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C'est parti

Introduction

Nous vivons au sein d'une société où les Hommes sont aujourd'hui considérés comme libres et égaux et dans un Monde où la volonté des peuples à disposer d'eux-mêmes, est reconnue (principe fondamental de l'ONU). Les individus ont ainsi la possibilité de se déplacer librement, d'exprimer leurs opinions ou d'élire leur propre gouvernement. Malgré le fait que cette notion de liberté soit logiquement liée à celle du bonheur, nous pouvons être amené à nous poser les questions suivantes :

Notre liberté doit-elle nécessairement entrevoir des limites ? L'absence de lois et de contraintes n'aurait-elle pas tendance non seulement à nuire à notre bonheur mais également à celui des autres ? Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?

Qu'est-ce que la liberté ?
Comment définissons-nous la liberté ? Est-ce faire ce que l'on veut ou pouvoir faire ce que l'on veut ? Nous allons tenter de répondre à ces questions.

Avant de débuter dans notre réflexion, prenons le temps de définir la notion de liberté : La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est donc la capacité à se déterminer soi-même à des choix qui dépendent de nous. Au sens physique, la liberté exprime l'absence de contraintes alors qu'elle désigne au sens politique d'abord l'indépendance à l'égard de tout pouvoir. En revanche, la liberté morale suppose la responsabilité de ses actes et la possibilité de choisir entre le bien et le mal. La liberté concerne donc globalement tout ce qui s'oppose à la nécessité.

Dans le but de répondre à nos différentes problématiques, nous opterons pour un plan classique, c'est-à-dire dialectique. Nous méditerons pour commencer sur les raisons qui nous poussent à penser qu'il est essentiel d'imposer des limites à notre liberté puis nous aborderons le fait selon lequel des limites ne sont pas indispensables puisque l'Homme est condamné à être libre.

Les libertés n'existent que grâce à leurs limites

Un encadrement par et pour les autres

A quoi servent les lois ?
Les lois se comportent comme un cadre qui nous guide vers la liberté.

Sartre écrivit au sein d'un de ses ouvrages : « Je ne puis prendre ma liberté pour but que si je prend également celle des autres pour objectif ». Cette condition exprime l'importance d'une liberté individuelle régie par un certain nombre de lois en faveur de la collectivité. Un Homme avec une entière liberté aurait donc tendance à nuire à la société puisqu'il pourrait exercer un pouvoir absolu sur bon lui semble sans se soucier d'autrui. Nous devons par conséquent nous soumettre à une législation bâtie à partir des droits de l'Homme et avons le devoir de respecter les droits des autres. Ces droits créent donc des obligations, qui loin de limiter les libertés, les garantissent au contraire.

Nous devons en outre nous sensibiliser et nous assigner au respect des devoirs concernant la morale en nous efforçant pour cela de différencier le bien du mal. Si Rousseau écrivit : « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté », c'est bien parce que cet ensemble de règles a été instauré pour rendre non seulement l'Homme libre mais pour le conduire également vers le bonheur, c'est-à-dire vers un état durable de satisfaction et de plénitude. L'individu doit donc faire preuve de morale et de devoirs envers les droits de ses voisins.

Dans l'article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, il est écrit que "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". En effet, c'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que cette dernière est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Nous ne jouissons pas donc d'une liberté absolue, sinon il n'y en aurait plus aucune dans notre société.
La liberté est donc une condition à notre vie en société, en démocratie dans notre cas. C'est grâce à elle que nous vivons dans ce que l'on appelle un "Etat de droit". Cela signifie que c'est l'Etat qui veille à ce que les libertés de tout le monde soient respectées. L'outil qu'il utilise s'appelle donc la loi.

C'est d'ailleurs dans la loi que l'on retrouve tous les principes de garantie des libertés : loi concernant la laïcité, loi concernant la liberté de circuler, loi concernant la liberté de propriété ainsi qu'une multitude d'autres.
On retrouve donc la notion d'intérêt général, par lequel l'intérêt de la société toute entière prime sur l'intérêt particulier. Les libertés d'un individu ou d'un groupe d'individus est donc toujours moins importante que celles de la société entière.
De nombreux exemples viennent illustrer cette notion : le pass sanitaire dans le cadre de la pandémie COVID de 2020, l'expropriation pour la création des routes. La santé publique ou la sûreté nationale sont toujours prioritaires sur les libertés individuelles.

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La liberté, une obligation

En outre, il serait particulièrement intéressant que nous nous interrogions sur l'idée que l'Homme ne doit pas être assujetti d'un trop grand nombre d'objectifs et qu'il lui est tout autant bénéfique qu'il se fixe lui-même des limites, en usant pour cela de sa raison. En ce qui me concerne, je suis très séduit par la manière avec laquelle Schopenhauer conçoit le bonheur : « Pour ne pas devenir très malheureux, le moyen le plus certain est de ne pas demander à être très heureux ». L'individu doit ainsi allier ses actes à la raison pour se fixer des limites afin de ne pas nuire à son bonheur. Il doit donc toujours garder à l'esprit qu'il est incessamment contraint aux conditions de son existence et qu'il doit ainsi adapter ses désirs pour pas convoiter l'impossible ou l'inatteignable.

Comment s'appliquent les lois ?
La justice est la garante de nos libertés en faisant respecter la loi.

Ainsi ces arguments plaident en faveur du fait qu'il est essentiel que des limites régissent notre liberté au quotidien, sous peine de nuire non seulement à notre bonheur mais à celui des autres. Pour autant, notre liberté doit-elle nécessairement entrevoir des limites supplémentaires sachant que nous n'avons jamais été, et cela dès notre naissance, entièrement libre ?

Dans son ouvrage sur l'Éthique, Spinoza expliquait : « Nous nous pensons libre par le simple fait que nous avons conscience de nos actions mais sommes ignorant des causes par lesquelles nous sommes déterminées ». Nous n'aurions donc finalement plus totalement conscience de ce pourquoi nous agissons et ne sommes ainsi plus tellement libre dans nos décisions et nos choix.

Pour autant, selon Sartre, « l'Homme est condamné à être libre » et fait exception à la nature en échappant à tout déterminisme. Il n'est donc pas en soi une nature mais une espèce possédant une sorte de liberté radicale et absolue. Il choisit totalement son existence et en est pleinement responsable. Le monde dans lequel nous vivons n'est en outre pas réductible à des lois prévisibles ce qui nous laisse songer qu'il subsiste un indéterminisme fondamental dans la nature.

Nous ajouterons aussi qu'au sein du monde dans lequel nous cohabitons, aucune réelle liberté ne persistera, et cela en raison du modèle adopté : le capitalisme. En effet, que pourrait être la liberté du pauvre face à celle du riche ? Marx prenait l'image « d'un renard libre dans un poulailler libre ». Garantir la liberté de tous c'est donc la rendre possible pour chacun. Dans le cas contraire, nous ne pourrions que l'assimiler à un principe sans contenu réel. Évidemment, nous n'atteindrons jamais totalement l'égalité, la question n'est donc plus de fixer des lois pour tous, mais de les adapter sur l'équité des rapports dans le but d'aider au maximum ceux qui le nécessite.

La liberté implique donc également une responsabilité : celle de ses actes. Pour cause, elle est limitée par les lois de notre société. Par exemple, si par ma liberté je mets en danger ou je dérange quelqu'un, je peux être poursuivi pénalement. De même, si quelqu'un exerce sa liberté au delà de ma sécurité, je suis en droit de me faire défendre afin de pouvoir exercer ma propre liberté.
Dans l'article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, il est également inscrit que "Les bornes bornes [de notre liberté] ne peuvent être définies que par la loi". La loi est donc la garante de notre liberté et exerce sur nous tous une protection et non pas une simple limitation. C'est le cas par exemple du code de la route, qui définit les règles à respecter au volant, afin que tout le monde soit libre de circuler en toute sécurité.

Conclusion

Nous avons donc mené une réflexion sur la liberté et sur les limites qu'il était nécessaire de nous fixer.

Qui nous pose des barrières ?
En conclusion, notre liberté ne pourrait pas exister sans barrière, sans loi et sans garde-fou.

Les différents arguments consentis nous ont permis d'aboutir aux conclusions suivantes : les lois et les devoirs sont essentiels dans une société afin de garantir la liberté individuelle mais également collective. L'individu doit en outre agir avec moralité en usant de sa raison pour ne pas nuire à son bonheur et à celui d'autrui. L'Homme ne pourra en outre être totalement libre (Spinoza) bien qu'il soit pourtant condamné à l'être (Sartre). La seule chose qui puisse maintenant influer sur l'égalité se situe au sein de notre modèle et dans les mains de ceux que nous élisons pour diriger notre Monde. L'intérêt général et la responsabilité sont donc les deux notions qui s'imposent quand il s'agit de faire régner la liberté au sein d'une société. Et sur le plan économique, il y a encore bien des progrès à faire selon Marx...

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !