le contexte d'un matérialisme affirmé, voire honni.

Les premiers humanistes intellectuels du XIXe siècle comme Érasme, Thomas More, Machiavel, ou encore Montaigne, s'intéressaient à la manière dont les humains, sans référence à la religion, pensaient à la meilleure façon de comprendre le monde et de s'y développer en utilisant et en faisant appel à la raison ou la sensibilité.

Avec la montée en puissance de philosophes comme Pascal et Spinoza au XVIIIe siècle, la philosophie morale a commencé à s'écarter de l'éthique chrétienne. Les penseurs orientaux se sont attachés à formuler des théories qui définissent le bonheur et tracent les voies pour y parvenir.

Dans le sens où l'idée du bonheur a été complètement sécularisée et où le thème du " bonheur collectif " a été évoqué, Saint-Just écrit qu'il s'agit d'une "idée nouvelle en Europe" vers la fin du XVIIIe siècle. Ensuite, la démocratie est vue comme un moyen d'y parvenir par le biais de personnages politiques, ou "élus", et finalement de l'État, qui prend de plus en plus le rôle de l'Église dans l'imaginaire public (nous reparlerons de "l'État-providence" plus loin). L'expansion du sensualisme et l'élévation générale de la sensibilité coïncident avec la formulation d'une "morale et d'une politique naturelles fondées sur le bonheur et l'émancipation de l'homme" à la même époque.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, Marx et Nietzsche voient tous deux dans le "bonheur" un mot qui cache des réalités essentielles : d'une part, les injustices sociales (Marx), d'autre part, le fait que les gens portent un lourd fardeau moral parce qu'ils croient que "Dieu est mort" (Nietzsche). Pour les premiers, le bonheur est une valeur bourgeoise qu'il faut transformer en "matière politique", ou plus précisément en facteur d'émancipation politique. Pour les seconds, le bonheur est "une énergie vivante" qui pousse une personne à accepter joyeusement tout ce qui se présente à elle, y compris le malheur.

Les philosophies de la psychanalyse et de la sociologie prennent le relais au XXe siècle, mais après les ravages des deux guerres mondiales et la découverte des camps d'extermination, elles peinent à conceptualiser la question du bonheur. On aborde alors les thèmes de la paix et des droits de l'homme. Selon la psychologie, ce que l'on entend souvent par "bonheur" est le résultat d'une volonté inconsciente et forte de satisfaire ses besoins au détriment de ses désirs.

La publicité devient un outil pour faire appel à ces désirs et diffuser l'idée que le bonheur se réduit à une simple question de confort matériel lorsque les nations industrialisées sont gagnées par la consommation et l'expansion du temps libre. Le courant de pensée positive se met alors en marche, les raisons se multiplient pour montrer que toute personne dotée de suffisamment de volonté peut trouver en elle les ressources nécessaires pour créer toutes les différences. Sont ensuite abordés la conscience de soi, le développement personnel et la résilience. Pour ceux pour qui la volonté est insuffisante, les neurobiologistes étudient les processus chimiques à l'œuvre dans le cerveau afin de développer des thérapies assistées par des médicaments pour les maladies liées à la "vie moderne", telles que le stress, le burnout et la dépression.

En ce début de XXIe siècle, le nombre de livres sur le bonheur explose : non seulement en philosophie, mais aussi en management et chez d'innombrables "marchands de bonheur", au point que certains voient dans ce phénomène l'émergence d'une "industrie" et d'une "économie du bonheur". Le thème du bonheur est omniprésent : les Nations unies déclarent une "Journée mondiale du bonheur", le bouddhisme établit l'"os du malheur", les Émirats arabes unis créent un "ministère du bonheur", de grandes entreprises créent des postes de "responsables du bonheur", certains scientifiques tentent de "mesurer le bonheur", et même des militants de la débauche défendent l'idée d'une "sobriété heureuse".

L'idée du bonheur est surtout liée à ses conditions de travail : selon un sondage réalisé en janvier 2020, 82 % des salariés français estiment que leur employeur est responsable de leur bonheur.

Les "sciences du bonheur" constituent actuellement un champ d'étude qui rassemble des experts issus de diverses sciences humaines et sociales et de disciplines empiriques. Ces experts comprennent des psychologues, des économistes, des sociologues, des philosophes, des historiens, des chercheurs dans le domaine des sciences de l'éducation, ainsi que des neurologues et des spécialistes des sciences cognitives.

Depuis sa création, le concept de bonheur repose sur l'hypothèse réfléchie selon laquelle l'existence humaine est limitée dans le temps et se termine avec la mort. Pour être plus précis, cette idée s'exprime par une quête sans fin pour trouver une sorte d'éternité ou d'infini dans un monde où l'existence est, par définition, limitée. Le constat que cette quête du bonheur est plus ou moins futile puisque la mort met toujours fin à l'existence est ce qui permet d'expliquer la complexité de cette idée du bonheur. Selon la philosophe Vinciane Despret, le premier pas vers le bonheur consiste même à se souvenir des êtres chers disparus.

Comment être heureux en acceptant la mort ?
Mort et bonheur sont intimement liés.

À travers les âges, l'idée que la poursuite du bonheur passe par la prise de conscience de sa condition de mortel a persisté. Plus que le dicton Carpe diem, tiré d'un poème d'Horace écrit au Ier siècle après J.-C., le Memento mori qui signifie "souviens-toi que tu vas mourir", transmis par Tertullien au IIIe siècle, symbolise l'idée que le bonheur dépend de la capacité à accepter la mort. Pascal affirme qu'au XVIIIe siècle, tenter d'oublier la mort s'apparente à la poursuite d'un bonheur illusoire : "Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère et l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point penser"

Martin Heidegger a inventé l'expression l’Être-vers-la-mort au XVe siècle pour décrire l'idée que, comme c'est la seule façon de vivre chaque instant avec clarté et acuité, l'acceptation de la mort constitue le fondement du bonheur. Ce faisant, il glorifie non pas la mort mais l'acte de se confronter à elle en assumant sa présence. La majorité des penseurs transhumanistes du XXIe siècle pensent que les progrès technologiques permettront un jour aux hommes de connaître le bonheur ultime : survivre à la mort.

La différence entre le bonheur et le plaisir

Quelle est la différence entre le plaisir et le bonheur ?
Vous pouvez éprouver du plaisir en mangeant des crêpes, mais cela ne vous rend pas heureux pour autant.

Les termes "bonheur" et "plaisir" peuvent prêter à confusion. Le plaisir est un sentiment considéré comme temporaire et sporadique. Certains philosophes moraux ont souvent souligné son caractère insaisissable et fugace, comme si sa satisfaction était inévitablement contrainte par la nature de son objet. Quant à lui, le bonheur est un état de bien-être qui se distingue par sa ténacité, sa stabilité et le fait qu'il découle à la fois du corps et de l'esprit.

Il se présente également une autre distinction. En effet, tandis que le plaisir est lié à une forme d'excitation, le bonheur est perçu comme séduisant et source d'abondance ; la satisfaction d'un plaisir entraîne le besoin de son renouvellement ou d'un autre.

Ces distinctions sont également visibles au niveau biologique : si le bonheur dépend de la libération de sérotonine, le plaisir est principalement causé par la libération de dopamine et d'opioïdesendogènes.

Exemple de dissertation sur le bonheur

Introduction

S'il existe bien une chose dans notre société que les Hommes cherchent mutuellement à atteindre, c'est sans nul doute l'accès au bonheur et l'ascension vers un état de satisfaction. Ce but commun est recherché tout au long de la vie donnant ainsi un sens et une cohérence à notre existence. Car rendant alors le malheur possible, l'individu est amené par exemple, à travailler pour ne pas souffrir des conditions de la faim ou de la soif, à adapter son comportement et à suivre un ensemble de règles pour ne pas nuire au bonheur des autres et par la même occasion au sien, en risquant l'enfermement...

Pour autant, dépend-il de nous d'être heureux ? Notre bonheur est-il lié au bonheur des autres ? Quels sont les chemins qui mènent au bonheur ? Peut-on désirer le malheur ?

Pour proposer quelques éléments de réponse à ces différents problèmes, nous choisirons d'organiser notre réflexion autour de deux thèses distinctes. La première consistera à se préoccuper de la manière avec laquelle la volonté individuelle et l'esprit de progression amène l'individu à accéder au bonheur. Nous en viendrons ensuite sur ce pourquoi être heureux ne peut-être atteint uniquement en se souciant de soi-même...

Première partie

En philosophie cours, pour accéder au bonheur, il est généralement nécessaire de se soumettre à un certain nombre de modalités. Le bonheur n'étant pas une chose s'atteignant facilement il est primordial de se donner les moyens de réussir dans la vie et de s'efforcer de progresser dans ce que l'on fait. C'est souvent en allant au-delà de soi-même que l'on finit par subsister à ses besoins matérielles et à assouvir ses désirs. L'achat d'une très belle voiture nécessite par exemple d'appartenir à un rang social plus que modeste et d'avoir fourni un effort conséquent en matière de travail. Se donner des objectifs est donc en somme, une porte permettant de découvrir le bonheur. Cette ambition peut par exemple porter sur des choses singulières comme le fait de voir ses enfants grandir et de fonder une famille ou au contraire prendre des tournures plus atypique comme devenir riche ou connu. Car en effet, sans la moindre envie et sans la moindre revendication, quelles peuvent bien être encore les choses que la vie puisse nous apporter ?

Si l'on se fie au point de vu Bouddhiste, nous pouvons distinguer deux sortes de bonheur : le bonheur spirituel et le bonheur matériel. Attardons nous uniquement sur l'aspect spirituel. Selon eux, ce type de bonheur ne s'obtient que par la pratique de la méditation, il nous apporte la paix et la tranquillité intérieur. Pour l'obtenir, nous devons être vigilants dans nos actions, nos paroles et nos pensées, ceci à tout moment de notre vie. Ce bonheur permanent, inconditionnel, nous aide à changer nos attitudes, nos pensées ainsi que la perception objective des situations qu'il est possible de rencontrer dans une existence. Les paroles du Bouddha revêts par ailleurs une sorte de définition du bonheur : « Ne faites pas des choses dont vous pourriez vous repentir plus tard. Si vous faites des choses bonnes, utiles et favorables, vous aurez du bonheur maintenant, demain et pour toujours ». Nous sommes donc maître de notre corps, capitaine de notre âme... Seul notre comportement et nos bonnes actions peuvent permettre de pouvoir un jour accéder au bonheur et le garder indéfiniment...

Pour devenir heureux, il est également important de trouver du plaisir et de la joie dans ce que l'on accomplie. Cette première forme de bonheur permet d'associer un caractère agréable en complément d'un sens à la vie. Car finalement, c'est dans ces moments-là que l'Homme commence à craindre la mort et semble ne manquer de rien...

En outre, si nous devions réellement réfléchir sur les raisons qui poussent les individus à suivre des chemins menant au bonheur comme la prospérité ou la célébrité, nous pourrions nourrir l'hypothèse selon laquelle les Hommes cherchent particulièrement à se montrer nécessaires aux regards des autres. Ils aiment se faire désirer et se faire envier car ils sont ainsi assujettis d'une sensation de puissance et se sentent tenus dans un cercle très fermé. Selon moi, on ne peut connaître de plus grand bonheur que de parvenir à bâtir un empire en partant de rien. Outre le fait de posséder un capital financier important, cela signifie finalement que l'on est parvenu à offrir au monde un produit ou des services qu'il nécessitait. Par notre simple travail, nous avons réussi à aider les autres et à leur donner ce qu'ils n'avaient auparavant pas réussi à avoir... Nous nous sommes dépassé... C'est dans cette idée d'utilité que l'Homme se sent heureux...

Deuxième partie

Le bonheur revêt donc des aspects qui ne dépendent finalement que de nous. Pour autant, on ne pourrait se contenter de matérialiser le bonheur. Cette sensation émerge souvent de causes bien plus complexe que l'on peut trouver par exemple dans des choses toutes simple comme la famille ou l'amitié.

Si nous réfléchissions pour commencer sur ce en quoi le bonheur ne dépend pas uniquement de notre personne, nous pourrions expliquer que ce dernier est le résultat d'un contact mutuel et plaisant avec les autres. Peu nombreux sont les êtres qui parviennent à trouver la tranquillité et la plaisir dans la solitude car sans le moindre soutien, sans le moindre rapprochement, on finit par se sentir bien seul et par découvrir le malheur... Un bon exemple serait de citer le film Into the Wild de Sean Penn qui offre une bien belle leçon de vie et sans doute une excellente définition du bonheur. L'histoire raconte le trajet d'un jeune étudiant brillant, promis à un avenir gracieux. Rejetant les principes de la société moderne, il décide finalement de suivre un long voyage vers l'Alaska pour y trouver la solitude et la paix spirituelle. Après de longs moments, il finira par succomber à la tranquillité intérieure mais adviendra à la conclusion, juste avant de mourir des suites d'une intoxication alimentaire, que « le bonheur n'est réel que s'il est partagé ». Les autres ont donc un impact décisif sur notre moral et sur le fait d'être heureux...

Nous pourrions également affirmer que l'on ne peut atteindre le bonheur que dans le cadre où l'individu dispose d'une certaine liberté dans ces choix et dans ces décisions. « Le Meilleur des Mondes » de Huxley, nous dessine un régime totalitaire à la limite de la tyrannie, cherchant à imposer ses idées et à contrôler la vie de chaque être. En utilisant de nombreuses théories et procédés scientifiques, l'État mondial ( « le gouvernement du récit » ) parvient à entraver le développement des fœtus pour constituer différentes classes sociales. Ils conditionnent également les personnes dès leurs plus jeunes âges pour leur imposer des doctrines et des valeurs concernant la sexualité ou « le bon comportement » à adopter en société pour les uns et pour les autres. Au final, tous les hommes vivent heureux, se contentent de leur situation et n'envient pas les autres. Pour autant, on comprend vite que ce type de contrôle est une entrave à la liberté et que ces personnes ne connaissent pas réellement le bonheur car ils n'ont pu exercer par eux-mêmes leurs propres décisions et ne portent pas un jugement subjectif. Le bonheur ne serait donc atteint qu'au détriment d'une certaine liberté...

Aussi, pour être heureux, il est nécessaire que tous les individus auxquels nous tenons et sommes liés ne connaissent de problèmes majeures et n'endurent pas des maux graves. En effet, comment un Homme peut-il espérer être heureux lorsque les gens qu'il aime ne le sont pas ? Le bonheur ne s'accède donc pas uniquement de manière individuelle, c'est une notion collective qui nécessite que la personne vivent dans un environnement sain et convivial avec ces proches...

Conclusion

Ainsi il ne dépend pas uniquement de nous d'être heureux. Même si le travail et la réussite individuelle peut permettre d'accéder à des bonheurs matériels, nous devons en revanche prendre soin les uns des autres sans quoi nous finirons par endurer mutuellement le malheur. L'homme seul et sans soutien ne peut espérer concourir à quoi que ce soit. Pour conclure et pour généraliser sur un chemin conduisant au bonheur, il est essentiel que l'individu se fixe des objectifs, allant des plus singuliers aux plus complexes, et s'attarde à prendre du plaisir dans ce qu'il fait. Nous n'avons qu'une vie alors, travaillons ensemble et donnons-nous le plaisir de réussir...

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !